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Quinzinzinzili n°28
Collectif
Société des amis de Régis Ressac

« Quinzinzinzili » vous connaissez ? C’est bien sûr un roman de Régis Messac publié entre les deux guerres, un des textes français majeur dans la veine post apocalyptique, un conte philosophique grinçant dans la lignée de Swift. C’est aussi le nom d’une revue trimestrielle qui en est à sa 28ème livraison. Éditée par la Société des Amis de Régis Messac, cette revue traite bien sûr des multiples aspects (romancier, chroniqueur, sociologue) de cet écrivain, mais pas seulement…



La littérature populaire de l’entre-deux guerres est bien sûr le terrain de prédilection de « Quinzinzinzili », et il convient de souligner la qualité des articles qui y sont livrés. De Rosny à Théo Varlet, d’Herman Melville à D H Keller, Marc Bloch ou encore Marcel Boll, les thèmes et œuvres abordés sont multiples et gravitent souvent, peu ou prou, autour de nos genres préférés.
Évidemment, les attentats de début d’année appellent ici des commentaires d’Olivier Messac et l’on découvre en fin de journal « l’assemblée générale des journalistes parisiens » croquée par Wolinski et Cabu. L’actualité étant ce qu’elle est malheureusement, c’est ensuite un article de Natacha Vas-Deyres sur la disparition de Michel Jeury qui esquisse avec beaucoup de sensibilité un portrait humaniste de ce grand écrivain. Guibert Lejeune nous parle ensuite de la rencontre de Messac lors de son séjour canadien dans les années 20 avec André J. Roche, universitaire et linguiste. Des liens d’amitiés se formèrent entre les deux enseignants et Régis Messac, dans son roman « Smith Conundrum », se mit en scène avec André J. comme prénom. Guibert Lejeune montre aussi à travers la correspondance que les deux hommes entretinrent, que l’une des sources du roman « Quinzinzinzili » fut l’impossibilité pour Messac de traduire « Children of the morning » de W. L. George publié en 1926. Il garda l’idée du groupe d’enfants seul au monde. Suit un article de Régis Messac sur Herman Melville, datant de 1927, témoignant de sa fascination pour ce grand classique américain. Enfin Jean-Guillaume Lanuque clôt ce copieux numéro. Exégète de Rosny Ainé, il nous parle de la trilogie réunie par Fabrice Mundzik « La légende des millénaires ».
Pour conclure, l’intérêt de cette revue qui traite de l’œuvre de Régis Messac conformément à son objet social, est d’offrir, sur cette base, une belle variété de thèmes et de sujets abordés avec passion et érudition.


Titre : Quinzinzinzili
Numéro : 28
Rédacteur en chef : Olivier Messac
Couverture : Hélène Chantemerle
Type : fanzine
Site Internet : Société des amis de Régis Messac (plus à jour)
Période : Hiver 2015
Dépôt légal : février 2015
Périodicité : trimestriel
ISSN : 1960-8969
Format : A4
Pages : 30
Prix : 7 €



Didier Reboussin
3 septembre 2015


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