Blackjack, le chirurgien marron qui œuvre contre de colossales fortunes est de retour et fait de nouveau des prouesses.
Le premier récit nous présente une chanteuse à succès que notre héros semble bien connaître, au grand dépit de la jeune Pinoko qui ne veut pas entendre parler d’autres femmes dans l’entourage de son homme.
La deuxième histoire, plus violente, nous fait côtoyer le milieu des combattants de free fight avec deux frères aux attitudes diamétralement opposées quant à leur rapport à leur discipline d’art matial.

Il faut avouer que le pari de reprendre le personnage était bien audacieux de la part de Masayuki Taguchi mais il s’en sort plutôt pas mal.
Ne cherchant pas à singer le maître, il adopte un style tout en souplesse, au trait fin et détaillé.
Cela va parfois jusqu’à la surcharge d’éléments mais le graphisme est agréable.
Les récits sont dans l’esprit d’humanisme conforme à ce que l’on peut attendre d’une telle série et les séries d’hommage aux personnages des différentes séries de Tezuka sont des clins d’œil amusants.

Black Jack Neo (T1)
 Scénario : Masayuki Taguchi
 Dessin : Masayuki Taguchi
 Lettrage et maquette : GB One
 Traduction du Japonais : Jacques Lalloz
 Adaptation et correction : Adeline Fontaine
 Scan et retouche : Darwin Prod
 Supervision graphique : Saloua Okbani, Nohémie Szydlo
 Couverture : din
 Editions : Asuka
 Dépôt légal : Août 2008
 Format : Broché, noir et blanc, avec jaquette
 Pagination : 196
 ISBN : 978-2-8496-5462-0
 Prix public : 7.95 €

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