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Reiko The Zombie shop (T2, 3 & 4)
Mikamoto Rei
Doki Doki

Reiko, la marchande de Zombie revient dans les parages histoire de régler un peu les affaires en cours.



Tout d’abord, elle doit s’occuper de la tueuse de petites filles qui se révèle être elle aussi une marchande de zombies, convoquant des monstres plus effrayants et meurtriers les uns que les autres. Et ceci sur un tome et demi s’il vous plaît ! Il faut avouer que la majorité de cette histoire ressemble à un simili Dragon Ball Z avec des combats entrecoupés d’échanges verbaux parfois douteux qui s’étirent sur des dizaines et des dizaines de pages.

Ensuite, Reiko se retrouve sur le chemin de tueurs divers et variés, certains inspirés du bestiaire fantastique classique et règle les problèmes à sa façon.

Bon, bon, bon. On ne peut pas vraiment dire que l’on sorte un peu plus « quoi que ce soit » en refermant ce manga. Une chose est sûre, l’auteur se fait plaisir comme pas permis. Il se dessine des minettes en culottes et petites jupettes, sans parler des poitrines explosives, dans des situations les plus gores possibles. Car pour saigner, ça saigne. Les membres sont tranchés à longueur de pages et les trames sont si bien réussies qu’on les croirait presque rougeoyantes. Les têtes sont arrachées, les viscères déchiquetés, les yeux énucléés, les cerveaux explosés, bref, pour les amateurs de gore, la soupe est servie.

Mais finalement, au fil des histoires, on ne retient pas grand-chose car elles sont prétextes à cette débauche de sang. Les sujets sont même limite débilitants. Ce n’est pas étonnant si la première histoire hors grande poursuite de la tueuse d’enfants commence comme un conte autour d’un feu de camp (bon là c’est une chambre de filles). L’auteur est un fan de slasher movie, il cite d’ailleurs Jason Voorhies, de fantastique qui saigne avec loups garous et tout le tremblement, de petites pépés et doit se rappeler des lectures de pulps revisités comme Les Contes de La Crypte. L’ambiance donnée est alors claire et compréhensible.

Ces tomes 2, 3 et 4 expliquent donc pourquoi beaucoup de gamins et gamines de 11 et 12 ans envoient des fan art de Reiko. Malgré l’hémoglobine et la violence graphique, on se retrouve dans un manga de « gore pour rire ». Ici, pas vraiment de sadisme de la part des personnages ou d’intention malsaine. Les méchants sont méchants et aiment charcler à tour de bras, c’est leur raison de vivre mais sans plan machiavélique en dehors d’être maître du monde, mais ça c’est d’un commun. Et les gentils, ils finissent à la moulinette, et je me souviens que ça me faisait marrer. Et n’oublions pas que les slashers sont des produits religieux par excellence malgré eux car ceux qui font l’amour ou des choses vilaines finissent sous la hache du tueur. Hé oui, c’est dur mais c’est comme ça.

REIKO explore les mêmes plates bandes et plaira donc aux amateurs du genre très basique. Les autres, ne perdez pas de temps, il y a plein d’autres mangas sanglants qui visent un peu plus haut.


Reiko The Zombie Shop T2, 3 & 4
- Série : Reiko The Zombie Shop
- Scénario : Mikamoto Rei
- Dessin : Mikamoto Rei
- Éditeur : Bamboo
- Collection : Doki Doki
- Dépôt Légal : juillet 2007, septembre 2007 & novembre 2007
- Format : 11,5x17,5 cm
- Pagination : 208 pages noir et blanc
- ISBN : 978-2-35078-353-6 ; 978-2-35078-354-3 ; 978-2-35078-355-0
- Prix public : 6,50€




Michael Espinosa
13 février 2008




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