Genre : Animation, comédie
Durée : 1h30

Avec les voix de Arielle Dombasle (Isabelle), Valérie Mairesse (Amabilé), Elise Larnicol (Lady Di), Rosaria Da Silva (Rosa), François Morel (L’Ogre), Olivier Saladin (Picasso), Cyril Couton (Truducou), Didier Gustin (Monsieur Demy), …

Un ogre casse ses dents la veille de la Saint-Festin, la grande fête des ogres. Un magicien rate son tour de la femme coupée en deux en perdant les jambes de son assistante. Un randonneur suréquipé reste coincé plusieurs jours dans un ascenseur. Un vieux monsieur tombe amoureux d’une paire de jambes en fuite. Une maman confie ses enfants au voisin le soir de la Saint- Festin… Dans un immeuble, les destins entremêlés de dix vrais voisins ou voisins de voisins, aux prises avec les drames, les plaisirs, les surprises et les hasards de la vie quotidienne.

Déjà à la tête de 8 courts et moyens métrages animés ou en prise de vues réelles réalisés en commun, Anne-Laure Daffis et Léo Marchand poursuivent leur parcours cinématographique marqué du sceau de l’indépendance en livrant un premier long métrage d’animation qui revisite leur propre filmographie. On retrouve en effet dans « Les voisins de mes voisins sont mes voisins » l’ogre de leur court métrage « La Saint-Festin » (Prix du meilleur court métrage d’animation francophone à Clermont-Ferrand) et le magicien de « La vie sans truc » (Prix du meilleur film d’Animation du Festival du Film d’Odense et Prix du Public au Festival National du Film d’Animation de Bruz) dont cette fois les destins se trouvent plus ou moins directement entremêlées à ceux des usagers d’une cage d’escalier d’un immeuble.

Une sorte de « Short Cuts » loufoque autour d’une cabine d’ascenseur dans lequel sont piégés un randonneur et son chien. Un exercice de style narratif et graphique qui fusionne et ou superpose de multiples techniques d’animation : dessins, photographies, images découpées, de synthèse ou d’archives, stop motion, prise de vues réelles. Un OVNI, dans un esprit “on fait tout par nous même” un peu punk, qui fait indubitablement montre d’une grande créativité, pas toujours toujours du meilleur goût (Cf : l’accident du pont de l’Alma), mais dont on ne parvient vraiment à déterminer à quel public il s’adresse.
Une expérience de cinéma d’animation fun et originale sur laquelle planent néanmoins les ombres de Federico Fellini, Jacques Tati ou Jacques Demy et qui adresse également quelques clins d’yeux au cinéma de Jim Jarrmusch via le magicien Popolo qui évoque singulièrement Roberto Benigni dans son « Down By Law ».

Fiche Technique
 Réalisation : Anne-Laure Daffis, Léo Marchand
 Scénario : Anne-Laure Daffis, Léo Marchand
 Producteurs : Benoît Ayraud, Christian Pfohl, Emmanuel Quillet, Martine Vidalenc
 Directeur de production : Benoît Ayraud
 Administratrice de production : Isabelle Chesneau
 Montage son : Adam Wolny
 Bruitage : Grégory Vincent
 Mixage : Dominique Gaboriau
 Intégration : Pierre-Yves Fave
 Production : Lardux Films
 Co-Production  : Midralgar

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