Genre : Fantasy en images de synthèse pour tous petits
Durée : 1h35
Avec les voix de Jim Carrey/Danny Boon (Horton), Steve Carell (Le maire de Zouville), Carol Burnett (Madame Kangourou), Will Arnett (Vlad), ….
Les Studios Blue Sky (« L’Age de Glace », « Robots », …) sont de retour avec l’adaptation d’un classique de la littérature enfantine anglo-saxonne, « Horton Hears a who ! » du génialissime Docteur Seus L’histoire, destinée au très jeune public, narre les aventures de Horton, un sympathique éléphant, curieux et bavard, dont les principales occupations sont d’observer les merveilles du monde et d’animer une classe nature pour partager son savoir et ses réflexions, avec les plus jeunes pensionnaires de la jungle de Nool. Les mamans voient son initiative d’un très bon œil. Les cours prodigués par l’éléphant sont l’occasion de vaquer à leurs occupations sans avoir leurs petits dans les pattes. Enfin, jusqu’au jour où Horton affirme avoir entendu une voix sortir d’un minuscule grain de poussière, passé à proximité d’une de ses immenses oreilles. Madame Kangourou, dont le fiston ne quitte jamais la poche ventrale et ne peut donc assister aux leçons de choses du pachyderme, cri immédiatement aux sornettes. Horton a beau expliquer que si elle se trouvait loin dans l’espace, notre planète lui apparaitrait aussi insignifiante qu’un grain de poussière, madame Kangourou ne veut rien entendre et menace même de détruire la poussière si l’éléphant n’entend pas rapidement raison. Puisqu’il en est ainsi, fini la classe nature. Horton sait qu’il n’est pas fou. Il est même parvenu à communiquer avec le maire de Zouville, la cité microscopique bâtie à la surface de son grain de poussière. Zouville et ses habitants sont en danger et Horton est décidé à tout tenter pour les sauver.
Bon, vous l’aurez compris, « Horton » s’adresse clairement, voire même exclusivement, au jeune public. Pédagogique, il confronte nos chères têtes blondes aux notions d’infiniment grand et d’infiniment petit. On pourrait même s’interroger, à l’instar de Madame Kangourou, sur l’impact de cette fable au quotidien. Il ne faudrait pas, en effet, qu’à chaque passage de plumeau, maman soit accusé du génocide du peuple zou. Certes, il y a toujours la solution extrême de leur montrer un documentaire sur les acariens après la séance, mais de la fable humaniste au film d’horreur, il y a un pas que je ne vous sens pas franchir. Mais, je m’égare. Revenons à nos moutons, ou plus exactement à notre éléphant.
Si le savoir faire de Blue Sky, pour donner vie à des créatures de synthèse très attachantes, n’est plus à démontrer, on (les adultes) est une nouvelle fois frustré par le manque d’intention apporté aux décors et aux arrières plans, même si cela contribue au charme du film et constitue la marque de fabrique du studio. Ce petit pinaillage effectué, il faut se rendre à l’évidence. « Horton » est une nouvelle réussite dont les facéties vont assurément réjouir nos petits bouts.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jimmy Hayward, Steve Martino
Scénario : Ken Daurio et Cinco Paul d’après le livre de Dr. Seuss
Producteur : Bob Gordon
Producteurs exécutifs : Audrey Geisel, Christopher Meledandri, Chris Wedge
Musique originale : John Powell
Montage : Tim Nordquist
Direction artistique : Thomas Cardone
Directeur de production : Jeannine Berger
Son : Randy Thom
Effets visuels : Kirk Garfield
Production : Blue Sky Studios, Twentieth Century Fox Animation, Twentieth Century-Fox Film Corporation
Distribution : Twentieth Century Fox
Relation presse : Alexis Rubinowicz, Cécile Rebbot pour la 20th Century Fox
LIENS YOZONE
La bande annonce (vf)
L’interview d’Horton
L’interview de Katie
INTERNET
Le site officiel : http://www.horton-lefilm.com