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Mayam (T4) June, l’Infiniment Bon
Daniel Koller & Stephen Desberg
Dargaud

June Lenny, petit fonctionnaire, envoyé par la Terre sur la planète Mayam, est presque riche. Presque car il lui reste juste à écouler la tête du Dieu Eïam sur le marché intergalactique du bibelot alien !

Problèmes, la mafia locale veut lui faire la peau, l’exportation des denrées (!) locales est interdite et un nouvel ambassadeur terrien se pointe avec la ferme intention de lui pourrir la vie !

Dur de devenir riche et discret dans ces conditions. Surtout quand la tête du Dieu que vous avez planqué dans votre cave se met à zigouiller tout ce qui passe à sa portée ou que quelques autochtones ont décidé de vous diviniser !




La BD n’échappe pas aux règles qui régissent également la littérature ou le cinéma, une œuvre distractive bien foutue repose autant la tête qu’un truc hyper travaillé -mais casse-bonbons au finish.

Stephen Desberg, vieux routier de l’univers scénaristique BD (et créateur des tordantes aventures de « La Vache » chez Casterman avec De Moor ou de séries plus connues comme « Scorpion » et « IRS ») le sait bien. En tout cas, il le prouve sans forcer son talent avec ce « June, l’Infiniment Bon », tome 4 de la série Mayam dont nous ne connaissions pas les précédents volumes (NDLR : voir tout de même sur la Yozone : Mayam T3).

Anti-héros aux ressources certaines, mi-James Bond, mi-Arsène Lupin, June Lenny est un mec presque comme les autres. Un brin arriviste ou voleur et n’hésitant pas à manier le pistolet laser quand cela s’avère nécessaire aussi. Bref, faut pas le chatouiller même s’il devine assez vite les bornes à ne pas dépasser.
Pour le reste, il préfère se la couler douce, essayer de devenir riche et coucher avec quelques super-nanas.

On l’aura compris, cette BD possède tous les attraits d’une aventure SF propre à satisfaire les humeurs d’un public plutôt masculin et adepte d’images sympas. À ce propos, on ne peut que se féliciter du talent de Daniel Koller qui offre quelques positions physico-tactico-sensuelles du meilleur effet.

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Mayan : une série SF délassante à découvrir en 4 tomes (pour le moment, mais ce n’est pas fini).


Mais ce n’est pas tout et convenons-en, cette BD ne serait qu’une petite chose s’il n’y avait que ça. Le bestiaire alien est recherché, les décors d’inspiration monumentale impressionnent, le dessin, la mise en page et la colorisation (Scarlett Smulkowski), plutôt classiques, rendent grâce au scénario. Plus efficace qu’original, l’ensemble fait plus que tenir la route.
Le tout se permet même d’évoquer avec succès quelques grands anciens du Planet Opera comme Jack Vance avec une belle variété de ton qui n’engendre pas l’ennui.

Distrayante, marrante, enlevée, coquine, de la SF comme on aime aussi en lire quand on ne veut pas se faire exploser inutilement ses précieux neurones !


June, l’Infiniment Bon
Série : Mayam (T4)
Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Daniel Koller
Couleurs : Scarlett Smulkowski
Édition : Dargaud, 15-27, rue Moussorgski, 75895 Paris Cedex 18
Site Internet : http://www.dargaud.com et « Mayam » (fiche série éditeur).
Pagination : 48 pages (quadrichromie)
Format (en cm) : 23,5 x 1 x 32,5 (grand, cartonné)
Dépôt légal : mai 2007
EAN : 9 782205 057836
ISBN : 978-2205-05783-6
Prix public : 13€


À lire sur la Yozone : Mayam (T3) Les Ruines de Dieu


© Images : avec l’aimable autorisation des éditions Dargaud (Desberg et Koller pour Mayam.




Stéphane Pons
20 août 2007




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June, l’Infiniment Bon, un tome 4 très agréable et délassant.



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On a beau aimer la tranquilité et les plaisirs sains...



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Une petite baignade peut être risquée !



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Surtout quand on planque du Dieu alien dans sa cave !



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Où que d’étranges créatures ont une dent contre vous (détails).



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