Genre : Drame
Durée : 1h45
Avec Mickey Rourke (Randy Robinson), Marisa Tomei (Cassidy), Evan Rachel Wood (Stepahnie), Juda Friedlanger (Scott Brumberg), Ajay Naidu (Medic), Marc Margolis (Len), ...
Lion d’Or de la 65e Mostra de Venise
=> Présentation du film par Darren Aronofsky et Mickey Rourke à l’avant-première parisienne (UGC Cité Ciné les Halles
Randy the Ram Robinson alias le Bélier, était un catcheur célèbre dans les années 80. Aujourd’hui, il n’est plus que l’ombre de lui-même.
Payé une misère, se produisant dans de petites salles et vivant dans sa camionnette car n’arrivant pas à payer un loyer, Randy survit.
Tout change le jour où il est foudroyé par une crise cardiaque juste après l’un de ses combats. Le médecin lui ordonne alors d’arrêter le catch, un combat supplémentaire pouvant lui faire passer l’arme à gauche.
Randy tente alors de renouer avec sa fille qu’il n’a pas vue depuis plusieurs années et essaye de séduire une strip-teaseuse sur le déclin.
La vieillesse semble être un sujet d’actualité. Entre « Gran Torino », « The Westler » et « L’étrange histoire de Benjamin Button », ce mois-ci, les papys font de la résistance.
« The Westler » est assez proche d’un point de vue narratif de « Rocky Balboa » : un vieux combattant à qui tout le monde conseille de raccrocher, le corps/cœur qui lâche et un ultime combat qui pourrait être le combat de trop.
Mais les ressemblances ne vont pas plus loin. Là où Rocky restait le héros inoublié de toute l’Amérique, personne ne reconnaît Randy Robinson et on ne se presse pas pour lui demander des autographes.
Le film nécessite un petit temps d’adaptation pour s’habituer à la caméra tremblotante d’Aronofsky. Cependant si le style du réalisateur conserve le dynamisme qu’il affichait dans ses précédents films, il semble s’épurer des différentes fioritures visuelles et plans épileptiques qui en ponctuaient quelques uns (comme par exemple « Requiem for a Dream »).
Mickey Rourke, quant à lui, signe un retour réussi et impressionne par la qualité et la sensibilité de son jeu d’acteur plus que par ses cascades. L’une des plus belles scènes du film par exemple est celle où le personnage de Randy exprime les regrets de sa vie à sa fille.
« The Wrestler » est donc à voir absolument, à condition de ne pas attendre un film de catch ou d’action car sur l’ensemble Aronofski s’attache plus à Randy et à sa vie hors du ring. Le catch et les combats prennent alors une place anecdotique.
FICHE TECHNIQUE
Titre : The Wrestler
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Robert D. Siegel
Producteur : Darren Aronofsky
Co-Producteur : Marc Heyman
Producteurs associés : Ari Handel et Evan Ginzburg
Directeur de la photographie : Maryse Alberti
1er assistant réalisateur : Richard Graves
Compositeur : Clint Mansell
Compositeur (chansons du film) : Bruce Springsteen
Interprète (chansons du film) : Bruce Springsteen
Monteur : Andrew Weisblum
Chef décorateur : Tim Grimes
Costumière : Amy Westcott
Maquilleur : Michael Marino
Effets spéciaux : Michael Marino
Ingénieur du son : Ken Ishii
Production : Wild Bunch, Protozoa Pictures, Saturn Films, Sessions Payroll Management
Distribution : Mars Distribution
Relation Presse : Bossa Nova
INTERNET
Le site officiel : http://www.marsfilms.com/film/the_w...