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Fate/Apocrypha (T2 et 3)
Akira Ishida, Yuichiro Higashide / Type-Moon, Konoe Ototsugu
Ototo

Jeanne D"Arc a été mandée en tant que Ruler pour surveiller la guerre sainte qui oppose les noirs menés par la famille Yggdmilleninia aux rouges menés par un conglomérat de mages refusant qu’une famille se permette de bafouer les lois de la Quête du Graal. Mais contre toute attente, c’est le Lancer des rouges qui lui fait soudainement face et la menace de mort. Une chance pour Gordes Musik Yggdmillennia qui cherche à profiter de Ruler pour éliminer un servant adverse. Son Saber n’est autre que le guerrier légendaire Siegfried. Seulement si ce dernier est immortel, tout le monde connaît le point faible de celui qui obtint l’invincibilité grâce au sang du dragon Fafnir, mais dont une partie du corps resta intact à cause d’une simple feuille. Toutefois, malgré la menace proférée par Lancer, Jeanne refuse de prendre parti et Siegfreid se retrouve seul à devoir affronter Karna. Le combat qui s’engage s’avère rapidement des plus indécis.



Le Rider noir a pris le risque de recueillir un des homoncules créé par Caster. Il parvient à convaincre Chiron de l’aider à le cacher aux yeux de tous, mais ce dernier refuse d’en faire plus. Les homoncules n’ont une durée de vie que de trois ans au plus et trop s’attacher à un être si fragile n’a vraiment aucun sens. Surtout qu’un danger tout autre s’approche de la demeure des Noirs. Le Berserker rouge est pris d’une incompréhensible frénésie qui le pousse à venir les affronter, n’écoutant ni les ordres de son maître, ni ceux des autres servants rouges. Telle une force incontrôlable, le Berserker file sans se soucier des dégâts qu’il produit sur son passage. Une confrontation de masse semble inévitable et le Saber rouge ainsi que l’Archer rouge ont l’obligation de suivre Berserker et obtenir un maximum d’informations sur ceux qui vont se dresser devant lui. Il faut savoir effectuer certains sacrifices pour garantir la victoire finale et les rouges espèrent également que l’unité des noirs soit loin d’être aussi forte que la leur. La première véritable confrontation de cette guerre sainte peut enfin avoir lieu... sous le regard de Ruler.

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Le choix d’Akira Ishida peut paraître un rien osé : nous révéler dès le début l’identité des servants des noirs. Il faut avouer que certains sont de parfaits inconnus pour moi, comme Astolfo (connu aussi sous le nom d’Estout), qui est pourtant un des paladins de Charlemagne, ou encore Avicebron (Salomon ibn Gabirol). Les autres sont bien plus ancrés dans la culture occidentale comme le centaure Chiron et surtout le monstre de Frankenstein. L’auteur non seulement révèle leur identité d’un coup d’un seul, mais il détaille sur plusieurs planches l’histoire de ces personnages. C’est assez déroutant mais également des plus intéressants car le lecteur n’est pas forcé de faire de longue recherche sur les servants, le mangaka lui mâchant gentiment le travail. Le cas des servants rouges est plus intéressant car ils ne sont révélés qu’au fur et à mesure, laissant encore bien des servants sans identité, comme l’assassin des rouges ou encore le Rider. Bon pour ce dernier, un petit détail limite rapidement les héros connus ayant les mêmes propriétés qu’un Siegfried. Les premières confrontations mettent également en avant Gordes Musik Yggdmillennia, un personnage particulièrement antipathique et imbu de sa personne, même s’il va rapidement se faire remettre à sa place, à commencer par Jeanne D’Arc. Cette dernière, ce Ruler, a un rôle d’observatrice qui n’est pas vraiment dans le style du personnage historique. En tout cas, sa grande noblesse et son respect des règles en font un juge impartial... mais pour combien de temps.

Le tome 3 révèle enfin l’identité d’une grande partie des servants rouges. La série prend également son rythme de croisière en enchaînant les combats, accélérant les rencontres entre servants qui doivent peu à peu révéler leurs secrets et même pour certains leur noble phantasm. L’histoire annexe de l’homoncule recueilli par Astolfo permet de sortir de la lourdeur des combats pour donner un peu d’âme à la série. Il convient tout de même de noter la difficulté pour déterminer le sexe des servants. Non seulement Akira Ishida joue avec le sexe des personnages mais quand il leur attribue le bon, il les représente avec un côté androgyne qui a de quoi perturber. En fait, seuls les guerriers à la testostérone incontestable apparaissent sans ambiguïté comme Siegfried ou encore Spartacus. Les traits des personnages deviennent un point faible le temps passant, devenant parfois difficile à reconnaître.

“Fate/Apocrypha” accélère son rythme... peut-être un peu trop...


Fate/Apocrypha (T2 et 3)
- Auteur : Akira Ishida
- Scénario : Yuichiro Higashide / Type-Moon
- Character Design : Konoe Ototsugu
- Traducteur  : Nicolas Pujol
- Éditeur français : Ototo
- Format : 125 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 180 pages
- Date de parution : 8 décembre 2017 et 20 avril 2018
- Numéro IBSN : 9782377170746 ; 978237717101
- Prix : 7,99 €


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© Akira ISHIDA 2016 © Yuichiro HIGASHIDE / TYPE-MOON KADOKAWA CORPORATION
© Edition Ototo - Tous droits réservés



Frédéric Leray
27 juin 2018




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