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Adèle Blanc-Sec et Le Labyrinthe infernal
(Casterman - octobre 2007)
Jacques Tardi

Adèle revient en octobre pour une nouvelle extraordinaire aventure.
« Le labyrinthe infernal » sonne donc le retour de la plus célèbre héroïne de BD de Tardi (si on met de côté Paris, bien entendu !), toujours avec ce sens intense du roman-feuilleton que l’auteur aime à défendre.



Paris grouille-t-il ?

En cet autômne encore doux, plusieurs formules s’offrent à vous pour mieux retrouver ce Paris grouillant de monstres, de savants fous, de sinistres monte-en-l’air et autres flics bas du képi.

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Fiction, cauchemar ? Adèle sur les toits rougeoyants de Paris.

Et si, dès la première planche, Adèle crie, juchée sur les toits de Paris : « Oh non ! On ne va pas éternellement recommencer les mêmes bêtises ! », ne vous y laissez pas prendre, le feuilleton fantastique continue bel et bien !

Les extraordinaires aventures d’Adèle Blanc-Sec

Cette série de Jacques Tardi est un succès populaire et ce dès les premières déambulations de ses deux héroïnes : Adèle et Paris.

De la première, il a fait une femme de caractère peu à l’image de celles de ce début de XXème siècle. De la seconde, il a fait une maîtresse qui le pousse sans cesse à redessiner ses plus beaux atours.

Souvent, Tardi commence un album d’Adèle par l’évocation d’un monument célèbre de la capitale. Et, soudain, survient le vol d’un monstre sorti d’un autre temps (un ptérodactyle !) ou de la cuve d’un savant au génie douteux.

Le labyrinthe infernal

Dans ce Paris merveilleusement restitué, Adèle, la feuilletonniste qui veut donner à ses lecteurs quelques solides frissons, vit l’incroyable, l’inimaginable, ce mal qu’on pense réservé aux fictions de l’étrange.
Tardi étale Paris de nuit, pavé mouillé, nuit sombre et brouillasseuse, bords de quais sinistres, catacombes et caves où s’invitent expérimentations et crimes odieux.

Octobre 1923, six heures du matin.
L’horreur se lève avec Paris. Chute d’une poubelle sur le pavé mouillé, découverte d’une main humaine dans les détritus. Pendant ce temps, en banlieue, Adèle Blanc-Sec se fait tirer dessus.

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Banlieue parisienne... Adèle y a une sœur. Dans le dialogue de cette vignette, elle évoque un sujet important pour Tardi : la Guerre 14-18.

Un peu plus tard, une limousine se présente devant l’inquiétante usine du docteur Chou, pour une bien mystérieuse visite.
On commence à repérer quelques bobines malsaines, mais d’autres personnages apparaissent comme Lucien Brindavoine (cousin d’Adèle dont Tardi à raconté les éprouvants faits d’armes pendant le premier conflit mondial), son comparse Charles Chalazion persuadé d’un terrifiant complot, Simon Flageolet qui essaie avec grand peine de se suicider et Léon Dandelet, dit “le dentiste”, animé des plus mauvaises intentions...
Et quid du commissaire Laumanne et de ce Minotaure qui semble consommer de l’humain à force étripages ?

Demandez le journal L’Étrangleur !

Tout ce joli monde a rendez-vous pour visiter ce Labyrinthe infernal que Tardi déclinera en deux albums. Mais pour les impatients et surtout les curieux, cette histoire fait également l’objet d’une pré-publication en feuilleton, dans un journal en couleur, format A3 (trois numéros pour chaque tome, tirage unique, également diffusés en librairie).
Le précédent album de Tardi, Le secret de l’étrangleur avait connu une parution en feuilleton, en grand format noir et blanc, largement plébiscitée par le public. L’idée est reprise, belle idée qui colle parfaitement bien à celle de feuilleton populaire du début du siècle. Chaque numéro propose quinze planches de bande dessinée, cette fois en couleur, dans un tirage unique en amont de la commercialisation en album (24 octobre 2007).

Deux numéros sont déjà parus (10 septembre et 9 octobre), le N°3 paraît le 17 octobre et je peux dire toute mon impatience d’en savoir plus sur cette effroyable affaire qui alimente déjà tous les commérages du pavé parisien.

10 albums à gagner sur la Yozone

Fan de Tardi depuis fort longtemps, je suis ravi d’annoncer que la Yozone et les éditions Casterman vous proposeront 10 albums d’Adèle Blanc-Sec (T9) à gagner (du 8 au 14 octobre 2007) et un lot de papeterie contenant un Calendrier Adèle Blanc-Sec 2008 et un Carnet Adèle Blanc-Sec (cette dernière est feuilletoniste et y prend ses notes) qui s’ajoutera pour le premier.

Ce qui est l’occasion d’annoncer ces produits qui sortent aussi en octobre, mais surtout le très gros élan de l’éditeur pour accompagner la série.

Nouvelles éditions pour Adèle

Les huit précedentes aventures d’Adèle Blanc-Sec ressortent en même temps que la nouveauté.
- Adèle et la bête
- Le démon de la tour Eiffel
- Le Savant fou
- Momies en folie
- Le Secret de la salamandre
- Le Noyé à deux têtes
- Tous des monstres
- Le Mystère des profondeurs

Rien qu’à énoncer ces titres, je me retrouve au milieu de ces multiples complots retouvant Adèle se débattant entre sectes diaboliques et savants fou, risquant sa vie entre tentatives de meurtres, d’enlèvements et tant de menaces démentes aux saveurs puissantes de la littérature populaire du début de siècle.

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Duo de sales tronches et de mauvaises intentions...

Ces moments forts seront à revivre sous le trait unique de Tardi, avec son humour noir, la gouaille du populo qui sirote du rouge aux coins des zincs de Paname et le regard moqueur qu’il jette sur la condition humaine.

Tardi et Adèle, on vous adore.


Voir les 6 premières planches


Casterman
- Le labyrinthe infernal (première partie)
- Adèle Blanc-Sec (T9)
- Tardi
- Parution le 24 octobre 2007
- Format : 22,6 x 30,3 cm
- 48 pages couleur
- 10,50 €

L’Étrangleur, 1,95 € le N°


Remerciements aux Éditions Casterman et Tardi pour les images (© 2007).




Fabrice Leduc
7 octobre 2007




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Adèle Blanc-Sec, le cauchemar continue.



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« Oh non ! »



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L’horreur dans une poubelle.



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Le coin du zinc et la rue, la nuit.. du pur Tardi.



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L’ombre du Minotaure ?



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« Adèle et la bête » (Casterman, 1976)



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« Le Mystère des profondeurs » (Casterman, 1998)



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Affaire à suivre dans un prochain N° de L’Étrangleur !



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