Mais revenons aux stars de ce nouveau “Carnet de Bagnoles” qu’il a dénichées en Allemagne, en Belgique ou en... Mauritanie. Souvent c’est aussi aux Salons de Paris, de Lyon, de Barcelone ou lors de rallyes qu’il craque, là pour un prototype, ici pour une bétaillère égarée à Brocéliande. Oui, les surprises sont à chaque page qu’il a choisie au format à l’Italienne... et oui, une bagnole c’est souvent profilé ! Alors, tiens, lesquelles m’ont fait le plus craquer, m’ont le plus étonné ou fait rêver ?
Le petite coupé R3bo de Mazda (1960), rigolote dans sa robe rosée ; la bizarroïde Elva M42 Bobtail (1957) ou la reine des records de vitesse, l’Étoile filante de Renault (1956). La gueule improbable de la Siegertypen ou 328 Kamm Renn limousine de BMW (1939) qui tapait tout de même le 230 km/h !
Bow, bow, bow, la Porsche 356B 1600 coupé (1961) que Lapin a joliment piqué de bleu sur sa ligne métal. Classe la prototype de Ferrari pour une 206 GT Dino (1965), encore un baquet ou ma grande taille aurait souffert le martyre !
Et encore, le pot de yaourt Vesta 400 qui jure face à la profilée 124 Spider de Fiat, tout de jaune parée en 1975. J’adore la gueule de la Mercedes Benz de 1954, et que dire de la 190SL ou Alberg Classic vouée aux rallyes, si ce n’est qu’elle doit aller beaucoup plus vite que la bétaillère à cochons, une Peugeot 2003 dénichée à Brocéliande, sous la pluie. Car Lapin aime surprendre et jouer des contrastes quand ce n’est pas de grand-écart. De la diversité ne naît jamais l’ennui. Il y a encore beaucoup à voire : Alpine, Triumph, Corvette, Sting Ray, Ferrari, des Volvo, des Saab,une MG jaune magnifique face à une Giulletta sprint spéciale et bien d’autres moments d’étonnements, de nostalvie, de rêve, de voyage. Avec son style inimitable et sa technique si personnelle qui densifie, déforme un peu, allonge ou muscle le modèle, Lapin épate, une nouvelle fois pour nous donner envie d’arpenter les rues pour dénicher les belles d’autrefois comme l’étonnante Hanomag de 1925 ou l’Austin Swallow de 1935 dénichées à Bruxelles.
Allez, je vous laisse sur ce dernier mot, faut que j’aille laver mon Renault Scenic, quelquefois que Lapin viendrait se mirer dedans. Trop moderne, je sais,, mais j’ai une bonne cave...
Carnet de Bagnoles (Volume 2))
Dessin, couleurs et textes : Lapin
Éditeur : Glénat
Collection : Plein Gaz
Pagination : 104 pages couleurs
Format : 21,5 x16,3 cm
Dépôt légal : 8 juin 2016
Numéro ISBN : 9782344016411
Prix public : 19 €
À lire sur la Yozone :
Carnets de Bagnoles (Volume 1)
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Illustrations © Laoin et Éditions Rue Glénat (2016)