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Arthur et les Minimoys (T1)
Patrick Weber, Marc N’Guessan & Syve
Soleil Productions

Les vacances d’Arthur semblent compromises... Un promoteur sans scrupule rêve de saisir la belle maison de sa grand-mère !
Mais que peut faire un enfant de dix ans ? Ni ses parents, indifférents, ni son grand-père, mystérieusement disparu depuis quatre ans, ne peuvent l’aider.
Peut-être pourra-t-il compter sur Alfred, son gros chien plus affectueux qu’intelligent ? À moins que dans la vieille bibliothèque de son grand-père, un ancien grimoire ne lui permette de passer de « l’Autre Côté », au pays des Minimoys. (Soleil)



Bienvenue dans un imaginaire sans limites...

Avec les aventures d’Arthur, Luc Besson exploite au maximum toutes les options commerciales qui lui sont offertes : romans, films, figurines, produits dérivés en tous genres, magazines et BD. Un vrai travail à l’américaine. Mais peut-on le lui reprocher pour autant ? Pour ma part la réponse est non.
Afin de lutter contre les supers productions US et faire perdurer le cinéma français d’origine, il faut emmagasiner du pognon et pour cela, il faut lutter à armes égales. Besson est un des rares scénaristes-producteurs-réalisateurs français qui parvienne à obtenir de bons résultats, qu’il réinvestit dans sa passion du 7ème art. Il faut, donc, l’en remercier, même si ses méthodes déplaisent aux puristes cinéphiles.

Bon revenons à cette BD, un pur produit marketing, son scénario est tout simplement identique à celui du film et, avec plus de 6,5 millions entrées on imagine que tout le monde s’est déjà fait une opinion, inutile donc de revenir dessus. Le dessin de N’Guessan est coloré, assez dynamique et le trait des personnages reste enfantin (même les méchants ont de bonnes bouilles), il respecte ainsi l’esprit du roman et du film.
Si l’œuvre cinématographique touche une population de tous âges, la BD semble cibler un public pré-adolescent et elle risque fort d’être vite dépassée par le périodique qui a la même orientation. Elle ne restera donc pas dans les annales, ce qui démontre bien qu’elle ne possède qu’un intérêt purement mercantile.
Bison 13


Cette BD est prévue en deux tomes qui raconteront très précisément ce qui se passe dans le T1 du roman.
Pur produit marketing, cela se laisse lire et n’en déplaise à ceux qui me connaissent, ce n’est pas désagréable, surtout pour un jeune lectorat... C’est un peu comme une soupe en sachet face à une recette maison. Dans le premier cas, on sait à quoi s’attendre, c’est vite prêt il n’y aura pas de place pour la surprise (enfin la bonne surprise... la mauvaise étant souvent là !), dans le second, on se régale par avance ! Moi, je suis trop vieux pour ces fadaises réalisées sur commande qui prennent du temps à un dessinateur beaucoup plus appréciable sur Aberzen (Soleil). Mais peut-être va-t-il mieux gagner sa vie avec ce taf et pouvoir ensuite nous sortir un truc plus personnel ??? Et on en revient au début de l’article... et à ce très immoral concept que la fin justifie les moyens.
Fab


Arthur et les Minimoys (T1)
- Scénario : Patrick Weber
- Dessin : Marc N’Guessan
- Couleur : Syve
- Éditeur : Soleil
- Dépôt légal : décembre 2006
- Format : 22,5 x 29,7 cm
- Pagination : 46 pages couleur
- ISBN : 2-84946-681-6
- Prix public : 9,45 €


Le site officiel : Arthur et les Minimoys.


Critique : Bison 13
Infos complémentaires : Fabrice Leduc




Fabrice Leduc
Bison 13
30 août 2007




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Une BD pour une nouvelle exploitation de la série créée par Luc Besson, sur une idée originale de Céline Garcia.



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