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Banlieue 13 : Ultimatum
Film français de Patrick Alessandrin (2009)
18 février 2009

***



Genre : Action anticipation
Durée : 1h41

Avec David Belle (Leïto), Cyril Raffaelli (Capt. Damien Tomaso), Daniel Duval (Walter Gassman), Philippe Torrenton (Le président de la Républicain), Elodie Yung (Tao), MC Jean Bab’1 (Molko), La Fouine (Ali K), James Deano (Karl), …

Paris 2016. Les politiciens ont changé, mais le mur d’isolement qui ceinture la banlieue 13 n’a toujours pas été détruit. Les cinq tours qui surplombent cette zone de non droit servent désormais de quartier général aux 5 clans qui s’affrontent pour le contrôle du ghetto sous l’œil impuissant de la police nationale. Dans l’ombre, Walter Grassman (Daniel Duval), à la tête des services secrets, prépare une action de grande envergure pour mettre un terme à cette situation. En plongeant, la banlieue 13 dans le chaos, il veut forcer le président (Philippe Torreton) à faire appel à l’armée de l’air pour détruire les 5 tours qui narguent le pouvoir. Mais c’était sans compter sur Damien (Cyril Raffaelli), le super flic des forces spéciales, et Leïto (David Belle), le banlieusard volant, qui avertis de la machination, vont tout tenter pour faire capoter son projet.

C’est donc Patrick Alessandrin, ami de longue date de Luc Besson (il était assistant du réalisateur sur son premier film, « Le dernier combat ») qui prend la suite de Pierre Morel à la réalisation. Le cinéaste, à qui l’on doit « Ainsi soient-elles », « 15 août » ou « Mauvais esprit », ne s’était jamais essayé à l’action, et signe avec ce « Banlieue 13 : Ultimatum » un film programmé pour faire un carton. Certes, son propos, comme celui du premier épisode, et un rien simpliste, pour ne pas dire farouchement démago (le pouvoir est corrompu et la racaille de banlieue, le fruit de ses malversations), mais cela n’empêche pas cet Utimatum d’être un p…… d’action-movie trépidant, spectaculaire et particulièrement efficace.

Le film s’ouvre sur une séquence d’anthologie (le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue par un flic de choc undercover armé d’un Van Gogh inestimable) et enchaine des scènes plus spectaculaire les unes que les autres pendant l’heure 40 que dure la bande. Si, la réussite de « Banlieue 13 : Ultimatum » doit beaucoup aux performances de son couple vedette, à savoir Cyril Raffaelli, l’as des arts martiaux made-in-France que l’on a pu voir récemment dans « Hitman » et « Die Hard 4 », et David Belle, le créateur du Parkour, l’art du déplacement en milieu urbain mis en lumière par les « Yamakasi », les présences de Philippe Torreton et Daniel Duval assoient cette séquelle qui se révèle en tous points nettement plus cohérente et aboutie que son ainée.

Cela ne va, bien sur, pas plaire à ses éternels détracteurs mais il faut reconnaitre qu’avec son montage serré, ses acrobaties millimétrées et ses séquences de bastons parfaitement chorégraphiées, cette nouvelle production Besson parvient à faire oublier son accumulation de clichés pour se présenter comme un divertissement jubilatoire qui n’a pas à rougir de la comparaison avec le cinéma d’action made-in-usa.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Patrick Alessandrin
scénario : Luc Besson

Producteur : Luc Besson
Producteurs exécutifs : Didier Hoarau, Franck Lebreton

Image : Jean-François Hensgens
Distribution des rôles : Hervé Jakubowicz, Marc Robert
Création des décors : Hugues Tissandier
Directeur de production : Frank Lebreton
Chef opérateur son : Françaois de Morant
Créateur des Costumes : Thierry Delettre
Montage : Julien Rey
Superviseur des effets spéciaux : Alain Carsoux
Superviseur des effets mécaniques : Georges Demetrau
Chorégraphie des combats : Cyril Raffaelli
Parkour : David Belle, Cyril Raffaelli

Production : EuropaCorp
Distribution : EuropaCorp

Relation presse : 213 Communication

INTERNET

Le site officiel : http://www.b13utilmatum-lefilm.com


Bruno Paul
20 février 2009



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