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Dresseuses de Monstres (T1)
Mujirushi Shimazaki
Komikku éditions

Ion Hidaka et Sora Misumaru sont toutes les deux en 6e dans une école pour jeunes filles. Elles se sont toutes deux inscrites au club d’élevage et aujourd’hui, elles vont participer pour la première fois aux activités du club. Seulement ce ne sont pas des animaux classiques dont elles devront s’occuper mais d’un Kaijus. Les Kaijus sont des monstres qui sont apparus sur terre en 1999. Heureusement, très vite les scientifiques se sont aperçus que ces colosses devenaient doux comme des agneaux en entendant le chant de certaines jeunes filles. Les humains ont donc fini par apprivoiser ces monstres. L’école où se trouvent Ion et Sora enseignent l’art de dresser les Kaijus, et les membres du club d’élevage ont le privilège de s’occuper de celui résidant dans l’enceinte de l’établissement, une créature proche de Godzilla pourvu de trois cornes. Seulement si Sora est ravi de s’en occuper, ce n’est pas le cas d’Ion qui suit en fait le cursus de dresseuse contrainte et forcée par sa famille. Toutefois, le Kaiju s’attache très vite à la jeune fille et accepte de lui obtenir... dans la limite de sa bonne volonté.



Contre toute attente, Ion s’est laissée amadouer par ce monstre qu’elle a surnommé Bleu à cause de la couleur de ses yeux. C’est tout de même mieux que les autres surnoms dont l’avaient affublé les anciens membres du club, comme Grand Béta, Méga Glouton ou encore celui attribué par la présidente du club elle-même : Mont Gorille.Seulement Tsukiko n’est jamais parvenue à se faire aimer d’un des Kaijus qui lui ont été confiés, alors voir deux 6e avoir été adoptées si rapidement par Bleu a de quoi la rendre un peu jalouse des deux jeunes filles. Et comme pour l’énerver encore un peu plus, Bleu décide de faire faire une petit balade à Ion sur le bout de son museau. Toutefois, le Kaiju l’emmène sur sur une colline où se trouvent des dizaines de pierres aux formes étranges. Une autre jeune femme s’y trouve également mais elle est venue pour les étudier, car Kotomi est doctorante dans le laboratoire de l’école. Ce lieu serait une sorte de cimetière et chaque pierre serait un Kaiju décédé.

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“Dresseuses de Monstres” est la première série publiée en France de Mujirushi Shimazaki. Le mangaka nous raconte dans ce diptyque l’histoire de jeunes dresseuses de Kaijus, des monstres gigantesques mais plus impressionnants que méchants. En fait, le premier tome ne présente aucun monstre réellement dangereux, ils sont surtout imposants, patauds mais plutôt sympathiques. L’héroïne, Ion, est un peu dresseuse malgré elle, pourtant elle possède un sens inné pour calmer et attendrir ces colosses qui l’adoptent tous. Pourtant la jeune fille semble avoir peur des Kaijus, depuis un petit traumatisme durant son enfance qui lui a à la fois donné envie d’être une dresseuse mais également créé une petite frayeur à cause d’un Kaiju. Ion va donc devoir apprendre à combattre sa crainte pour pouvoir dresser ces grosses bêtes par son chant. Car le dressage des Kaijus s’effectue par des chants spécifiques ou inventés par les meilleures des dresseuses. L’atmosphère autour de la jeune fille est des plus sereins car toutes celles qui l’entourent dans l’école sont plutôt bienveillantes. Il n’y a strictement aucune « méchante » dans cette gentille histoire car soyons franc, même si les dessins sont en noir et blanc, tout est rose bonbon, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Cette série est classée dans le genre « mignon », aucun doute là-dessus.

Côté dessin, il faut noter qu’il n’y a dans le premier tome aucun personnage masculin de premier plan, c’est une école de filles, avec uniquement des femmes comme instructeur. Il faut dire que seules des femmes sont capables de dompter les monstres par leurs chants. Les Kaijus n’ont rien d’effrayant évidemment, ils sont juste impressionnants par leur taille et encombrant comme le gecko géant qui bouche les vitrines des classes en dormant contre le mur de l’école. Le style graphique est très classique, plus proche d’un shojo que d’un shonen, surtout avec uniquement des héroïnes. Tout montre que cette mini-série est à destination d’un public plutôt féminin, entre de gentils monstres affectueux et ressemblant à de grosses peluches même sans poils. Les personnages sont plutôt expressifs même si on est loin d’avoir des traits de visages assez détaillés pour amplifier les sentiments par des mimiques. Mais d’un autre côté, le dessin est aussi simplifié que le scénario sans la moindre surprise, reprenant tous les poncifs du genre et ne parvenant pas réellement à surprendre le lecteur.

“Dresseuses de Monstres” est une série kawai, plutôt girly... Bon j’avoue, j’ai passé l’âge...


Dresseuses de Monstres (T1)
- Auteur : Mujirushi Shimazaki
- Traducteur  : Fabien Nabhan
- Éditeur français : Komikku éditions
- Format : 13 x 18 cm
- Date de parution : 6 juillet 2017
- Numéro IBSN : 978-2372872072
- Prix : 7,90 €


© Mujirushi Shimazaki / Houbunsha
© Komikku éditions- Tous droits réservés



Frédéric Leray
16 octobre 2017




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