Je danserai si je veux
Film franco -israelo -palestinien de Maysaloun Hamoud (2016) Le 12 avril 2017
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Genre : Drame Durée : 1h42
Avec Mouna Hawa (Laila), Shaden Kanboura (Noor), Sana Jammelieh (Salma), Mahmoud Shalaby , Riyad Sliman (Qais)...
L’histoire
Laila, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs.
Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves
Un vent frais, un cri de liberté à la condition féminine, Je danserai si je veux est une ode à la Femme et à sa lutte quotidienne pour exister. Je me demande comment les hommes reçoivent le film. Moi, j’étais, je l’avoue,par moment stressée, la boule au ventre. J’ai néanmoins adoré ce premier film. Le destin de ces trois femmes – un peu caricatural, je vous l’accorde - permet de découvrir la vie que peuvent avoir trois palestiniennes à Tel Aviv. Noor, la douce, Salma, la rebelle et Laila, l’électrique ; chacune dans sa destinée est confrontée à sa condition. On leur renvoie leur sexe et leur position de femme dans une société patriarcale. Je danserai si je veux est universel.Ce film rappelle qu’il ne faut jamais baisser les bras. La lutte doit toujours continuer.
Il aborde différents sujets, tout en subtilité et intelligence. On y découvre entre-autre la scène palestinienne et la vie dans la bouillonnante Tel Aviv.
Au-delà du scénario et de la mise en scène parfaite, Je danserai si je veux repose totalement sur le talent des trois comédiennes. Elles sont magnifiques, généreuses et impliquées. Je ne peux que vous encourager à vous rendre au cinéma. Le petit plus est la bande son.
Pour aller plus loin :
La « Scène », ou scène underground palestinienne, désigne un mouvement de jeunes Palestiniens vivant en Israël, composé à la fois de la génération de la seconde Intifada et de celle des Printemps Arabes. Se rassemblant autour de la musique, en collectifs d’artistes à l’image du « Jazar Crew », ils ont pour but de se libérer du conflit et de se forger une nouvelle identité collective par la musique souvent électronique. Le mouvement a pris de l’importance depuis 2011 au point d’avoir son propre festival à Paris en juillet 2016, le « Palest’In & Out ».
Bande annonce
N’oubliez pas on ne naît pas femme, on le devient.