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Twilight - chapitre 1 : Fascination
Fantastique américain de Catherine Hardwicke (2008)
7 janvier 2009

**



Genre : Vampires
Durée : 2h10

Avec Kristen Stewart (Bella Swan), Robert Pattinson (Edward Cullen), Billy Burke (Charlie Swan), Ashley Greene (Alice Cullen), Nikki Reed (Rosalie Hale), Jackson Rathbone (Jasper Hale), Kellan Lutz (Emmett Cullen), Peter Facinelli (Dr. Carlisle Cullen), Cam Gigandet (James), Taylor Lautner (Jacob Black), ...

« Le crépuscule, …
Ce moment particulier où vous risqueriez tout pour être avec celui que vous aimez…
Le seul moment où la nature est défiée…
Celui où le lion tombe amoureux de l’agneau.
 »

Isabella Swan surnommée Bella a 17 ans. Elle quitte Phœnix (Arizona) pour Forks, une bourgade pluvieuse dans l’État de Washington. Elle vivra avec Charlie, son père, suite au remariage de sa mère, Renée, avec Phil, un joueur de base-ball de seconde zone. Ce changement aussi bien climatique que géographique ne l’enthousiasme guère. Elle sait qu’elle ne s’adaptera pas à son environnement : elle déteste la ville où son père est chef de la police, elle est mal dans ses baskets comme toute adolescente qui se respecte. Mais, contre toute attente, elle crée rapidement des liens amicaux avec les autres lycéens, suit les cours sans problème et séduit rapidement plusieurs prétendants potentiels. Tout irait pour le mieux si son regard n’avait pas croisé celui d’Edward Cullen, un jeune homme aussi beau qu’intrigant et mystérieux à l’instar de l’ensemble de sa curieuse fratrie.

J’avais adoré la saga littéraire dans son ensemble et le premier tome en particulier. Alors, le jour de la projection, je trépignais d’impatience, un tremblement de joie anticipée, un frisson d’impatience, mon cœur battait très vite quand les lumières se sont éteintes. Verdict : le long-métrage est tellement respectueux des romans, si près de ce que nous avions imaginé que c’en est flippant. Même si la scénariste prend quelques libertés, le respect de la trame générale est parfait. On retrouve cette belle histoire d’amour qui fera fondre les cœurs les plus endurcis. Et puis, on récupère également ces quelques touches humoristiques si improbables : l’arrivée du Dr Cullen est parfaite dans le genre. On en répliquerait presque le fameux « What else ? ».
La salle, aux anges, était hilare. Les phrases du type « j’ai un régime alimentaire particulier » prennent toute leur ampleur dans la bouche d’un vampire aussi sexy qu’Edward. On pense d’ailleurs à lancer la production de T-Shirt avec cette pensée profonde. De plus, certaines scènes sont complètement too much, avec un tel second degré que cela relève de la maîtrise parfaite et non de la mièvrerie. L’arrivée de la fratrie Cullen à la cafétéria à l’heure du déjeuner, scène clef s’il en est puisque le regard de nos deux amoureux s’y croise pour la première fois, est juste parfaite : ralentis, virilité exacerbée, féminité glamour et sexy …
On se croirait presque en plein milieu de la pause coca-cola light. On en fredonnerait « And I just want to make love to you… »
Les images et la photographie sont d’une qualité exceptionnelle : les couleurs, le grain, les divers changements nous plongent dans un univers de conte de fées.
Bref, Fascination est apaisant, beau et tendre. On en sort tranquille avec la sensation que tout est possible, que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Puisqu’un lion est capable de tomber amoureux d’un agneau.

Cécila Jamart (****)


Mon avis personnel diffère en plusieurs points de celui de ma collègue et amie, Cécilia Jamart, accessoirement rédactrice en chef de « The Place 2 be ». Malgré mon intérêt certain pour les vampires, je n’ai pas lu la saga romanesque de Stephenie Meyer, ce qui réduisait mon impatience de découvrir ce succès annoncé à pas grand-chose, et je n’ai pas non plus la nostalgie d’un éventuel passé de midinette. Rien de péjoratif là-dedans, Cécilia ne se cache pas, et c’est tout à son honneur, être tombée amoureuse de Brat Pitt à l’âge de 16 ans, après l’avoir dans l’excellent « Entretien avec un vampire ». Mais c’est vrai que je préfère l’effroi d’un « Nosferatu », le climax d’un« Vampires » « Aux frontières de l’aube », la folie de « Une nuit en enfer », la coolitude d’un « Blade » (surtout le 2) ou la sauvagerie de « 30 jours de nuit » à une énième relecture de « Roméo et Juliette » chez les vampires à destination des ados. Surtout que Joss Whedon a exploré avec brio le sujet pendant 7 saisons avec « Buffy » et que cela obligeait Catherine Hardwicke, à rivaliser de prouesses pour transcender des émois déjà balisés de ses jeunes protagonistes. Et là, comme toujours quand il est question de cinéma, le ressenti est totalement subjectif et mon verdict est beaucoup moins positif.
S’il n’y a rien à redire des qualités photographiques de « Twilight », certains de ses partis-pris de mise en scène s’avèrent discutables. Le premier est la volonté de la réalisatrice de vouloir fusionner l’esthétisme d’un film de vampire en costumes à une love-story lycéenne. Entre ce « dandysme » trop accentué et les déplacements surnaturels des jeunes buveurs de sang, les câbles sont gommés mais restent omniprésent, « Twilight Fascination » surfe de façon incertaine entre grotesque et ridicule.
Une approche du genre à prendre au second degré selon Cécilia, Pour ma part, une seconde vision du film me semble nécessaire pour statuer sur la question. On ne passe pas pour autant un mauvais moment. Loin de là. Malgré mes réserves, « Twilight – Chapitre 01 – Fascination » est un divertissement fantastique pour ados moins tape à l’œil mais bien plus digeste narrativement qu’un « Underworld » ou 2. Et quand on connait le score des films de Len Wiseman en salles, on se doute que « Twilight » va faire un carton. Et puis, malgré toutes mes critiques, maintenant que j’ai vu « Fascination », j’attends aussi la suite.

Bruno Paul (**)


FICHE TECHNIQUE

Titre original : Twilight

Réalisation : Catherine Hardwicke
Scénario : Melissa Rosenberg d’après le roman de Stephenie Meyer

Producteurs : Mark Morgan, Greg Mooradian et Karen Rosenfelt
Coproducteur : Jamie Marshall

Image : Elliot Davis
Casting
 : Deborah Aquila et Mary Tricia Wood
Musique originle : Carter Burwell
Monteuse : Nancy Richardson
Chef décorateur : Dan Bishop
Design : Gene Serdena
Costumes : Wendy Chuck
Coiffure : Mary Ann Valdes

Production : Summit Entertainment (U.S.A.) et Maverick Films (U.S.A.)
Distribution : SND

Relation presse : Delphine Olivier

INTERNET

Le site officiel : http://www.twilight-lefilm.fr/


Images © SND - Tous droits réservés



Bruno Paul
Cécilia Jamart
11 janvier 2009



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