C’est dans ce contexte morose que notre héroïne croise par hasard son ancien chef qu’elle n’appréciait guère, lui aussi sans emploi. Mais Kurosawa, surnommé « Le Dragon », a un projet professionnel. Il veut rouvrir un restaurant qui lui tient à cœur puisqu’il appartenait à sa grand-mère.
Préoccupé par l’état de Michiko, il l’invite au restaurant où elle se régale avec de la viande, son péché mignon. Les conversations virent rapidement aux leçons de morale. Michoko est bousculée, elle doit réagir. Comment peut-elle continuer à entretenir généreusement son étudiant ?
De fil en aiguille, Kurosawa lui propose de l’embaucher. Pourra-t’elle mettre sa fierté de côté et accepter son aide ?
“Please love me !” est une nouvelle série dont le titre m’a de suite interpellé. Tout est dit ou du moins suggéré : il s’agit d’un appel au secours d’une personne qui veut être aimée pour ce qu’elle est. Cette série a débuté en 2013 au Japon et compte déjà sept tomes, qui vont débarquer chez nous.
Aya Nakahara, auteur de “Lovely Complex ” et “Berry Dynamite”, développe finalement une romance assez classique avec une héroïne adulte immature et deux prétendants possibles : un chef dont on ne connaît finalement pas les intentions bien qu’elles paraissent louables et un étudiant beau comme un Dieu qui n’est qu’un profiteur. Michiko veut être reconnue et aimée ... mais par qui ? Quel est le meilleur parti ? Qui pourrait vraiment l’aider à s’épanouir et à fonder une famille dans le futur ?
A 29 ans, le temps passe et elle doit avancer dans sa vie et se stabiliser.
Les prochains tomes de “Please love me !” devraient être passionnants, je pense qu’il y aura beaucoup de questionnements, de doutes, de passion, avec Kurosawa ou Junta. On peut faire des pronostics, mais à quoi bon ? J’ai envie de me laisser surprendre par cette histoire légère qui me plait bien, facile à lire, qui détend après une dure journée de labeur.
Le dessin de Aya Nakahara ne dépayse pas les amateurs de mangas, les personnages sont classiques graphiquement, mais certaines exagérations anatomiques amènent beaucoup de légèreté et donnent du peps à l’histoire.
J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir les shojos avec “Please love me !”, le suspense est à son comble et j’ai hâte de lire la suite qui ne peut que nous réserver de belles surprises.
“Please Love Me !” est pétillant, drôle et touchant, rempli de bonne humeur. Aya Nakahara nous raconte une histoire qui nous donne le sourire.
Je n’ai pas grand chose à rajouter, à part : Please ... vite la suite !
Please love me ! (T1)
Auteur : Aya Nakahara
Traducteur : Julia Brun
Éditeur français : Delcourt Manga
Format : 112 x 176 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 2 septembre 2015
Numéro ISBN : 978-2-7560-6862-6
Prix : 6,99 €
© Damena Watashi ni Koishite Kuda-Sai
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