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Solo (T1,T2, T3) et (T4) Legatus
Oscar Martin
Delcourt

Oscar Martin est un dessinateur espagnol qui travaille depuis de nombreuses années pour des licences américaines comme la Warner ou Disney. Lorsqu’il se lance sur un projet personnel intitulé “Solo”, c’est autant pour le défi d’imaginer et d’illustrer sa propre série que pour retrouver le temps de réaliser ce qu’il veut comme il le souhaite. En somme, sur “Solo” qui développe un univers post-apocalyptique particulièrement violent où pour manger il faut tuer, il peut mettre autant de gros gnons, d’impressionnants coupe-tranches, de nanas et initier des bastons des plus saisissantes.
Retour sur un monde où il ne fait pas bon s’égarer, seul et sans défense...



Le Monde cannibale de Solo

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L’univers est à dominance animalière et, parmi chats, chiens, singes, porcs, se baladent d’improbables bestioles aussi affamées que dangereuses alors que l’homme toujours domine, manipule, rend ce monde encore plus horrible. Et puis il y a les rats, qui vivent par familles parfois en tribus, ils gèrent rationnellement les territoires de chasse et survivent bien qu’ils soient systématiquement chassés par l’homme. Au sein d’une de ces familles vit un jeune rat, formidable combattant qui, un jour, doit partir, “Solo” naît alors face au terrifiant monde cannibale.
En trois albums, Oscar Martin illustre la légende de celui qui, pour survivre, va devenir un combattant redoutable et impitoyable. On pense à Mad Max, dans une version aussi cruelle mais augmentée de quelques monstres mutants impressionnants sous un trait à la fluidité du dessin animé. L’impact est fort, avec ce personnage si séduisant qui dévoile sa face noire, ses doutes, sa friabilité devant l’amour, ses conflits intérieurs quand la jalousie le rend sombre (voir“Solo (T2) Le cœur et le sang”), sa force incroyable qui le tient debout alors que tout pousse à mourir, à en finir.

Un terrain de chasse en développement !

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“Solo” a mis du temps à percer en Espagne, puis en France. Aujourd’hui, après une première trilogie redoutable d’efficacité, ce graphisme souple si identifiable, Martin continue de développer ce vaste terrain de chasse où ses créatures se battent, résistent, tuent pour survivre mais aussi évoluent avec ce petit chant appris par Solo au chien “Legatus”, son fils adoptif, un chant de tolérance pour gagner un peu de paix. C’est le cœur d’un tome 4 qui initie une nouvelle trilogie porteuse de grandes évolutions et de changements importants dans les équilibres du monde cannibale. Alors que Legatus marche et rassemble, cherchant la complicité, la sincérité, l’émergence d’une volonté de coexistence plus pacifique, se voulant exemple pour se sentir en paix, plus que jamais Oscar Martin montre la fourberie de l’homme, jamais plus dangereux que face à un pouvoir qu’il ne comprend pas, et surtout qu’il ne contrôle pas.

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Dans une série bâtie pour l’action avant tout, se glissent toujours plus de messages sur la faculté de nuisance de l’humain, toujours prêt à rendre encore pire une situation désespérée. Action, émotion, deux moteurs essentiels qui rendent cette série incontournable.
“Solo” est la série post-apocalyptique qu’il faut lire en mode BD !


(T1) Les Survivants du chaos
(T2) Le Coeur et le Sang
(T3) Le monde cannibale
(T4) Legatus
- Série : Solo
- Scénario : Oscar Martin
- Dessin : Oscar Martin
- Couleurs : Oscar Martin (avec Diana Linares pour le T1)
- Éditeur : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Pagination : 110, 120, 128 et 80 pages couleurs
- Format : 21,2 x 28,4 cm
- Dépôt légal : 10 septembre 2014, 1er janvier 2016, 28 octobre 2017 et 23 janvier 2019
- Numéro ISBN : 978-2-7560-4170-4, 978-2-7560-7192-3, 978-2-413-00156-0 et 978-2-413-00921-4
- Prix public : T1 à T3 - 16,95€ chaque, T4 - 14,95€


À lire sur la Yozone :
- Solo (T2) Le cœur et le sang


Illustrations © Oscar Martin et Éditions Delcourt



Fabrice Leduc
3 décembre 2019




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© Ominiky ediciones



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