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Le cyberespace de l'imaginaire




Utopiales 2008 - ze end
Comment les choses se terminent.

Bademoude was here ?



Vivre un festival est une expérience souvent étonnante, parfois détonante et toujours surprenante (ce magnifique rythme ternaire est là pour vous prouver que nous sommes encore opérationnels malgré la fatigue).

La chose est simple. De jour en jour tout se ressemble un peu, on s’ennuie de temps en temps et on s’amuse souvent.

Certes les conférences et tables rondes ne sont pas systématiquement intéressantes, soit parce que les participants ne sont pas assez motivés par le sujet soit parce qu’ils n’ont pas beaucoup de choses à dire et attendent poliment la fin de leur passage sur scène.

Au contraire, on peut assister à des rencontres assez réjouissantes, comme celle tournant autour des « Univers virtuels et réseaux dans le cinéma » qui offrait un panorama, malheureusement trop rapide, des rapports entre cinéma, ville, virtualité et humanité.

Les auteurs et invités sont toujours très accessibles, aussi bien lors des nombreuses séances de signature, qu’à proximité du bar.

Parce que s’il est facile de critiquer les défauts du festival on ne peut que se réjouir de le voir tenter une ouverture plus grande encore vers les sphères de l’imaginaire qui ne sont pas science-fictives au sens strict.

Ainsi le concert de Donjon de Naheulbeuk devant une foule dense et enthousiaste avait de quoi étonner les amateurs de hard-science.

Parce que finalement c’est pour cela que les Utopiales sont une réussite : Kent peut chanter dans une salle tandis que William Gibson fait une conférence. Au même moment des rôlistes costumés s’éclatent dans leurs mondes imaginaires non loin de fanatiques du Rubik’s cube. Plus loin la foule se presse dans les rayons de la librairie qui offre un panorama splendidement tentateur des littérature de l’imaginaire (penser à cacher la carte bleue).

Plus loin encore, Bademoude (qui fait honteusement croire qu’il n’est pas sur le festival, mais je persiste : je l’ai vu, reconnu et identifié. Pas seulement par l’odeur) se lance dans une longue mélopée reprenant l’ensemble des titres de Robin Hobb, à demi-nu, devant une foule pantelante.

Les Utopiales 2008 sont une réussite. L’année prochaine le festival fêtera ses dix ans. Nous y serons.


Etienne Barillier
2 novembre 2008



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