Arrivés sur place, ils commenceront leur recherche du meurtrier en se rendant sur les lieux de l’assassinat et se rendront vite compte que le meurtrier a été dérangé car il espérait mettre le feu pour dissimuler son acte. C’est donc dans les manuscrits comptables que se trouve le mobile de ce méfait. Et effectivement, l’un de ces scribes échappera tout juste à la mort après avoir découvert des détournements dans les comptes (comme quoi il n’y a pas qu’à notre époque que cela existe !!).
Les prêtres d’Amon seront alors obligés d’admettre que l’homme auquel ils avaient arraché des aveux sous la torture n’est pas coupable. En fait, cela était fait pour se débarrasser des envoyés de Pharaon le plus vite possible.
De son côté, Meresankh est préoccupée par toute autre chose que ce meurtre. Elle retrouve tous les jours une statuette devant sa porte. Ces statuettes ont toutes un point commun, une inscription : Imenhotep, dont le diminutif est Imeni, l’homme dont elle était amoureuse et qui est mort au début de la série.
Serait-elle victime d’une malédiction ?
Ou bien, Imeni serait-il encore vivant ?
Le huitième et dernier tome devrait nous l’apprendre !
Isabelle Dethan, comme à l’accoutumée sur cette série, nous fournit un scénario très documenté et finement ciselé. A travers ces albums, l’auteur nous fait découvrir le monde de l’Égypte antique sous un angle particulièrement intéressant : des intrigues policières sous Ramsès II, fallait y penser. Le plus pour cet album étant qu’il nous ramène sur le tout début de la série avec le personnage d’Imeni qui pourrait réapparaître sur le dernier tome, les paris sont ouverts.
Coté dessin, rien à dire. Isabelle Dethan s’étant extrêmement bien documentée comme elle nous l’avait précisé sur le premier tome, tout cela se ressent à la lecture de l’album. Que ce soit sur les vêtements, les bijoux, les lieux ou encore les moyens de transport, les armes, on est conquis par le souci du détail de la dessinatrice. Il y a aussi le petit glossaire et les cartes sur les pages de garde des albums qui nous plongent encore un peu plus dans l’univers de l’Égypte antique.
Ce que j’apprécie aussi sur cette série, ceux sont les couvertures. Toutes conçues sur le même schéma : un personnage sur le devant de la scène à gauche et d’autres personnages en arrière plan avec bien souvent une porte (est-ce cela qui lui a donné l’idée de sa nouvelle série ?) ou des murs derrière lesquels le danger guette nos enquêteurs. Le fait aussi que ces enquêtes se passent sur deux albums pouvant être dissociés des autres sans que cela nuisent à la compréhension de la série est un atout non négligeable.
Dommage que cet album soit l’avant dernier, elle va me manquer.
Mais bon, Isabelle Dethan navigue déjà sur d’autres mystères et dieux antiques.
Les autres albums de la série :
Neferhor ou la quête d’Isis
Série : Sur les Terres d’Horus (T7)
Scénario : Isabelle Dethan
Dessin : Isabelle Dethan
Couleurs : Isabelle Dethan
Éditeur : Delcourt
Dépôt Légal : Novembre 2008
Pagination : 48 pages couleurs
ISBN : 9 -782756-013848
Prix public : 12,95 €
© pour les illustrations : Dethan, Delcourt