Genre : Drame
Durée : 1h40
Avec James Caan (Harry Rosenmerck), Tom Hollander (Moshe Cattan), Jonathan Rhys Meyers (David Rosen), Rosanna Arquette (Monica), Efrat Dor (Annabelle), Patrick Bruel (Michel), Thierry Harcourt (Lawrence), Reem Kherici (Rivka)....
Harry (James Caan), Juif apostat et cardiologue à la retraite, originaire de New York, décide soudainement d’aller s’établir comme éleveur de porcs à Nazareth, en Israël. Une décision mal vécue par les locaux comme par sa propre famille.
Restée à New York, après s’être découvert un cancer, son ex-femme Monica (Rosanna Arquette) tente de gérer la vie de leurs grands enfants Annabelle (Efrat Dor) et David (Jonathan Rhys Meyers), et revisite son histoire d’amour avec Harry.
Contre toute attente, c’est auprès du Rabbin Moshe Cattan (Tom Hollander), qu’Harry va accepter d’affronter la vie et son issue.
C’est suite à la lecture d’un article qu’Amanda Sthers a eu l’idée d’écrire son roman « Les Terres Saintes ». Elle en a tiré une histoire qui part de ce constat :
Comment réussir à élever des porcs à Nazareth ?
L’auteure a choisi de traiter ce sujet via la famille. Quatre entités fortes, indépendantes mais tellement imbriquées les unes ou autres. Cette famille explosée, aux quatre coins du monde ne peut vivre ensemble. Malgré tout l’importance du lien, d’être en connexion avec l’autre reste prégnant. Entre lettres, appels visio et voyages, ils n’arrêtent pas de se contacter, de se chercher. La famille a un pilier. Pilier friable qui les a abandonné. C’est autour de cette image du mari et père que la mère et les enfants tentent de survivre. Situé en Israël, ce dernier essaie de trouver un sens à sa vie. Il va découvrir qu’il n’est pas aisé d’élever des cochons sur une terre trois fois saintes.
Dix ans après l’écriture de son roman, Amanda Sthers passe derrière la caméra pour réaliser cette touchante histoire.
Le casting est incroyablement fort. Les personnages sont si bien définis que chaque acteur endosse parfaitement son rôle :
Rosanna Arquette en mère sur-protectrice hypocondriaque,
James Caan en recherche de racines et en quête de solitude,
Jonathan Rhys Meyer en artiste tourmenté
Efrat Dor en adolescente perpétuelle.
Tom Hollander en rabbin humaniste
Sans oublier Patrick Bruel en chirurgien enamouré
Le film nous conduit sur trois continents. Amanda Sthers met en lumière la beauté et les drames qui touchent la terre d’Israël. La vie est à l’honneur dans Holy Lands ainsi que la création artistique et l’aventure humaine.
La relation amical qui va naître entre le rabbin Moshe Cattan et Harry Rosenmerck devient l’ossature du film. Elle nous plonge dans le quotidien improbable d’Harry.
Holy Lands est un film sensible, une magnifique histoire de la comédie humaine.
P.S. : Je ne peux m’empêcher de vous faire part de mon excès de « oooooh c’est trop mignon » à la vue de ce petit cochon qui est présent dans le film.
FICHE TECHNIQUE
Réalisatrice : Amanda Sthers
Producteurs : Alain Pancrazi , Laurent Bacri
Producteur exécutif : Bernard Bouix
Script : Margot Seban
Directeurs artistiques : Françoise Joset (Belgique), Shahar Bar Adon (Israël)
Post production manager : Celia Simonnet
Compositeur Musique : Grégoire Hetzel
Attaché de presse : Zvi David Fajol (Mensch Agency)
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Bande-annonce
Images © Studio Canal