Dans la famille de Béa, tous jouaient d’immenses musiques. Ainsi Isla, la grande sœur, et son violon « qui laisse tomber les noires et les croches en fines gouttes de sa machine à mieller le brouillard ». Béa n’en peut plus d’attendre son tour, s’essayant d’abord du triangle avant de comprendre que de plus grandes choses l’attendent.
Sur ses petites roues dorées, tel un bébé montagne au doux parfum de souris, le piano l’attend. Béa peut même se faire aider de Maestro Gus, le chat fantôme qui hante l’instrument. Mais malgré la magie de notes encore emprises par l’hiver, l’impatience de Béa mit Maître Gus à la porte. Pourtant Béa avait des doigts pour un piano...
Caroline Magerl, dans ce subtil conte sur l’apprentissage et la sororité nous rappelle la magie de la musique. Le texte court de sur des lignes toutes plus exquises les unes que les autres, en des pièces où le vent pousse à l’emportement créatif. Les mots, les sons se succèdent en un florilège d’illustrations qui convie aux rêves d’enfance les plus doux, les plus fous aussi, dans une tonalité légèrement fantastique. Au creux de l’hiver, dans une maison qui sent bon le vieux bois qui craque, son dessin et ses splendides couleurs empoignent les incertitudes pour les transformer en un magique partage où la musique devient joyeuse et folle sarabande.
Belle nuit à vous Maestro Gus !
Des Doigts pour un Piano
Texte : Caroline Magerl
Dessin : Caroline Magerl
Couleurs : Caroline Magerl
Traduction : Christiane Duchesne
Éditeur : D’eux
Pagination : 32 pages couleurs
Format : 20 x 28 cm
Date de parution : 8 septembre 2022
Numéro ISBN : 978-2-924645-79-6
Prix public : 18 €
Illustrations © Caroline Magerl et Éditions D’eux (2022)