Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Terreur sur la Ligne
Film Américain de Simon West (2006)
5 juillet 2006


Genre : Thriller (Angoisse)
Durée : 1h27

Avec Camilla Belle (Jill Johnson), Tommy Flanagan (l’étranger), Tessa Thompson (Scarlet), Brian Geraghty (Bobby), Clark Gregg (Mr Johnson), Derek de Lint (Dr Mandrakis), Kate Jennings Grant (Mrs Mandrakis), David Denman (Officier Burroughs), etc.

Un mystérieux serial killer terrorise de jeunes baby-sitters par une série d’appels téléphoniques anonymes avant de venir terminer le travail, de la plus sanglante des manières, à domicile.
Jill s’apprêtait à passer une soirée tranquille en gardant les enfants du couple Mandrakis et tout d’un coup, le téléphone sonne, sonne et elle décroche !
Le cauchemar ne fait que commencer.

Il était une fois un thriller de Fred Walton qui, sorti en 1978, frappa toute une génération de spectateurs. Pour eux, plus jamais une sonnerie de téléphone n’annoncerait un simple coup de fil. Partant de ce postulat, il y a ceux qui ont toujours ce premier « Terreur sur la Ligne » en mémoire (cf. critique de Bruno Paul) et ceux qui ne l’ont pas encore vu (votre serviteur).
Que penser alors de ce remake ?

Tout d’abord, qu’une intéressante scène d’ouverture sous des flon-flons de fête foraine, débute intelligemment ce film. On ne voit rien, on ne fait qu’entendre et deviner l’ampleur du massacre.
Après que la Police soit arrivée sur les lieux du crime, le simple regard d’un vieil inspecteur pourtant habitué au pire, suffit à exprimer l’atrocité.
Changement de décors et d’ambiance, nous partons ensuite à 200 km de là pour accompagner une jeune lycéenne plutôt sportive (ça va lui servir !) qui se prépare à une soirée de baby-sitting obligatoire pour cause d’explosion du forfait téléphonique de son mobile.
Une superbe maison bourgeoise américaine, truffée de gagdets sécuritaires, va devenir le lieu de toutes les angoisses de la belle.

On savait Simon West habile faiseur non dénué d’un punch juvénile (cf. « Lara Croft, Tomb Raider »), on le retrouve aujourd’hui en adepte respectueux d’une tradition hitchcockienne certaine.
Son film répond aux principaux canons du genre. On vibre et on souffre avec la victime ; on prévoit, on pressent le pire ; on espère une délivrance, une fin heureuse. Rien de plus classique sur le fond, rien de moins évident à mettre en scène dans la forme.
Simon West s’acquitte parfaitement de sa tâche. Certes, sans génie particulier, mais en filmant très correctement une maison tout en angles droits et en couloirs sans fin. Choix intéressant, la demeure devient aussi labyrinthique que le cerveau de la jeune Jill sous l’influence néfaste du psychopathe. Partant, le réalisateur place adroitement ses caméras dans des endroits imprévus. Bien vu et bien filmé !

Le reste (la traque et le dénouement) sont plus communs. On peut ne pas souscrire obligatoirement au sort (prévisible) réservé à la charmante blondinette et à une dernière scène assez classique également. Il se produit ce que l’on attendait car trop de pistes et d’indices ont été laissés sur le chemin par un scénario facilement décrypté en cours de route.

Qu’importe, ce « Terreur sur la Ligne » est quand même un bon moment de suspense et d’angoisse, très classique et respectueux d’une grande tradition cinématographique réveillant habilement nos angoisses les plus profondes.
En résumé, on serre correctement les fesses plusieurs fois et on sursaute bien aux moments prévus !

Stéphane Pons

Jill pensait être aussi de la rave-party, mais au dernier moment son père l’embarque en urgence pour une corvée de baby-sitting chez les Mandrakis. Elle ne sait rien sur ces gens, sinon qu’ils sont pressés, car en moins de 5 minutes, elle se retrouve avec les clés et la responsabilité des enfants endormis au premier. Le système d’alarme est enclenché et, exception faite de la femme de ménage encore éveillée, elle ne devrait pas être dérangée de la soirée. C’est alors que le téléphone se met à sonner....

Les remakes se suivent mais ne se ressemblent pas. Après la version aseptisée (« Fog »), l’exception de la copie magnifiée (« La colline a des yeux »), et la méthode du « copié/collé » (« 666 Malédiction »), voici le remake concentré. Pas un concentré de remakes à la « Scary Movie 4 » mais, bel et bien, l’extrait de remake. Les 20 premières minutes du film de 1979 étirée sur 1h30. La partie, certes, considérée par beaucoup, y compris Wes Craven, comme l’un des grands moments de terreur au cinéma (pour moi c’est définitivement la scène finale, j’en ai encore la chair de poule) mais qui me semble insuffisante pour se vendre comme un remake du film de Fred Walton. Reste un petit shocker de série réalisé correctement mais ne qui fleure guère que le teen-movie à la « Scream ».

Bruno Paul

FICHE TECHNIQUE

Titre original : When a Stranger Call
Réalisation : Simon West
Scénario : Jake Wade Wall
D’après le film écrit par : Steve Feke et Fred Walton (« Terreur sur la Ligne », 1978)

Producteurs : John Davis, Wyk Godfrey, Ken Lemberger

Musique : James Dooley
Photographie : Peter Menzies, Jr, A.C.S.
Décors : Jon Gary Steele
Costumes : Marie-Sylvie Deveau
Casting : Nancy Nayor
Montage : Jeff Betancourt

Production : Screen Gems, Davis entertainment, Columbia Pictures (USA)
Distribution : Gaumont Columbia TriStars Films (France)
Presse : Anne Lara et Nicolas Weiss

SITE INTERNET

http://www.terreursurlaligne.fr


Bruno Paul
Stéphane Pons
30 juin 2006



JPEG - 7.6 ko



JPEG - 7.6 ko



JPEG - 4.7 ko



JPEG - 5.3 ko



JPEG - 7.2 ko



JPEG - 8 ko



JPEG - 4.3 ko



JPEG - 7 ko



JPEG - 5.6 ko



JPEG - 6.6 ko



JPEG - 5.8 ko



Chargement...
WebAnalytics