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Ready Player One - pour aller plus loin
Film américain de Steven Spielberg (2018)
Le 28 mars 2018

SI vous vous êtes découvert un amour pour la recherche des œufs en chocolat, lancez-vous dans la quête de l’œuf ultime celui de l’Oasis !
Grâce à ce communiqué de presse, allez plus loin, découvrez les chiffres qui forment Ready Player One (qui ne sont pas que des 0 et des 1 ^^ ).



EN CHIFFRES

1 film de science-fiction et d’aventure, doublé d’une formidable histoire d’amitié et d’un récit initiatique plein d’optimisme, mené tambour battant avec le sens du spectaculaire, la générosité et l’imagination débridée de Steven Spielberg.

1er film se déroulant dans un univers virtuel signé par le cinéaste visionnaire dont les films ont affolé le box-office, redéfini la culture populaire, remporté des Oscars et inspiré plusieurs générations d’artistes… y compris l’auteur et coscénariste de READY PLAYER ONE, Ernest Cline.

1er roman d’Ernest Cline, envisageant un futur ancré dans la culture pop des années 80. Paru en 2011, « Player One » est devenu un phénomène planétaire, publié dans 58 pays et traduit dans 37 langues. Selon Cline, la transposition de son roman à l’écran par un cinéaste mythique est, selon ses termes, « bien plus qu’un rêve qui se concrétise. Ce n’est même pas un rêve que je me serais permis de faire ».

2 comme 2 tournages consécutifs : le premier sur le plateau virtuel des studios Leavesden de Warner qui a repoussé les limites des technologies de tournage numérique ; le second, en prises de vue réelles, dans des décors en dur et des sites naturels du Royaume-Uni. Par la suite, les images de ces deux tournages ont été harmonieusement montées par Spielberg et son équipe pour embarquer le spectateur dans un périple délirant à travers l’univers de READY PLAYER ONE.

2 comme 2 univers en rivalité : un monde urbain post-apocalyptique et chaotique, ravagé par la crise économique et environnementale ; et un univers virtuel et utopique ultra-stylisé, qui semble sans limite, où les hommes du monde entier, en 2045, se rendent pour fuir leur quotidien.

2 comme 2 versions des mêmes personnages campés par de jeunes comédiens – l’un est un être humain de chair et de sang, l’autre un avatar numérique – qui font équipe dans les deux mondes pour former le « Top Cinq », bande de héros malgré eux : Tye Sheridan dans le rôle de Wade Watts, garçon timide et solitaire dont l’avatar Parzival réunit toutes les qualités qu’il aimerait avoir ; Olivia Cooke dans le rôle de Samantha, alias Art3mis, figure mythique de l’OASIS, aussi intrépide en tant que créature qu’en tant que joueuse ; Lena Waithe dans le rôle d’Aech, meilleur ami de Parzival : mi-homme, mi-machine, il est aussi dur à cuire dans la vraie vie, sauf qu’il n’a pas le même sexe …puisqu’il s’agit d’Helen ; Win Morisaki dans le rôle du timide Toshiro, alias Daito, puissant et redoutable guerrier samouraï dans l’OASIS ; Philip Zhao dans le rôle de Sho, maître chinois des arts martiaux qui, dans le monde réel, est un gamin sarcastique de 11 ans du nom de Zhou.

2 comme 2 studios d’effets visuels qui ont créé les 2 univers du film. Les petits génies d’Industrial Light & Magic, encadrés par les superviseurs effets visuels Roger Guyett et Grady Cofer et le superviseur animation David Shirk, ont su donner un aspect ultra-réaliste aux avatars et aux décors de l’OASIS. Quant à l’équipe de Digital Domain, pilotée par le superviseur effets visuels Matthew Butler, elle a injecté des éléments de décrépitude urbaine et de technologies futuristes dans le monde réel et, d’autre part, a supervisé le tournage virtuel.

2 comme 2 associés au sein de Gregarious Games – le brillant et excentrique James Halliday (Mark Rylance) et son meilleur ami Ogden Morrow (Simon Pegg – dont l’invention révolutionnaire a bouleversé le monde en 2025 : un univers de réalité virtuelle en 3D et haute-définition, totalement connecté et réunissant d’innombrables joueurs, baptisé l’OASIS. On y accède gratuitement et seule l’imagination est requise pour y jouer.

2ème entreprise la plus importante au monde : IOI – unique fournisseur du dispositif tactile nécessaire pour traverser l’OASIS – dont le patron Nolan Sorrento (Ben Mendelsohn) est déterminé à prendre le contrôle de la plus grande entreprise au monde, Gregarious Games, et à transformer l’OASIS, librement accessible à tous, en une société formidablement lucrative.

3 comme 3 clés (en cuivre, en jade et en cristal), qu’on obtient à la fin d’un parcours en trois manches quasi infranchissable, destinées à déverrouiller un œuf de Pâques dissimulé au cœur de l’OASIS par Halliday avant sa mort. Dans son testament numérique, l’inventeur a mis au défi tous les joueurs de l’OASIS de retrouver les clés – et ce jeu à l’intérieur du jeu fascine le monde entier, d’autant plus que le vainqueur est censé remporter 500 milliards de dollars et le contrôle absolu de l’OASIS.

3ème collaboration entre Spielberg et Mark Rylance, après LE B.G.G. – LE BON GROS GÉANT et LE PONT DES ESPIONS. Cette fois, Rylance campe l’inventeur visionnaire des jeux James Halliday, personnage qui, selon le réalisateur, est « proche de moi et cher à mon cœur ».

3ème tournage le plus difficile jamais entrepris par Spielberg (d’après son propre témoignage) après LES DENTS DE LA MER et IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, et ce pour les mêmes raisons : à chaque fois, le cinéaste a tenté de mettre au point une expérience cinématographique tangible et réaliste pour le spectateur. C’est ainsi que celui-ci a le sentiment de se retrouver au milieu des requins, au large d’Amity, sous les feux nourris des soldats sur la plage d’Omaha Beach ou encore propulsé à travers un monde féerique – et numérique – qui brouille la frontière entre réalité et univers virtuel.

4 comme 4 décors tentaculaires conçus par le chef-décorateur Adam Stockhausen et construits en studio et sur d’immenses plateaux à Leavesden, à l’instar de la maison de Wade Watts dans les « Piles », empilage de mobil-homes délabrés aussi haut qu’un gratte-ciel, ou encore du bureau élégant de Sorrento au sein du QG de IOI, du trône haptique, de la Salle de commandement de Sixer où Sorrento déploie sa horde d’avatars Sixers – surnommés ainsi en raison de leur numéro de série composé de six chiffres, démarrant tous par 6 – , et du centre de Fidélité d’IOI où les plus indigents, retenus prisonniers du monde virtuel, triment pour effacer leur dette.



5 comme le nombre d’années qu’il aura fallu attendre pour que Parzival devienne le premier – et le seul – joueur à inscrire son nom au tableau de l’OASIS en franchissant la ligne d’arrivée d’une course si redoutable que personne n’y a jamais survécu. Il devient célèbre du jour au lendemain dans l’OASIS et une cible à abattre dans le monde réel.

5 comme 5 drones déployés par la chef de la sécurité d’IOI, F’Nale Zandor (Hannah John-Kamen), pour bombarder le mobil-home des Piles de Columbus où vit Wade avec sa tante Alice (Susan Lynch) et son petit copain (Ralph Ineson) et rayer définitivement le plus grand rival de Sorrento du tableau.

5ème collaboration de Spielberg avec le compositeur Alan Silvestri en tant que producteur, mais la première comme réalisateur. Fan du musicien depuis les années 80, le cinéaste a engagé Silvestri pour accompagner la narration de READY PLAYER ONE à travers une partition qu’il qualifie de « résolument et follement originale » et une série « de clins d’œil musicaux » fondus dans l’ensemble, à l’instar des premières notes de la propre bande-originale de Silvestri composée pour RETOUR VERS LE FUTUR, une de ses premières compositions pour Robert Zemeckis, ami et fidèle collaborateur de Spielberg.

6ème adaptation d’un livre de science-fiction, après « La guerre des mondes » de H.G. Wells, « Jurassic Park » et « Le monde perdu » de Michael Crichton, « Supertoys (Intelligence artificielle et autres histoires du futur) » de Brian Aldiss, « Rapport minoritaire » de Philip K. Dick et … le propre scénario et roman signés Steven Spielberg, tirés de son chef d’œuvre RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (1977).

6 comme 6 tours du quartier des Piles de Columbus, construites à partir de 60 véritables mobilhomes hissés sur le plateau de Leavesden, puis empilés les uns après les autres sur une colonne constituée de poutres métalliques : cette construction est le fruit de la collaboration entre le département artistique de Stockhausen, piloté par le directeur artistique Stuart Rose, et les équipes effets spéciaux et cascades. Une fois que le réalisateur, ses comédiens et ses techniciens ont achevé le tournage des séquences des Piles sur le gigantesque plateau – si imposant qu’il était visible depuis l’autoroute M25 voisin –, les artistes de Digital Domain l’ont décuplé en postproduction pour obtenir le paysage urbain désolé qu’on découvre dans le film.

9 comme 9 références du roman d’Ernest Cline à des films emblématiques des années 80, produits ou réalisés par Spielberg (dont deux sont cités nommément), même s’ils ne sont pas tous cités dans le film. Comme l’a expliqué le réalisateur au public nombreux du Comic-Con l’an dernier : « Il a fallu que j’élimine pas mal de mes propres œuvres ». À trois exceptions notables : « Rexy », le tyrannosaure de JURASSIC PARK, la DeLorean de RETOUR VERS LE FUTUR qui transporte Parzival à travers l’OASIS, et Parzival lui-même, antihéros typiquement spielbergien.



9 comme 9 véhicules emblématiques – parmi les nombreux autres bolides – qui foncent à tombeau ouvert à travers un New York ultra-stylisé : Parzival pilotant la DeLorean customisée, Art3mis chevauchant la moto de Kaneda, tout droit sortie d’AKIRA, et Aech au volant de l’énorme camion Bigfoot lancés dans une course des plus périlleuses aux côtés de l’Interceptor de MAD MAX, la Mach 5 de SPEED RACER, la Plymouth Fury Christine de 1959, la fourgonnette de L’AGENCE TOUS RISQUES, la voiture de F1 de POLE POSITION et la Batmobile version 1966.

13 comme le nombre de semaines de tournage de READY PLAYER ONE : comédiens et techniciens ont tourné les scènes de l’OASIS sur les plateaux de Leavesden avant de filmer les séquences du monde réel en décors naturels à Birmingham, à Londres et à Sun Park, dans le Surrey.

14 mois après la fin du tournage de READY PLAYER ONE, Tye Sheridan a enfin découvert la version finalisée de Parzival aux côtés de son partenaire Simon Pegg, offrant ainsi un aperçu du film aux fans brésiliens venus assister au Comic Con de Sao Paolo.

18ème film de Spielberg dont la photo est assurée par Janusz Kaminski qui avait entamé sa collaboration avec le cinéaste avec LA LISTE DE SCHINDLER (1993), oscarisé. Dans READY PLAYER ONE, Kaminski a éclairé le monde réel de manière crue et réaliste, tandis qu’il a collaboré avec ILM pour donner à l’OASIS un style plus lumineux et sophistiqué.

19 ans après sa première, et inoubliable, apparition dans le film éponyme de Brad Bird, le Géant de fer fait son retour au cinéma pour participer à une bataille finale homérique aux côtés du Top Cinq dans READY PLAYER ONE.

28 charges d’explosifs, et un système d’arrosage sécurisé, piloté par le superviseur effets spéciaux Neil Corbould et son équipe pour détruire – réellement – le décor gigantesque des Piles en l’espace de cinq secondes. L’équipe n’avait pas droit à l’erreur et devait réussir le plan du premier coup.

29ème film de Spielberg monté par le grand chef-monteur Michael Kahn (assisté de la monteuse Sarah Broshar, qui avait monté LES AVENTURES DE TINTIN). Leur collaboration a démarré avec RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE et a valu à Kahn trois Oscars (pour LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, LA LISTE DE SCHINDLER et IL FAUT SAUVER LE SOLDAY RYAN) sur sept nominations.

30 ans de collaboration entre Spielberg et Industrial Light & Magic, studio d’effets spéciaux légendaire créé par George Lucas en 1975. Cette collaboration a commencé avec LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE en 1981 et s’est poursuivie jusqu’à READY PLAYER ONE.



56-K comme le numéro de son repaire dans les Piles où Wade peut dormir quelques heures avant de replonger dans l’OASIS en se cachant dans une décharge voisine (qui abrite sa fourgonnette). Il est alors connecté avec le meilleur matériel haptique qu’il puisse récupérer.

80% des références à la pop-culture présentes dans le scénario se retrouvent dans le film. C’est ainsi que King Kong croise le Joker, Mobile Suit Gundam, Gandalf, Chucky, Freddy Krueger, Lara Croft, Duke Nukem, Spartan John-117, les autruches guerrières de Joust, Dizzy Wallin de « Gears of War », Chun-Li, Blanka, Sagot et Ryu de « Street Fighter ». Un véritable exploit accompli par le superviseur Deidre Backs.

80 véhicules, spécialement aménagés et construits sur le décor de la Salle de Guerre des Sixers par Corbould et son équipe effets spéciaux, en association avec Stuart Heath. Ces véhicules étaient manœuvrés par des cascadeurs suivant trois axes de déplacement (en arrière, en avant et latéralement) pour camper les Sixers, autrement dit cette armada de joueurs engagée par Sorrento qui sont sans cesse « ressuscités » dans l’OASIS, sous forme d’avatars, à la recherche des trois clés.

100K : montant de la récompense décernée au vainqueur de la première manche qui a trouvé la clé de cuivre. Cette récompense est versée en pièces de l’OASIS qui permettent à Parzival d’acheter ses accessoires rêvés, qu’il s’agisse d’un Zemeckis Cube (qui permet de remonter le temps par tranche de cinq secondes) ou d’une combinaison IOI X1 qui sert de seconde peau dans l’OASIS.

1979 comme l’année où le programmateur Warren Rbinett a dissimulé son nom dans le jeu « Adventure » d’Atari. Cet emplacement est tellement secret que seuls les joueurs les plus chevronnés peuvent le découvrir : c’est ainsi que la tradition des œufs de Pâques – trace numérique laissée par les auteurs de jeux pour les joueurs – est née.

2027 année de naissance de Wade Watts (le 12 août pour être précis). Alors qu’il est au départ un garçon mal dans sa peau, qui n’a pour refuge que l’OASIS, il devient le leader d’une lutte pour sauver la planète au terme d’un périple aux côtés du Top Cinq.

2040 année de la mort de James Halliday (le 7 janvier pour être précis). Après sa disparition, il a souhaité léguer son royaume virtuel à celui ou celle qui saurait s’en montrer digne.

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Critique du film
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Images © WarnerBros France



Ingrid Etienne
2 avril 2018



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