Il s’agit déjà de la cinquième aventure de Curt Newton, plus connu sous le nom de Capitaine Futur, et des Futuristes, à savoir, Simon Wright, littéralement le Cerveau, Otho, l’androïde synthétique, et Grag, le robot indestructible. Bien sûr, il ne faut pas oublier l’agent Joan Randall qui fait les yeux de biche au géant roux et le marshall Ezra Gurney, toujours à leurs côtés. Au fil des années, la série s’enrichit d’un nouvel épisode offrant sa dose de space op’ à l’ancienne. Toutes les planètes du système solaire abritent la vie, on se déplace entre les planètes comme on va aux courses, les rebondissements abondent, tout semble possible... D’emblée et en toute connaissance de cause, il faut l’accepter pour profiter du lot de péripéties au programme.

Cette fois-ci, Curt Newton n’est même pas appelé via la balise spéciale, il est déjà sur place et heureusement, car l’affaire est d’importance. Il reconnaît en Ul Quorn, un des plus grands scientifiques de l’époque. Le confondre ne peut être chose aisée, d’autant qu’il est entouré de phénomènes propres à déjouer toutes les surveillances. C’est ainsi que le Capitaine Futur est roulé dans la farine sur Terre comme sur Vénus. Les Futuristes trouvent là un adversaire à leur mesure. Peuvent-ils tous les quatre espérer intégrer le Cirque galactique sans qu’Ul Quorn ne s’en rende compte ? Et si c’était le cas ? Cela ne manque pas de piquant, ni d’humour avec un Grag jouant son rôle de colosse à la perfection.

Non dénué d’une certaine naïveté, « Les 7 pierres de l’espace » s’apparente au jeu du chat et de la souris, quand le premier attrape la seconde qui parvient malgré tout à s’échapper, avant que les rôles ne s’inversent. Il y a de la vie, du mouvement, de l’action sans jamais verser dans la surenchère. Si l’un tuait l’autre une bonne fois pour toute, cela serait réglé, mais il y a toujours une porte de sortie, même si un passage particulièrement poignant laisse craindre le pire, mais je n’en dirais pas plus... Edmond Hamilton est un maître pour tenir en haleine les lecteurs, finir un chapitre sur un cliffhanger avant de passer sur une autre scène pour ménager ses effets. Le sense of wonder dans toute sa splendeur !

Lire « Capitaine Futur » revient à s’attacher à ses personnages si différents les uns des autres, à accepter, entre autres, une vision fausse du système solaire pour en prendre plein la vue. « Les 7 pierres de l’espace » se révèle un très bon épisode de la série avec des temps forts mémorables, alors embarquez à bord du Comète, le vaisseau le plus rapide du système, et prenez une bonne dose de « Capitaine Futur ».

Titre : Les 7 pierres de l’espace (The Seven Space Stones, 1941)
Série : Capitaine Futur, tome 5
Auteur : Edmond Hamilton
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Pierre-Paul Durastanti
Couverture et conception graphique : Philippe Gady
Éditeur : Le Bélial’
Collection : Pulps
Directeur de collection : Pierre-Paul Durastanti
Site Internet : Roman (site éditeur)
Pages : 200
Format (en cm) : 13 x 20
Dépôt légal : juin 2020
ISBN : 9782843449635
Prix : 15,90 €

Également sur la Yozone :
 Capitaine Futur, tome 1 : L’empereur de l’espace
 Capitaine Futur, tome 2 : À la rescousse
 Capitaine Futur, tome 3 : Le défi
 Capitaine Futur, tome 4 : Le triomphe

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