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YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Un gâteau indigeste pour un anniversaire
La belle aux bleus d’argent de Glen Cook
Délices & Daubes n°46


Hé ben dites donc ! Cela fera un an le 30 mars que j’ai commencé ces bulletins d’humeur à l’ombre de la Yozone. Dingue, non ? Presque toutes les semaines (46 donc sur 52), sauf les 6 de congés pas payés obligatoires, vous avez eu droit à votre dose de Bademoude, le dimanche matin en principe. Merci la Yozone ! Merci Bruno ! Merci Marc ! Merci Ketty !

Combien en sont devenus accros ? Combien allergiques ? Combien me vomissent encore ? Combien m’aiment en secret ? Combien ont décidé de boycotter la Yozone ? Les statistiques donnent des réponses trompeuses car nos amis les robots, de plus en plus nombreux, me lisent aussi, les pauvres, obligés de lire tout et n’importe quoi. On doit même pouvoir en programmer qui tombent amoureux en secret, pourquoi pas ?

Je lève mon verre de Jim Beam black à la glace pilée (ou de Macallan honteusement glaçoné en loucedé) pour cette occasion, dont nul ne sait si elle se renouvellera, et vous adresse mes meilleurs vœux de prodigieuses découvertes de lecture en cette nouvelle année.

Ah, je ne vous l’avais pas dit ? Dans le calendrier de Tonton Henri, l’année commence avec les bourgeons qui gonflent, les jours longs, les jonquilles et les pervenches, un peu les hormones aussi... La vie qui recommence, quoi. C’est maintenant.

Alors Bonne Année, ô charmante lectrice, ô gentil lecteur.

Pour commencer au poil ce printemps, ne faites pas comme moi. Sur un coup de tête inexplicable, j’achète La belle aux bleus d’argent de Glen Cook, L’Atalante, 2003, 281 pages. Peut-être à cause du titre incompréhensible ? Ou de la quatrième de couv qui annonce un « cocktail décapant de polar et de fantasy ». Mauvaise pioche ! Je ne vois pas du tout ce que ça peut décaper. Une histoire idiote : les aventures d’un privé sans intérêt. Le mec est même pas sympa. Et en quoi est-ce de la « fantasy » ? Parce qu’il y a des elfes, des trolls, des lutins comme il y aurait des chinois, des italiens et des russes. L’humour n’en est pas, qui tombe à plat. L’écriture est du genre elliptique (comprenne qui pourra) ou haché menu (pour faire « qui bouge »). C’est un peu moins glauque que La compagnie noire (D&D 5) mais tout aussi illisible.

Pourquoi ai-je acheté un bouquin d’un auteur dont je n’avais pas aimé le chef d’œuvre ? C’est dur à admettre mais je ne vois qu’une réponse : des fois, je suis bête...

Mais je profite de l’anniversaire. Ce jour-là, on vous pardonne tout. Normalement. En principe. Enfin j’espère...


Henri Bademoude
25 mars 2007


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