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Didier
Film français de Alain Chabat (1997)
29 janvier 1997


Genre : comédie canino-fantastique
Durée : 1h45

Avec Jean-Pierre Bacri (Jean-Pierre Costa), Alain Chabat (Didier), Isabelle Gélinas (Maria), Lionel Abelanski (Charlie Abitbol), Michel Bompoil (Coco), Jean-Marie Frin (Richard Guerra), Zinedine Soualem (Camel Mimouni), Jacques Vincey (Adolf Skin-Chef), Caroline Cellier (Annabelle), Chantal Lauby (Solange), Josiane Balasko (Madame Massort), Dominique Farrugia (un supporter), Tanino Liberatore (un supporter), Isabelle Alexis (Barbara), Dieudonné (le commentateur Jean), Eric Collado (un videur), Christian Gazio (un infirmier)

La vie est injuste... Prenons le cas d’Alain Chabat : ce gars est un humoriste génial, un comédien hors pair, un excellent présentateur télé, un producteur avisé, un musicien pas si mauvais qu’il veut le laisser croire, un dessinateur inspiré, un scénariste et dialoguiste hors du commun et enfin un réalisateur de talent...
Cet homme là n’a aucun défaut, d’autant plus qu’il est fidèle en amitié et qu’il vieilli bien... En bref, c’est le style de mec qu’on déteste tous tant il est parfait, mais vu qu’il est également extrêmement sympa, ç’est tout bonnement impossible...

Et lorsque ce zigoto se décide à se mettre derrière la caméra pour son premier long-métrage, il réussi une fois de plus l’examen avec brio...

Jean-Pierre Costa, un responsable du recrutement d’une équipe de foot parisienne, se voit obligé de garder Didier, le labrador de son amie Annabelle, durant le voyage aux USA de cette dernière, alors même que son avenir professionnel est compromis par les piètres résultats de l’équipe lors des précédentes rencontres du championnat et qu’il doit a tout prix trouver un nouveau joueur d’exception. Mais sa vie prend une drôle de tournure lorsque Didier « le labrador » devient au cours de la nuit Didier « un mec à poil dans sa cuisine ».
Et le problème est d’autant plus épineux que Didier, bien que d’apparence humaine, a toujours les réactions d’un chien... Mais le fait que Didier adore jouer à la baballe va vite faire les affaires de Jean-Pierre...

Partant d’un running-gag des NULS dans lequel il se prenait pour un chien, Alain Chabat nous livre ici un film certes moins déjanté que la « Cité de la Peur », mais bien plus abouti, de par le fait qu’il s’agit d’une vraie histoire et non d’une série de gags mis bout à bout. Interprétant à la perfection le chien (si la réincarnation existe, Chabat devait être un clebs dans une vie antérieure...), il permet à Jean-Pierre Bacri d’être une fois de plus le râleur au grand cœur.
Le tout est évidemment très drôle et enlevé, et fini en apothéose lors de la séquence du match de foot, qui est par ailleurs la scène de foot la mieux filmée du cinéma français, loin devant « A mort l’Arbitre » et « 3 Zéros ».

En bref, sortant tout droit de la réalisation publicitaire, il transformait l’essai au grand écran, et cela c’est confirmé depuis avec le génialissime « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » .

Nicolas Sumien
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Novembre 2002

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Alain Chabat
Scénario : Alain Chabat

Producteur : Claude Berri
Producteur exécutif  : Pierre Grunstein

Musique originale : Philippe Chany
Son : Dominique Warnier et Fred Dubois
Photographie : Laurent Dailland
Montage : Roland Baubeau et Annick Filley
Décors : Jean-marc Kerdelhué
Costumes : Sylvie Gautrelet

Production : Chez Wam, Katharina-Renn Productions, TF1 Production et Canal+
Distribution : Pathé


29 janvier 1997



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