Genre : Science-Fiction
Durée : 2h43
Avec Ryan Gosling (K), Harrison Ford (Rick Deckard), Ana de Armas ( Joi), Sylvia Hoeks (Luv), Robin Wright (Lieutenant Joshi), David Bautista (Sapper), Mackenzie Davis (Mariette), Carla Juri (Dr. Ana Stelline), Lennie James :(M. Cotton) et Jared Leto (Neander Wallace)....
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
Epoustouflant ! « Blade Runner 2049 » est mon coup de cœur S.F. de l’année. Il est dur de s’attaquer à des mastodontes comme « Blade Runner ». Faire une suite 35 ans après le premier volet est une tâche ardue. Le film est devenu, depuis des décennies, culte. Son univers, son comédien tout reste parfait dans l’imaginaire du spectateur.
Ai-je besoin de vous rafraichir la mémoire ? Si vous n’avez pas encore vu « Blade Runner » – ce qui est dommage - vous pouvez toutefois voir « Blade Runner 2049 ». Un léger « previously » vous replace le contexte de ce futur apocalyptique, où humains et réplicants, tentent de vivre ensemble.
L’action de ce second volet se situe 30 ans après le premier. Depuis une explosion nucléaire est passé par là et a ravagé une partie des États-Unis.
Denis Villeneuve a réussi à garder l’âme du film des années 80. C’est un univers léché avec des plans soignés qu’il nous délivre sur un plateau. Qui est un réplicant, qui ne l’est pas ? Comment différencier les personnages réels, des hologrammes. La beauté de la transparence, réalisée sur le personnage holographique Joi, est épatante.
Je l’avoue, je partais à reculons. Une projection de presse deux jours avant la sortie, la durée, cela ne me motivait pas. Je partais avec des aprioris assez négatif. Tous sont tombés au fur et à mesure. Je n’ai pas vu le temps passé. Le scénario est assez simple mais sa mise en œuvre est juste un tour de force cinématographique. J’aime comment le futur peut être imaginé via les ustensiles du quotidien. Vous ferez attention, Sony étant le distributeur du film, quelques innovations sont intégrées, comme un juke box futuriste mais réaliste.
J’ai une question, peut-être pourrez-vous m’aider. Dans plusieurs films S.F., Los Angeles est montré comme une ville où le japonais et le coréen sont devenus des langues universelles, pourquoi ? (ndReC : l’influence de « Blade Runner » sur le mouvement cyberpunk en particulier et la SF en général)
Revenons au cœur du film, au-delà de la beauté des plans, il y a quelques faiblesses au niveau du scénario. On peut, après coup, se demander l’utilité du grand architecte interprété par Jared Leto.
Il serait intéressant de voir la version director’s cut, qui pourrait éclairer quelques points. Je ne vous dévoilerai pas plus de l’histoire pour que vous restiez bien immergé dans le futur.
Je ne peux vous dire, si vous aurez toutes vos réponses aux questions que vous vous posez depuis des années sur Rick Deckard. Une chose est sûre, néanmoins, il est toujours plaisant de voir Harrison Ford sur grand écran.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Denis Villeneuve
Scénario : Hampton Fancher et Michael Green, sur une idée d’Hampton Fancher et Ridley Scott, d’après les personnages créés par Philip K. Dick
Décors : Dennis Gassner
Costumes : Renée April
Photographie : Roger Deakins
Musique : Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch
Production : Andrew Kosove, Broderick Johnson, Ridley Scott, Bud Yorkin et Cynthia Sikes Yorkin
Attachée de presse : Hélène Toucheron
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Images © Sony Pictures France