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Day Watch
Film Russe de Timur Bekmambetov (2006)
23 janvier 2008

**



Genre : Heroïc-fantasy
Durée : 2h05

Avec Konstantin Khabensky (Anton), Mariya Poroshina (Svetlana), Vladimir Menshov (Guesser), Galina Tyunina (Olga), Viktor Verzhbitsky (Zavulon), Zhanna Friske (Alisa), Dmitry Martynov (Yegor), Valeri Zolotukhin (le père de Kostya), Aleksei Chadov (Kostya)

Comme son nom l’indique « Day Watch » est le second volet du blockbuster trilogique russe de Timur Bekmambetov, inspirée des romans à succès de Sergei Lukyanenko et Vladimir Vasiliev. Prenant la suite de « Night Watch », là où ce dernier nous avait laissé, « Day Watch », comme son prédécesseur, profite d’une introduction médiévale Heroïco-Fantasyste qui installe les nouveaux enjeux de la guerre entre les forces de l’Ombre et celles de la Lumière en lui donnant suffisamment d’autonomie pour être vu par tous, y compris par les fantasticophiles qui avaient fait l’impasse sur le premier film.

Cette fois, les deux clans, ou du moins « Les Autres », c’est-à-dire leurs représentants dans notre monde, sont à la recherche d’une craie magique capable de changer le cours des événements. Parallèlement à cela, un membre des « Day Watch » vient d’être assassiné et Anton, le héros du premier film, toujours à la recherche de son fils qui a rejoint le côté obscur, est rapidement pointé du doigt par les day watchers. La trêve précaire entre Ombre et Lumière est en danger. Avec Svetlana, son équipière, le night watcher se lance, à son tour, sur les traces du vampire meurtrier. Ses investigations lui permettent de mettre à jour un terrible complot fomenté par Zavoulon, le grand sorcier à la tête du Day Watch, et d’obtenir le soutien de Guesser, le commandant du Night Watch, pour poursuivre coûte que coûte son enquête et empêcher l’apocalypse.

Je n’avais personnellement pas aimé « Night Watch ». En raison de sa narration bordélique, de sa mise en scène épileptique et surtout à cause de sa laideur formelle. Si sur ces deux premiers points, « Day Watch » s’avère tout autant confusionnel, sur le plan esthétique, ce deuxième opus se montre beaucoup plus agréable à regarder. Du prologue, l’attaque d’une forteresse perse par une horde de guerriers mongols dont les destriers transpercent les remparts de pierre, à la destruction de la capitale russe, « Day Watch », exception faire de son épilogue, est avant tout un déluge d’effets spéciaux dont il est ardu de suivre l’intrigue. Il faut dire que Timur Bekmambetov n’hésite pas à passer de l’Heroïc-fantasy, au polar fantastique, de la comédie romantique déjantée (Anton dans un corps de femme découvre que sa partenaire en pince pour lui) à la tragédie familiale (Le père trahi par son propre fils membre du camp adverse), et à recycler, pour son propre compte, certains morceaux de bravoure visuelle (comment ne pas penser à Matrix quand l’assistante de Zavoulon, au volant d’un bolide rouge, s’engage à fond la caisse sur la paroi de verre d’un gratte ciel et fini sa course dans le bureau de son patron) des blockbusters du cinéma made-in-USA.

A voir uniquement si vous vous sentez l’âme slave imbibée de vodka et l’envie de vous en prendre plein la gueule.


FICHE TECHNIQUE

Titre original : Dnevnoy dozor

Réalisation : Timur Bekmambetov
Scénario : Timur Bekmambetov et Alexander Talal d’après le roman de Sergei Lukyanenko et Vladimir Vasiliev

Producteurs : Konstantin Ernst, Anatoli Maksimov
Producteur associé : Adam F. Goldberg
Producteur exécutif : Natela

Musique originale : Yuri Poteyenko
Image : Sergei Trofimov
Montage : Dmitri Kiselev
Création des costumes : Varvara Avdyushko
Son : Tim Walston
Effets spéciaux : Pavel Perepyolkin
Effets visuels : Tim Jacobsen, Vladimir Leschinski, Andrew Mesniankian, Aleksandr Gorokhov, Johnny Wilson
Cascades : Dzhaidarbek Kunguzhinov

Production : Bazelevs Production, Channel One Russia, TABBAK
Distribution : 20th Century Fox

Relation presse : Laurence Granec, Karine Ménard

INTERNET

Le site officiel : http://www.daywatch-lefilm.com



Bruno Paul
21 janvier 2008



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