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Victor Fleury, un entretien voltaïque
L’Empire électrique et autres fantaisies


Avant « L’Empire électrique », vous n’aviez publié qu’une poignée de nouvelles, et, quasiment d’un seul coup, vous vous retrouvez sous le feu des projecteurs, ou tout du moins sur les tables des libraires, avec un volume magnifique de la collection « Le mois de cuivre » de Bragelonne, grand format, couverture soignée, tranche dorée. Une idée qui couvait dès le départ, une opportunité saisie au vol, un déclic venu multiplier votre créativité ?

L’Empire Électrique est un vieux projet, qui m’est venu d’un goût prononcé pour l’uchronie. L’écriture de la première novella dans cet univers date de 2011 (novella que j’ai d’ailleurs perdue, pour la réécrire trois ans plus tard, puisqu’il s’agit du Gambit du Détective mettant en scène Sherlock Holmes).
Dès le départ, l’Empire Électrique s’est imposé comme un univers plutôt que comme une histoire unique : je l’ai développé en compagnie de Vincent Charcosset, un ami, colocataire et camarade d’écriture, avec lequel nous avons réfléchi aux possibilités détonantes d’un XIXème siècle alternatif. L’origine de cette uchronie n’est donc pas un point de divergence unique (ce qui ne m’a pas empêché de réfléchir ensuite à ce sujet), mais plutôt une série d’envies amusantes : Sherlock Holmes dans une Angleterre sous la domination de l’Écosse, Zorro dans les bayous d’un royaume de Louisiane indépendant, un bagne souterrain dans une Australie refuge de tous les utopistes... (pour ne citer que certains de mes délires ayant conduit à l’écriture et à la publication d’histoires).
J’aime l’idée d’un vaste univers dont le lecteur découvrirait peu à peu l’immense étrangeté par petites touches. Chaque novella ou roman constituerait une brique dans un édifice plus vaste, et pourrait servir de porte d’entrée dans cette uchronie.
Pour en revenir au livre de l’Empire Électrique, je l’avais pensé dès le départ comme une succession d’histoires liées entre elles par l’univers et par le destin d’un personnage (le sinistre Frédéric Larsan, en l’occurrence). C’est ce que les anglo-saxons appellent un roman « fix-up ». À cause de ce format inhabituel, je ne pensais pas intéresser un grand éditeur comme Bragelonne : je me trompais, car Stéphane Marsan a tout de suite été très enthousiaste en découvrant mon manuscrit.

Écrivez-vous à plein temps ou dans les interstices laissés par d’autres activités ? Dans une dimension parallèle, un espace-temps uchronique, rétrofuturiste, néovictorien ?

Je suis en réalité un voyageur extra-dimensionnel, mais me voilà contraint de te supprimer maintenant que tu connais la vérité... (rires)
Je n’ai pas encore la possibilité de vivre entièrement de mon écriture, je suis donc enseignant en Histoire-Géographie pour l’Éducation Nationale à mi-temps. Fidèle à la maxime de Peter Parker, je pratique ce second métier en ayant conscience des grandes responsabilités qui m’incombent au quotidien.
En dehors de ma vie de famille, une très grande majorité de mon temps est consacrée à l’écriture. Je respecte des horaires stricts, plus de cinq heures de travail chaque jour du lundi au samedi, que je dédie à la rédaction de mes textes ou à leur modification.

On sait que le terme « steampunk », qui n’était guère qu’une proposition ironique de K.W. Jeter en 1987, non seulement a connu un destin plus vaste que ce que pouvait imaginer son créateur, mais aussi a donné naissance à des rejetons divers – dieselpunk, gaslamp fantasy, voltapunk – du moins pour ceux qui aiment multiplier les étiquettes. « L’Empire électrique », par son point de bascule scientifique, s’inscrit manifestement dans ce dernier sous-genre. Avez-vous volontairement cherché à vous inscrire dans une veine spécifique, ou l’idée était-elle de faire du steampunk en général ?

Mon objectif initial n’était pas d’écrire du « steampunk », même si je connaissais cette esthétique que j’apprécie par ailleurs. L’élément déclencheur était plutôt la volonté de réutiliser des personnages populaires sans devenir un répétiteur : je voulais placer des icônes de l’imaginaire collectif dans des situations inédites, et l’uchronie m’offrait le cadre rêvé pour les prendre à rebrousse-poil. Ainsi, dans l’Empire Électrique, Sherlock sort du bagne après avoir été un résistant à l’occupation française, Zorro est un vieil homme sans illusion équipé d’une exo-armure électrique, Gavroche devient un révolutionnaire vétéran marié à Cosette, Lupin n’est pas encore un flamboyant cambrioleur : autant de visions qui vont à l’encontre des personnages tels que nous les connaissons…
Ces jeux littéraires me semblaient être le prolongement logique de mon intérêt pour ces grandes figures. Je dis toujours que je m’amuse avec des marionnettes trop grandes pour mes seules mains : mes personnages ont connu de nombreuses vies avant moi, ils en connaîtront d’autres après. Je ne suis qu’un passeur d’histoires. J’aime que le lecteur retrouve l’amitié qu’il éprouve pour tel ou tel héros, qu’il reconnaisse dans mes allusions ou mes provocations ses propres souvenirs littéraires.
Pour en revenir à l’étiquette, je me suis mis à revendiquer celle du « voltapunk », sans toutefois me prendre au sérieux. Le « steampunk » est pour les mondes à vapeur, le « voltapunk » est donc parfait pour mon univers tout d’étincelles et d’arcs électriques. En plus, tant que je suis le seul estampillé « voltapunk », je peux facilement être le meilleur dans la catégorie ! (rires)

Comment naissent vos histoires ? Sont-elles le fruit d’un long et patient travail de documentation – littéraire, artistique, scientifique, historique –, d’une distillation lente dans un alambic de rouages et de cuivre couplé à quelque machine à écrire infernale, ou bien encore le résultat de purs moments d’illumination voltaïque ?

En fait, je ne m’oblige presque jamais à me documenter, cela vient naturellement. Mes envies me portent vers des univers et des personnages dont je me nourris pour le plaisir, avant d’utiliser peu de temps après, ou beaucoup plus tard, ces connaissances dans mes productions. Avant d’écrire l’Empire Électrique, par exemple, j’avais écumé la Bibliothèque Rouge des Moutons Électriques (excellente collection pour les amateurs de littérature populaire classique). Ces ouvrages provoquaient en moi un phénomène de madeleine de Proust en me rappelant mes lectures de jeunesse, ce qui m’a donné envie d’ouvrir de vieux cartons pour les redécouvrir.
Toutes ces références sont restées à mijoter dans un coin alors que j’engloutissais ensuite des uchronies. J’ai eu ma « période uchronie » il y a quelques années, durant laquelle je fouinais pour découvrir les perles rares. Je me souviens notamment de« La Véritable Histoire du dernier roi socialiste », de Roy Lewis, qui m’a laissé baba, ou d’ « Autant en emporte le temps », de Ward Moore.
Quand j’ai commencé à coucher sur le papier les histoires que j’imaginais, l’idée m’est venue naturellement d’ « uchroniser » des personnages littéraires selon un principe simple : s’ils ont une vie bien définie, alors celle-ci peut être changée comme celle d’un personnage historique à partir du moment où je me place dans un univers divergent.
De manière général, la vieille maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » s’applique bien au processus d’écriture. Je fais donc attention à ce que je lis et à ce que je regarde, car je sais que cela se retrouvera tôt ou tard sous ma plume.

L’Australie, l’Afrique du Nord, les Etats-Unis, le Mexique, Lyon, Londres, la Havane : la plupart de vos nouvelles se déroulent dans des lieux différents, font allusion à des endroits différents encore, dont l’histoire voltaïque a changé le visage. Une volonté délibérée de faire du steampunk sans frontières, l’ambition de commencer l’exploration sur une vaste échelle de l’ensemble des changements générés par quelques points d’inflexion historiques ?

L’objectif est surtout de ne pas m’ennuyer moi-même. Dans la réalité, j’ai été un voyageur intempestif. Très jeune, je m’engageais dans des projets abracadabrantesques. Je le dois à mes parents, qui m’ont envoyé à 14 ans en Mongolie, seul durant un mois, dans le cadre d’un échange associatif. Résultat : à 19 ans, je partais faire le tour de la mer Baltique en autostop, puis je m’engageais dans des études afin de travailler dans l’humanitaire (ce que j’ai fait au Sénégal, au Maroc et en Grèce).
Cette passion du voyage, que j’ai laissée un peu de côté ces dernières années, a contaminé mes histoires. Je m’interroge toujours sur ce que serait devenu telle ou telle région du monde dans le cadre d’une uchronie, parce c’est à chaque fois un nouvel univers qui s’ouvre, de nouvelles ramifications à explorer, un nouveau décor à faire vivre (si possible de façon cohérente avec le reste).
C’est pourquoi le « projet global » de l’Empire Électrique est si excitant : de livre en livre, j’espère faire découvrir au lecteur une réalité complète, au travers de multiples histoires, en des temps et des lieux différents.

Vous faites partie des auteurs qui ont recours aux personnages historiques, mais également aux personnages fictifs de récits se déroulant à l’époque considérée. Du vrai, du faux. Une manière de considérer que l’Histoire est indissociablement mêlée aux histoires, de rendre hommage à de grands auteurs qui nous ont fait découvrir des réalités historiques à travers des romans d’envergure, ou d’établir, si besoin était, une forme de porosité entre réalité et fiction ?

Cette question me permet d’expliquer une règle à laquelle j’essaye de me tenir : je souhaite maintenir une différence de traitement entre les figures littéraires et les personnages historiques.
Je m’explique : un personnage historique ne m’appartient pas. Il a vécu, existé, fait des choix qui sont indissociables du contexte historique. Lorsque je m’en empare, j’ai toujours cette crainte de trahir les femmes et les hommes tels qu’ils ont existé. C’est pourquoi les personnages historiques ne prennent qu’une place secondaire dans mes intrigues. Les seuls avec lesquels je me permets plus de familiarité sont ceux qui ont laissé une telle place dans l’imaginaire collectif qu’ils sont devenus à leur tour des personnages. C’est le cas de l’impératrice Sissi, dont je me sers dans Les légataires de Prométhée : celle qui apparaît dans mon histoire est davantage la Sissi des films que tout le monde connaît au moins de réputation que la femme réelle. Autre exception : le Napoléon III de notre univers apparaît dans l’Empire Électrique relégué à un rôle de second couteau (car son frère aîné ayant vécu, c’est son neveu le roi d’Écosse et non lui). Ce personnage est montré sous un jour médiocre, et j’avoue qu’il s’agit d’une petite méchanceté de ma part. Il n’avait qu’à respecter les principes de la démocratie, et quitter son poste à la fin de son mandat en 1851 plutôt que de faire un coup d’état pour fonder le Second Empire ! (rires)
Je me sens beaucoup plus à l’aise avec des personnages fictifs, car même si je ne les ai pas inventés, ils m’appartiennent. J’ai vécu avec eux, j’ai suivi leurs aventures, je les ai aimés, détestés, rêvés. Je suis donc tout autant légitime qu’un autre pour les réinventer, car ceux qui font les personnages, ce sont les lecteurs. L’écriture n’est qu’une illusion qui prend vie grâce eux.

Le steampunk a tendance à ressasser les mêmes personnages, les Holmes, les Moriarty, les Jack l’Eventreur, à tel point que l’on peut craindre de le voir s’étouffer dans ses propres redites. Si vous vous pliez en partie aux canons du genre, on vous voit aussi partir sur des pistes inattendues, celles de personnages moins connus : une volonté de sortir des sentiers battus, le fruit de rencontres littéraires au hasard de vos lectures, le résultat de la petite musique d’ouvrages vous ayant depuis longtemps marqué, ou bien des zones d’ombres ou des destins restant à écrire de personnages qui vous sont apparus particulièrement propices ? Ou encore le désir de permettre une lecture à plusieurs niveaux, d’offrir un « plus » aux connaisseurs, ou à ceux qui auront la curiosité d’aller voir si vos personnages sont ou non inventés ?

Tout cela à la fois… (rires)
Plus sérieusement, je ne sais qu’ajouter de plus. Peut-être l’Empire Électrique est-il le produit d’un « steampunk francophone » qui aurait une tendance logique à exploiter des figures de notre culture en plus des canons du genre (ce qui explique les Gavroche, Lidenbrock, Lupin et autres Lavarède apparus dans mes pages). Ma culture est différente de celle des écrivains anglo-saxons, il serait dommage de ne pas en profiter.
J’ajouterais que la perception que nous autres francophones avons de certaines figures anglo-saxonnes diffère de celle d’origine, et que cela nous donne des outils pour obtenir des créations originales. Par exemple, Zorro est sans doute davantage malmené par les créations francophones, où il apparaît parfois comme le summum du ridicule (je pense par exemple à la chanson de Salvador). Au contraire, le public anglo-saxon, habitué depuis longtemps aux super-héros, le considère avec plus de sérieux. Ma novella « Les Masques du Bayou » est donc un pied de nez volontaire à cet esprit francophone, puisque je prends, au contraire de nos habitudes, le personnage de Zorro très au sérieux en le confrontant à des problématiques graves qui le dépassent.

Il y a dans ces nouvelles, à travers le jeu des références ostensibles et celui des références cachées, une dimension ludique indéniable. Est-ce cette dimension qui vous a attiré vers le genre ?

Je ne peux pas le nier. J’aime que mes textes aient différents niveaux de lecture. Mais attention, je tiens à ne sacrifier aucun niveau de lecture aux autres. Ou pour être plus précis, je ne veux pas oublier mes lecteurs les plus jeunes et les moins expérimentés : alors oui, chez moi, les vieux briscards trouveront à manger. Ils pourront frémir lorsque j’évoquerai « La dynamique d’une astéroïde » au détour d’une page. Ils sauront à quoi penser en découvrant une horrible cité engloutie au fin fond des abysses. Cependant, ma priorité est d’écrire une bonne histoire qui ne nécessite aucune connaissance préalable.
Un lecteur adolescent est venu me dire que le destin de Gavroche dans « Comment je me suis évadé du bagne » l’avait profondément touché. Il n’avait jamais lu les Misérables et ne connaissait pas le personnage. Dans des moments comme celui-là, j’ai le sentiment d’avoir rempli ma mission.

On devine chez vous de multiples influences : littérature, cinéma, bande dessinée. Pourriez-vous nous préciser quels sont les domaines et les auteurs/dessinateurs/réalisateurs qui vous inspirent le plus ?

Avec plaisir. Mon premier inspirateur est l’Histoire avec sa grande hache. Je suis un dévoreur d’ouvrages universitaires, toutes époques confondues. Par exemple, j’ai lu dernièrement « L’art de gouverner ses esclaves », de Jerry Toner, que je conseille vivement : l’auteur explique comment gérer sa maisonnée en s’adressant à ses lecteurs comme s’ils étaient de riches propriétaires romains. Un sujet grave traité de manière originale, qui nous confronte aux sentiments de ces gens d’une autre époque, dominants ou dominés. Les livres d’Histoire peuvent être aussi drôles ou émouvants que des romans.
Sinon, j’ai macéré toutes mon adolescence dans les classiques de l’aventure et du policier : Jack London, Conan Doyle, Maurice Leblanc, Gaston Leroux, Agatha Christie, Jules Verne, R.L. Stevenson et toutes les sympathiques vieilles barbes dans leur genre. De même, j’ai fréquenté, lycéen puis étudiant, les auteurs de science-fiction incontournables : Franck Herbert, Isaac Asimov, Jack Vance, Mary Shelley, H.P. Lovecraft, H.G. Wells, Philip K. Dick, A.E. Van Vogt et bien d’autres. Et bien sûr, je n’oublie pas les auteurs français de ma jeunesse : Xavier Mauméjean, Pierre Pevel, Pierre Bordage, René Barjavel et tant d’autres. Aujourd’hui, dans ces mêmes domaines, de nombreux auteurs talentueux sévissent, mais pour les citer tous, il faudrait une interview consacré spécifiquement à ce sujet !
Je suis également un lecteur de fantasy vorace, mais comme ces lectures n’ont pas eu la même influence sur l’univers de l’Empire Électrique, je propose d’en reparler quand sortira ma propre fantasy l’année prochaine, ou je vais devoir disserter encore sur quelques paragraphes ! (rires)
Parlons plutôt bande dessinée : là encore, énumérer les titres de ma grande bibliothèque serait un exercice fastidieux puisqu’elle va d’Hugo Pratt à Mike Mignola et Robert Kirkman, en passant par Joann Sfar et Alejandro Jodorowsky. Je parlerai toutefois de trois ouvrages plus ou moins en rapport avec l’Empire Électrique : tout d’abord, l’excellent « Green Manor », de Bodart et Vehlmann, une sorte de fix-up graphique qui retranscrit à merveille l’ambiance glauque des romans d’enquêtes de la fin du XIXème siècle. Ensuite, je veux parler d’un auteur excellent dont je possède tous les ouvrages : Brüno, à qui l’on doit entre autres un « Nemo  » extraordinaire. Enfin, abordons le cas de l’inévitable Alan Moore : j’ai adoré son « From Hell », une enquête en 512 pages de dessins magnifiques. En revanche, j’ai été déçu par ses « Gentlemen Extraordinaires », et l’Empire Électrique vient en partie d’un désir d’atténuer ce chagrin.
Pour ce qui est du vaste monde des films et des séries, que dire ? Dans ce domaine, je suis également un boulimique. En vrac, j’aime parler des vieux films de la Hammer (plus que les regarder réellement !), et le plus gros coup de cœur de ma jeunesse fut « Big Fish » de Tim Burton, qui parle des raconteurs d’histoires dont je suis. Les deux films que j’emporterais sur une île déserte sont « Le Labyrinthe de Pan » de Guillermo Del Toro, et « L’Imaginarium du Docteur Parnassus », de Terry Gilliam. Au rayon des séries, j’aime (comme tout le monde ?) le Sherlock de M. Gatiss et S. Moffat. Et si tu veux voir comment on développe des personnages avec maestria, regarde « Better Call Saul », de V. Gilligan et P. Gould.

Après ce premier volume « L’Empire électrique », sorti l’année dernière, d’autres publications à venir, d’autres projets, dans le registre steampunk, ou dans d’autres domaines ? Prévoyez-vous, à l’avenir, de vous essayer au roman ?

2019 sera une année d’aboutissement, car les projets sur lesquels j’ai travaillé ces dernières années connaîtront un destin éditorial, tous deux chez Bragelonne :
En février, sortira un roman qui est un spin-off de l’Empire Électrique (dans le même univers, donc). Il ne sera pas nécessaire d’avoir lu l’Empire Électrique pour apprécier cette nouvelle histoire, même si des personnages connus réapparaîtront. Il s’agira cette fois d’une aventure unique, vécue à travers le point de vue d’un personnage original dont je ne dirai rien pour l’instant, si ce n’est que sa nature est très particulière. Ce « héros » croisera la route de nombreuses figures de la littérature populaire que vous reconnaîtrez (ou pas, hé, hé !).
En avril, paraîtra le premier tome de ma trilogie de fantasy, un livre dont je vous propose de reparler dans quelques mois !

Enfin, autre question rituelle, un programme de dédicaces, de débats, de conférences, d’apparitions publiques ?

Euh, oui, j’ai un programme. Promis, je mettrai bientôt mon site à jour, où une page résume tout cela : :Victor Fleury explorateur électrique

Victor Fleury sur la Yozone :
L’Empire électrique
L’Homme électrique
Noël 2018 à plus de dix euros


Hilaire Alrune
5 décembre 2018


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