Yuzu et Hassaku
Yuzu se retrouvait à la rue à la mort de sa mère. Mais sa grand-mère, directrice du conglomérat Shirayuki, en a décidé autrement. Elle veut que la jeune fille lui succède à la tête de son entreprise. Elle lui assigne comme garde du corps et conseiller son beau majordome Hassaku. Yuzu n’est vraiment pas préparée à passer d’une vie simple à une vie de richesse, avec toutes les contreparties désagréables qui l’accompagne : hypocrisie, jalousie, haine, tentative d’enlèvement. Rien ne lui sera épargné. Le pire, c’est l’attitude d’Hassaku. La jeune femme est loin d’être insensible au charme du jeune homme, toujours là au bon moment. Mais celui-ci a créé une barrière entre eux, justifiant chacun de ses actes comme étant un ordre de sa grand-mère. Yuzu réussira-t-elle à lui avouer son amour ?
Iyo et Haruka
Yuzu sera vite mise devant la réalité de sa nouveau condition. Et ce sera celui qui devait hériter de la succession à la tête des entreprises Shirayuki qui va lui remettre les idées en place. Il s’appelle Iyo Hayashibara... Non en réalité il se nomme Haruka... En fait le jeune Iyo fut enlevé par le père que son meilleur ami Haruka, puis rendu à ses parents. De santé fragile, il échangea sa place avec le jeune Haruka qui devenait ainsi son larbin, son serviteur devant faire à sa place tout ce qu’il souhaitait en son nom. Il prit un malin plaisir à jouer sur cette double identité pour humilier Yuzu. Mais c’était compter sans la persévérance de la jeune fille et la relation des deux jeunes hommes est bien plus compliquée qu’il n’y parait.
Les fiançailles
Dans le tome 3, Yuzu se voit confier l’organisation d’une campagne promotionnelle d’une salle spécialisée dans la célébration de mariage. Le scénariste qu’elle doit convaincre de travailler sur le spot de pub est un génie, mais comme tout génie, un peu spécial : s’il réussit magnifiquement à faire passer des sentiments dans ses spots, il est à l’origine un cinéaste de film d’horreur. Yuzu va devoir convaincre ce sinistre personnage de réaliser cette promotion. Mais le choix de ce scénariste est loin d’être innocent de la part de sa grand mère.

Dallas au pays du Soleil Levant
“Big Bang Venus” est un shojo manga dans la pure tradition. Dessins de personnages longiformes, à la limite de l’anorexie. De magnifiques fleurs accentuent les scènes très romantiques ou introduisent un nouveau caractère. Donc plutôt classique, quoi.
Mais même si le fond du scénario est sans grande originalité – la jeune femme devenant riche par hasard et se montrant bien dégourdie au final -, la narration est très agréable et Takako Shigematsu a su se créer un petit univers tout à fait sympathique. D’abord son trio amoureux qui tourne au quatuor dans le 3ème tome, que de prétendants pour la pauvre Yuzu ! Ensuite, la jeune héroïne est parfaitement mise en valeur sans trop nous la jouer Candy Candy, mais plutôt sur un ton style wonder-woman toujours prête à relever un défi sans s’apitoyer sur son sort.
Et même un malade de “Saint Seiya” de mon espèce n’a pu rester insensible aux aventures de Yuku. Alors pourquoi pas vous, chers lecteurs ?
Big Bang Venus (T1 à 3)
Auteur : Takako Shigematsu
Traducteur : Nicolas Pujol
Éditeur : Taifu comics
Dépôt légal : juillet, septembre et novembre 2008
Format : 115x170 mm
Pagination : 192 pages
Prix public : 6,95 €
Numéro ISBN : 2-3518-0265-6 ; 2-3518-0267-0 ; 2-3518-0282-3
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