Synopsis
Par définition génétique, le Barbare réfléchie peu et tue beaucoup. Cela ne signifie pas qu’il ne ressent rien. Il est émotif (sisi ça arrive : Quand il fracasse une tête et que la cervelle gicle partout ça le rend tout chose) C’est ainsi que Conan, Le Barbare par excellence, va détruire ses ennemis jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus selon un scénario qui le place ici encore comme le défenseur des gentils.
Le Test
Gameplay
Ne cherchez pas l’innovation, on la joue comme dans Tomb Raider au détail près que les armes à feu sont remplacées par des épées massives et des haches de guerre du genre de celles qui déclenchent un séisme quand elles tombent au sol. Conan peut aussi changer d’arme en ramassant celle d’un ennemi, en prendre une deuxième pour le style ou bien récupérer celle d’un chef, une bien massive à deux mains, pour faire encore plus mal même si les attaques sont de ce fait un peu plus lentes. Les nombreux ennemis sont hargneux, ils attaquent en groupe et voltigent en groupe également. Rapidement des chefs s’en mêlent et on en vient à moins rentrer dans le tas pour parer les coups avant d’en asséner de plus mortels. Seuls les lions et les gros Monstres type Boss de fin de niveau nous embêtent vraiment. (Ndla : Oui les lions sont pas si facile qu’on le pense à éliminer.) Quant aux Boss, justement, ils sont de plus en plus délicats à abattre suivant le niveau et c’est toujours un plaisir de suivre les instructions pour les achever. En effet dès qu’on a bien attaquer la barre de santé, on est amené comme dans God Of War à exécuter une série de combinaisons de touches sur la manette pour en finir. Le manque de précisions et de rapidité punit le faible et lui fait reprendre tout à zéro. Par Crom, il n’y a pas de place pour les mauviettes.
Design
Bien qu’il ne soit pas doté des plus récentes avancés technologiques concernant les graphismes, on ne s’en plaindra pas. Peu de finitions, quelques bugs de collisions par-ci, par-là. Pas de quoi empêcher le Barbare de défoncer des portes (quand c’est pas des crânes), prendre rochers et gros tonneaux pour les balancer sur qui n’en veut et même prendre une buche d’un feu de camps pour incendier les huttes des ennemis et ainsi brûler vif ceux qui n’ont pas eu le temps de sortir. Vous l’avez compris, tout va dans le sens de ce qu’aime faire Conan : « Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes. » (Cf. une des 4 répliques de Schwarzy dans le film)
Coté visuel, la caméra est quelques fois inadaptée dans des endroits où notre héros musclé et huilé disparait du champs de vision. Coté bande son, on regrettera de ne pas avoir le doublage rauque et puissant de la voix française de Gouvernator. La Vf doit se contenter d’une version un peu trop sitcom. Dommage. Il en va de même pour l’environnement musical assez inégal. Selon le niveau, il favorise l’immersion dans cet univers d’Heroic Fantasy cruel et sanglant ou pousse à la pause prolongée.
Verdict
Malgré ces petites imperfections, Conan est correctement bourrin et l’on élimine, fracasse, mutile, décapite les ennemis à la chaine. Bref un pur moment ultra-jouissif de massacre en règle pour le barbare qui sommeille en nous. Un défouloir ludique dans un environnement simple qui aurait mérité une plus belle finition comme le grosbilliste Heavenly Sword dont les décors sont somptueux mais l’héroïne bien moins huilée.
(Ndla : là aussi, dommage)
Fiche Technique
Éditeur : THQ
Genre : Action
Sortie : 28 septembre 2007
Nombre de joueurs : 1
Multi : non
Support : Ps3, Xbox 360
Public : PEGI 18+
Durée de vie : environ 10h.
Par Ludo
