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Cycle de Nibiru (Le) (T2) La fin d’un monde
Izu & Moreau
Glénat

Au sein de la résistance, Alicia a soif de vengeance, car à son insu elle a guidé les troupes de l’usurpateur vers la cité de Xibalda, le sanctuaire des Seigneurs du Sang. Son Nagual lui autorise des performances physiques hors normes, mais son utilisation intensive change sa personnalité..
Le temps presse, il faut récupérer cette ancienne technologie alimentée par du sang, car la destructrice Nibiru approche pour percuter la Terre et éradiquer toute vie.
Pour commencer la reconquête de Xibalda, elle libère Karmin de sa prison en espérant amener le prince au pouvoir.



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“La fin d’un monde” se déroule trois années après les événements de “La loi du sang”, duquel se dégageait une belle inventivité. Izu (Guillaume Dorison) développe une histoire fascinante : la planète Nibiru constitue une menace cyclique, devant à chaque fois être repoussée. Problème : la technologie permettant cette exploit est alimentée par du sang. Raconté ainsi, cela semble simple, mais l’histoire est très loin de l’être.
Les Naguals, développés par les Seigneurs du Sang, permettent de nombreuses performances, aussi bien physiques que mémorielles. C’est ainsi qu’Alicia découvre peu à peu le passé sous la forme de visions. Izu n’hésite pas à densifier cette trame, rajoutant au passage des problématiques. Pour contrer Nibiru, les avis divergent sur l’utilisation de la technologie de Xibalda. Une seule chose est sûre, il faut du sang...

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“La fin d’un monde” mélange les influences : science-fiction, récit cataclysmique, culture inca... ce qui permet au dessinateur Mathieu Moreau de nous offrir une esthétique très intéressante. Je trouve aussi les dessins plus homogènes que dans le premier album. La colorisation n’est pas en reste, Johann Corgié sait s’adapter aux nombreuses ambiances présentées, alliant aussi bien l’action pure, la folie d’Alicia que des moments plus tendres.
L’histoire s’avère très fouillée, je dirais même trop complexe, surtout qu’elle s’achève par une pirouette finale qui laisse assez perplexe, même si elle ne remet pas en question la qualité de l’ensemble. De plus, le décompte avant l’arrivée de Nibiru semble peu réaliste, car elle ne s’accompagne pas des effets escomptés. On sent l’imminence du danger, mais croire que l’on peut changer le cours des événements et sauver la Terre en quatre jours apparaît hautement improbable. Toujours rajouter de petites choses ne sert pas forcément le récit, déjà bien assez riche à la base.

Il n’en reste pas moins que les auteurs du “Cycle de Nibiru” se sont mis au diapason pour livrer aux lecteurs deux albums ambitieux à la frontière des genres et qui méritent une lecture attentive. L’histoire aussi bien que l’esthétique se révèlent fascinantes. De plus, l’idée de se servir du sang comme énergie permet des développements dramatiques et sociétales enrichissant l’ensemble.
À découvrir pour la richesse de l’histoire.


(T2) La fin d’un monde
- Série : Le cycle de Nibiru
- Scénario : Izu
- Dessin  : Mathieu Moreau
- Couleurs : Johann Corgié
- Éditeur : Glénat
- Collection : Grafica
- Dépôt légal : 1 avril 2015
- Format : 24 x 32 cm
- Pagination : 48 pages couleurs
- Numéro ISBN : 978-2-344-00067-0
- Prix public : 13,90 €


À lire sur la Yozone :
Le Cycle de Nibiru (T1) La loi du sang


Illustrations © Mathieu Moreau et Éditions Glénat (2015)



François Schnebelen
20 décembre 2015




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