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Aliens vs Predator : Requiem
Film fantastique américain de Colin & Greg Strause (2007)
2 janvier 2008

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Genre : Science-fiction
Durée : 1h34
Film interdit au moins de 12 ans

Avec : Steven Pasquale (Dallas), Reiko Aylesworth (Kelly O’Brien), John Ortiz (Sheriff Eddie Morales), Johnny Lewis (Ricky), Ariel Gade (Molly), Kristen Hager (Jesse), Sam Trammell (Tim), Robert Joy (Col. Stevens), David Paetkau (Dale), Tom Woodruff Jr. (Alien), Ian Whyte (Predator), Chelah Horsdal (Darcy), Meshach Peters (Curtis), Matthew A. Ward (Mark), Michal Suchánek (Nick)

Là où Predator passe, l’Alien trépasse, et ce qui valait pour le premier vaut pour le second.

Dans une forêt, non loin d’une petite bourgade du Colorado, un père est en train de chasser avec son jeune fils. Soudain, une ligne de feu fend le ciel et vient s’écraser au milieu des bois. Père et fils s’approchent du vaisseau crashé, quelques buissons bougent, une présence autour d’eux. Non !
Plusieurs !
Les rôles s’inversent, les chasseurs deviennent gibier, rapidement encerclés par une horde d’embryons d’Aliens en quête de corps incubateurs. Cinq minutes de film : deux morts.
La suite du film confirme la logique des morts et coups de feu exponentiels.

Dans le premier opus d’« Alien versus Predator », les humains étaient d’une affligeante inutilité. Rassurez-vous, dans le second ils le sont tout autant.
Les hommes et la civilisation ne semblent être là que pour contextualiser la lutte. Une manière de dire : “Vous avez vu Alien dans le futur, Predator dans le passé, la lutte se passe de nos jours !”
Les frères Strause croisent deux films : « Alien Vs Predator » et « Aliens Vs humains Vs Predator ».
Résultat : une boucherie sans nom et sans intérêt.

Et pourtant, le film est réussi techniquement, mais la narration désastreuse détruit ce qui aurait pu être le maillon puissant d’une saga réunissant deux grands mythes du cinéma (« Alien » et « Predator »).
La réalisation est nerveuse, frénétique même par moment. Quelques idées intéressantes permettent tout de même quelques frissons, comme le fait d’occulter certaines morts pour n’en montrer que les traces (une giclée de sang sur les vitres), cette mitonomie visuelle qui contraste avec l’hyperbole générale de violence ne rendant que plus atroce la mort de l’adolescent.

Côté protagonistes, c’est tout aussi décevant, aucun(e) n’atteint le charisme et la profondeur de la belle Helen (Ripley), tout au plus quelques bonnes poires.

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Colin Strause & Greg Strause
Scénariste : Shane Salerno
D’après les personnages créés par : Dan O’Bannon, Ronald Shusett, Jim Thomas, John Thomas

Producteurs : Robbie Brenner, John Davis, David Giler, Walter Hill
Producteur exécutif : Paul Deason, Robbie Brenner

Photographie : Daniel C. Pearl (Daniel Pearl), Joel Ransom
Musique : Brian Tyler
Décors : Andrew Neskoromny
Costumes : Angus Strathie
Maquilleuse : Jayne Dancose
Son : Patrick Ramsay
Marionnettiste : Adam Behr
Cascades : J.J. Makaro
1er assistant réalisateur : Lars Winther
Monteur : Dan Zimmerman

Production : 20th Century Fox (USA), Davis Entertainment (USA)
Distribution : 20th Century Fox (USA), Twentieth Century Fox France (France)

Presse : Alexis Rubinowicz, Cécile Rebbot (Fox, France)

SITE INTERNET :

http://www.avp-r.com (en anglais) & http://www.avp-r.com/FR (en Français)



Gianni Zablot
2 janvier 2008



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