Plus classique sans aucune originalité que cette histoire ne semble pas possible. Un jeune homme, costaud et gentil (Richard Cypher, interprèté par Craig Horner) découvre, grâce à une magicienne dite « inquisitrice » qui fait aussi la juge car elle sait qui dit le vrai (Kahlan interprètée par Bridget Regan) et à un vieux sorcier hyper puissant (Zeddicus Zu’l Zorander, dit Zedd interprèté par Bruce Spence), qu’il est l’élu, le « sourcier » (disent les traducteurs pour « The Seeker »), que la prophétie annonce.
Il doit, bien sûr, sauver les peuples de la Terre du Milieu - une « uchronie » de la Terre parallèle coincée au Moyen-Âge bien connue des lecteurs de Tolkien - du très grand vilain méchant Darken Rahl (ne pas confondre avec rock n’roll) qui opprime tout le monde.
La magicienne et le sorcier lui donnent une épée magique, L’Épée de Vérité, et un livre de recettes magiques pour contrôler tout. Mais il brûle le bouquin au 3e ou 4e épisode, histoire que le méchant ne s’en serve pas (oui, quand même, j’ai regardé 4 épisodes de ce comble de la daubitude extrême).

L’acteur-héros est tout sauf crédible, il a une tête de petit con au regard vaseux, genre avec un QI de 78 environ (la moyenne de la normalité étant à 100), mais bien musclé. Même si j’étais une jeune fille je rêverais d’autre chose, hein. Sinon la réalité c’est mieux.

Je n’ai pas lu les bouquins (et ça n’arrivera pas) mais qu’est-ce que c’est bête ! En ce sens d’aucuns pourraient le considérer comme un chef d’œuvre du deuxième degré involontaire et se mater des épisodes rien que pour s’esclaffer devant l’accumulation de poncifs en tous genres, la morale à deux balles et l’extrême lourdeur dans la délivrance des « messages », servi par un scénar nul, une réa qui fait rigoler surtout pendant les combats incessants au ralenti et les regards idiots appuyés qui durent des heures. Et j’en passe.

Pour le fun, regardez-moi cette ringardise totale. Vingt-deux (oui vous avez bien lu, 22) épisodes sont prévus dans une première saison qui s’annonce comme un diamant dans l’anthologie de la débilité télévisuelle, voire culturelle si on admet la « fantasy » bas de gamme dans cette catégorie.