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Le Portrait Ludique de Sébastien Pauchon
Auteur et éditeur de jeux de société
7 décembre 2021

Sébastien Pauchon est une personnalité bien connue du monde du jeu de société moderne. En tant qu’auteur (des dizaines de jeux créés seul, tel « Jaipur », ou en co-auteur, membre actif du trio Lartinchon avec qui il a commis récemment l’excellent « Botanik ») et éditeur (chez GameWorks, dont il est co-dirigeant, et chez les Space Cowboys ), c’est dire s’il connaît bien les arcanes du jeu.
Dernièrement il rendait son verdict dans le cadre du Concours International de Créateurs de Jeu de Société de Boulogne Billancourt, concomitamment les boutiques recevaient une nouvelle mouture du célèbre « Jamaïca ». Vous aviez pu le retrouver sur la Yozone en avril dernier pour une interview avec ses compères du trio Lartinchon.
Cette fois, Sébastien Pauchon se prête à notre Portrait Ludique.

Alors Sébastien, et si vous étiez…



- un meeple : n’importe quel meeple, du moment qu’il est noir. Sinon, je me trompe toute la partie. S’il n’y a pas noir, blanc, et sinon, rose ou violet. C’est pourtant simple.

- une ressource : une baie d’ « Everdell ». J’ai bien une tête de baie, je trouve.

- une carte : les cartes Eglise, Manoir et Château de « Citadelles » 1ère édition, presque une Madeleine de Proust.

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- un dé : deux, plutôt, à « Catane » lorsque sort un 7. Que de souvenirs…

- un plateau : celui de « Jamaica », nous étions super excités par le premier segment un peu poussé que nous avait envoyé Mathieu lors de l’édition.

- « une boîte de jeu » : « Funkenschlag », un vague air de Blake et Mortimer, et la première couv’ verte qui m’ait autant plu.

- une règle de jeu : celle de « Jamaica », jamais autant bossé autour d’une règle.

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- un salon du jeu : le Festival International du Jeu de Cannes, les premiers petits-déjeuners en terrasse de l’année.

- une mécanique de jeu : le deck-building, d’autant plus fou à sa découverte que je n’ai jamais vraiment joué à « Magic ».

- un jeu solo : « Cap10 » et ses déclinaisons, trop bien.

- un jeu en duo : « Les Cités Perdues », probablement mon premier jeu à deux.

- un jeu de la vieille école : « Catane Villes et Chevaliers »

- un jeu d’ambiance : « Time’s Up »

- un jeu de pose d’ouvrier : « The River », parce que hein, quand même.

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- un jeu legacy : « Risk Legacy », le premier du genre, un souvenir unique d’ouverture de boîte et de début de partie.

- un jeu de cartes : « Citadelles », le look, le choix des personnages, l’impression de faire un plus gros jeu juste avec quelques cartes qui se courent après.

- un jeu de dés : « Strike » parce que c’est trop débile et « Can’t Stop », parce que c’est un pan de l’histoire du jeu à lui tout seul.

- un jeu d’apéro : désolé, je ne bois pas.

- un jeu améritrash : euh…

- un jeu eurogame : « Ra »

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- un jeu coopératif : « Les Chevaliers de la Table Ronde », parce que Cat joue sûrement mal le félon :D

- un jeu abstrait : « Einfach Genial », qui porte quand même bien son nom.

Vos 3 jeux préférés de l’univers et de tous les temps :
« Villes et Chevaliers » – « Puerto Rico » – « Ricochet Robots »

Merci beaucoup Sébastien.


A lire sur la Yozone :
- l’entretien avec les Lartinchon
- La chronique de « Botanik »
- La chronique de « Jaipur »


© les éditeurs


Michael Espinosa
Christelle Espinosa
6 décembre 2021



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