Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Stargate, la porte des étoiles
Film franco-américain de Roland Emmerich (1994)
sortie nationale le 1er février 1995

****



Genre : science-fiction exploratoire
Durée : 2h01

Avec Kurt Russell (Colonel Jack O’Neill), James Spader (Dr Daniel Jackson), Jaye Davidson (Râ), Viveca Lindfors (Catherine), Alexis Cruz (Skaara), Mili Avital (Shauri), John Diehl (Lieutenant Kawalsky)

Egypte 1928 : au cours de fouilles, sur le site de Gizeh, un gigantesque anneau d’origine inconnue est mis au jour. Sa texture est ultra-résistante et les inscriptions qui l’ornent sont écrites dans un langage inconnu, totalement incompréhensible.
En 1994, 66 ans plus tard, le Docteur Samuel Jackson est invité, après l’une de ces conférences sur l’Egypte ancienne, à se rendre sur le site où est entreposé l’artefact.
A contre-courant des méthodes traditionnelles, il reprend et corrige la traduction, effectuée par les scientifiques militaires. Les hiéroglyphes figurant sur ce qui ressemble à un portail expliquent qu’il s’agit d’un appareil, une technologie inconnue. De plus, il découvre les coordonnées d’une planète lointaine. Tout semble indiquer que ce portail, enfoui au cœur d’une montagne, n’est autre qu’une porte : une porte des étoiles.
Quoi de plus pour éveiller la curiosité de l’être humain ? Une porte vers un monde inconnu, certainement oubliée par ses concepteurs, à moins qu’ils n’aient disparus !
Mais les militaires y voient également un passage vers la Terre, un moyen d’invasion dont, bien entendu, il faut se protéger.
Une expédition militaire est donc envoyée par la porte, avec à sa tête le Colonel O’Neill. Si le docteur Jackson les accompagne en tant que linguiste et conseiller scientifique, l’exploration n’est pas l’unique objectif de la mission. L’équipe du Colonel O’Neill transporte avec elle une bombe nucléaire pour détruire la porte si le besoin s’en fait sentir.

C’est de nouveau à l’association Roland Emmerich / Dean Devlin que nous devons cette histoire d’aventure exploratoire.
Ils reprennent le thème de la découverte d’un artefact, d’origine inconnue, qui dénonce la visite et le séjour d’une forme de vie extra-terrestre sur la Terre.
Mêlant astucieusement les mythes et croyances de l’Egypte ancienne à leur récit, Emmercih/Devlin nous présente RÂ, le dieux égyptien, sous l’identité d’une créature Alien nommée Go’auld : une sorte de parasite nécessitant un corps pour lui servir d’hôte.
RÂ, en son temps, avait élu domicile sur Terre utilisant les êtres humains pour survivre et se reproduire. Mais lorsque la révolte se mit à gronder contre lui et son armée, il préféra quitter momentanément la Terre et en profiter pour créer, sur d’autres mondes, de nouvelles colonies humaines, à l’image de la planète Abydos, dont il est question ici.
Après son départ, le peuple d’Egypte a enterré la porte pour empêcher son retour.

Film d’action sur fond de grand espace, Stargate est servit par un bon casting, des décors et des costumes somptueux. Les effets spéciaux, sidérants à souhait, ne sont pas en reste. En effet, outre la porte des étoiles, le système de téléportation à courte distance reste un must dans ce type d’appareillage.
Sans être un chef d’œuvre du genre, Stargate n’en est pas moins un bon spectacle de science-fiction.
Idée au potentiel inexploitable dans un simple film, Stargate verra sa carrière se poursuivre dans une série télévisée, Stargate : SG1, adaptée par un autre duo, télévisuel cette fois-ci, en les personnes de Jonathan Glassner et Brad Wright (à qui l’on doit également la cure de jouvence d’Outer limits avec Au-delà réel, l’aventure continue

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Stargate

Réalisation : Roland Emmerich
Scénario : Dean Devlin Roland Emmerich

Producteurs : Dean Devlin, Oliver Eberle, Joel B. Michaels
Coproducteur : Ute Emmerich
Producteur exécutif : Mario Kassar
Producteur associé : Peter Winther

Photographie : Karl Walter Lindenlaub
Montage : Derek Brechin, Michael J. Duthie
Musique : David Arnold
Direction artistique : Frank Bollinger, Peter Murton
Costumes : Joseph A. Porro
Casting : Paula Rosenberg, April Webster
Décors : Holger Gross
Steven Alesch, Jim Erickson, Dorn Merrill Kennison, Chris Lisoni, Louis Medrano, Kelly Thompson
Maquillages : Stuart Artingstall, Lisa Collins, Greg Nelson
Effets spéciaux : Thomas Boland, John P. Cazin, Amanda Cerney, Jeffrey Diamond, Kit West, William Powlowski, Diana Walczak

Production : Le Studio Canal+, Carolco Pictures, Centropolis Film Productions, Journal Film
Distribution : Metro-Goldwyn-Mayer


Bruno Paul
12 novembre 2001



JPEG - 12.1 ko



JPEG - 6.6 ko



JPEG - 2.9 ko



JPEG - 3.3 ko



JPEG - 2.4 ko



JPEG - 2.5 ko



JPEG - 3.5 ko



JPEG - 4.3 ko



JPEG - 10.1 ko



Chargement...
WebAnalytics