Le richissime play-boy, génial inventeur et fournisseur d’armement Anthony Stark est pris au piège dans la jungle asiatique : ayant reçu un éclat près du cœur, il n’a plus que quelques jours à vivre et le despote gradé ennemi lui promet une intervention chirurgicale en échange de son travail.
Peu enclin à croire le fourbe, notre héros va, à l’aide d’un autre scientifique de haute volée, inventer une armure de fer lui permettant de repousser le rapprochement de l’éclat de shrapnell de son cœur. Elle sera également dotée d’armements afin de pouvoir s’enfuir de la prison où ils sont maintenus.
C’est ainsi que naît Iron Man !
Le succès est total et une fois revenu aux USA, Tony Stark garde l’identité de l’homme de fer secrète, gérant ainsi une double voire triple vie : super-héros, play-bo et industriel inventeur.
Les adversaires vont se succéder bien entendu tout comme les soucis : de cœur notamment mais aussi politiques avec la menace de son empire industriel, support principal de l’armement du pays.
Avec Iron Man, Stan Lee a créé un super-héros mythique, qui permettra d’expliquer bien des inventions ou attirail futuriste utilisés dans l’univers Marvel.
Au niveau du concept du personnage, sa surpuissance lorsqu’il est équipé avec des gadgets qui peuvent évoluer au fil du temps, sa capacité énergétique limitée ainsi que les attaques foudroyantes de douleur qu’il subit lorsque le shrapnell se fait pressant composnet un super-héros intéressant.
Mais la nécessité de jouer le play-boy sans pouvoir véritablement se lier à ses conquêtes (du fait notamment de la cage thoracique de son armure qu’il doit garder en permanence et du danger auquel il est continuellement confronté au cours de ses combats) renforce l’aspect tragique du personnage. Ses faiblesses qui contrebalancent tous les avantages et atouts dont il bénéficie dans la vie le rendent également plus humain.
A noter dans les curiosités parmi les ennemis un certain Docteur Strange, personnage totalement différent de notre sorcier suprême bien connu, ainsi qu’une race sous-marine autre que celle connue par ailleurs, et un Epouvantail acrobate.
Sinon apparaissent dans ces numéros pour la première fois le charismatique Mandarin, la Veuve Noire, Œil de Faucon, la Dynamo Pourpre, la Licorne, entre autres…
Cléopâtre fait elle aussi un passage éclair dans la série.
Le graphisme dans ces débuts est essentiellement assuré par Don Heck, qui confère une vraie élégance aux scènes de personnages humains, lorsqu’il s’encre lui-même notamment, même s’il est moins heureux dans les scènes de combats.
Des passages éclair de Jack Kirby ou Steve Ditko ne font pas le poids au niveau élégance.
Cela se dégrade un peu par la suite du fait de l’encrage plus gras.
L’armure subit bien des évolutions et atteint relativement rapidement la rouge et or la plus connue.
Essential Iron Man (T1)
Couverture : Bruce Timm
Couleur couverture : Steve Buccelato
Scénario : Stan Lee, Larry Lieber, R. Berns, N. Korok, Al Hartley
Dessin : Don Heck, Jack Kirby, Steve Ditko
Encrage : Don Heck, Dick Ayers, P. Reinman, Chic Stone, Mickey Demeo, V. Colletta, Wally Wood
Lettrage : Art Simek, Duffi, Marty Epp, E. Thomas, Sam Rosen, Ray Holloway
Marvel Essential design : John « JG » Roshell of Comicraft
Book designer : Jeof Vita
Collections editor : Jeff Youngquist
Reprint assistant editor : Cory Sedlmeier
Editions : Marvel
Collection : Essential
Dépôt légal : Second printing, 2002
Récits originaux : Tales of Suspense #39-72
Copyrights : 1962-1963-1964-1965-2002
Format : Broché, noir et blanc
Langue : Anglais (US)
Pagination : 512 pages
ISBN : 978-0785110026
Prix public : $14.99 US