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Vie hantée d’Anya (La)
Vera Brosgol
Rue de Sèvres

D’origine russe, Anya étudie dans un lycée américain, où elle voudrait être acceptée de tous. Mais elle complexée par son physique, son accent russe qui freine son intégration... Elle refuse tout ce qui lui rappelle ses origines en commençant par sa participation aux aux offices orthodoxes. En résumé, elle veut oublier sa Russie natale pour être une vraie américaine. Tout un programme !



Un jour, Anya se dispute avec sa seule et unique copine, la très bizarre Siobhan, à qui elle ne veut pas donner de clopes. Énervée, elle décide de rentrer chez elle à pied en prenant un raccourci à travers un terrain vague. Elle tombe dans un puits et tombe nez à nez avec un squelette. Elle crie, mais personne ne l’entend, elle est prisonnière. Tout à coup, le fantôme de ce squelette apparaît, il s’agit d’Emily. Anya va être sauvée par un punk passant par là et sans le savoir, Anya emmène Emily avec elle par l’intermédiaire d’un petit os. La folle aventure commence pour notre jeune héroïne et pas que pour le meilleur.

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Après avoir adoré “Un été d’enfer”, je découvre avec grand plaisir “la Vie hantée d’Anya”, première bande dessinée de Vera Brosgol émigrée russe, déjà édité en France en 2013 sous le titre “Le Fantôme d’Anya” . L’héroïne de son premier album est encore une jeune fille russe émigrée aux States qui met tout en oeuvre pour réussir son intégration. On devine facilement la part autobiographique...

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Anya n’est pas une ado heureuse, elle est tiraillée entre sa culture russe et la culture américaine tellement plus attirante, mais qui ne lui ressemble tellement pas ! En faisant la connaissance de ce fantôme, sa vie parait tellement plus simple : de bonnes notes à l’école en trichant, plus de facilité à aller vers les garçons, enfin surtout vers Sean pour qui elle a flashé...

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Au travers de personnages attachants et d’une belle histoire fantastique, Vera Brosgol fait passer de nombreux messages aux adolescents. La popularité à tout prix n’est pas une fin en soi, ça ne sert à rien de renier ses origines, bien au contraire, il faut en être fier. La petite Anya le comprendra bien vite, à ses dépends. Les dessins en bichromie fonctionnent parfaitement pour cette histoire extraordinaire. “la Vie hantée d’Anya” est une BD réussie, j’ai accroché de suite. J’ai adoré Anya, tout comme Vera dans “Un été d’enfer” qui soulèvent le problème de l’intégration des enfants de l’est dans un autre pays.

SI vous ne connaissez pas encore Vera Brosgol, foncez !


La Vie hantée d’Anya
- Scénario : Vera Brosgol
- Dessin et couleurs : Vera Brosgol
- Éditeur : Rue de Sèvres
- Format : 18,5 x 25,5 cm
- Pagination : 224 pages en bichromie
- Dépôt légal : 28 août 2019
- Numéro ISBN : 9782369810445
- Prix public : 16 €


Illustrations © Vera Brosgol et Éditions Rue de Sèvres (2019)



Anne Schnebelen
3 septembre 2019




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