A l’époque, Ahmsa venait d’être capturé par des prêtres qui voulaient le punir pour ses vols. Alors qu’il devait rester assis sur des branches épineuses, il y avait un jeune bonze famélique qui méditait devant lui. Oui, le petit Asmita a bien changé... Mais sa présence aux enfers n’est pas seulement due à son jeune ami défunt, Asmita recherche également un Spectre qui se dit être l’être le plus proche d’un dieu, un Spectre qui ne respecte que sa propre loi et non celle d’Hadès : Atavaka. Et c’est un de ses émissaires qui défie Asmita en proposant à son jeune protégé de lui offrir la vie éternelle, qu’il possède lui-même. Un Spectre bien présomptueux qui pense pouvoir tenir tête à un Saint d’Or, grâce à l’avantage du terrain. Mais Asmita est l’être le plus proche de Bouddha et un simple Spectre ne peut être un véritable danger pour lui. Atavaka en a bien conscience et pour stopper le Saint d’Athéna, il choisit l’une des plus dangereuses étoiles terrestres, Kagaho du Bénou. Sa rage est capable de vaincre la cosmo-énergie d’un Saint d’Or et au pire, il lui donnera le temps pour terrasser Asmita.
S’il y a un Saint particulièrement intéressant dans la cosmogonie de Masami Kurumada, c’est bien le Saint d’Or de la Vierge. Tous semblent avoir comme point commun de devenir la réincarnation de Bouddha, ou en tout cas, d’atteindre l’éveil tout comme Siddhārtha Gautama. Ce tome 8 dédié à Asmita fera d’ailleurs souvent référence à l’éveil de Bouddha ainsi qu’aux sutras bouddhiques. Toutefois, il y a une grande différence entre Shaka et Asmita. Shaka est déjà convaincu d’être la réincarnation de Bouddha et s’avère particulièrement imbu de sa personne quand il affronte les Saints de Bronze dans sa maison. Il faudra qu’Ikki l’entraîne vers une mort certaine pour que Shaka prenne conscience de son erreur et de son trop grand orgueil. Asmita est très différent de tout cela. Ce dernier recherche ceux qui seraient comme lui, proche de dieu, comme toujours en quête d’un éveil parfait. Ce qui est très intéressant dans ce tome est la somme importante d’informations sur le passé d’Asmita. On découvre un jeune homme qui, depuis son enfance, dévoue sa vie à la prière, acceptant toutes les formes de souffrance pour mieux comprendre les miséreux. Asmita vit vraiment en refusant toute possession, suivant à la lettre l’enseignement de Bouddha. On imagine difficilement le chemin que cet enfant famélique à traverser pour devenir un Saint d’Or.
Son adversaire sera un Spectre très particulier. Ce tome est en fait un des rares étant une véritable préquelle au “Lost Canvas”. Car au-delà de son adversaire du moment, Atavaka, Asmita affronte également une vieille connaissance : Kagaho. Ce Spectre aura un rôle important dans la série principale et on peut mieux comprendre sa capacité à défier les Saints ayant déjà combattu certainement le plus puissant de tous. Ce personnage prend une place assez étrange car c’est aussi la première fois qu’un Spectre de la série fait une apparition plus que remarquée. Pourtant, le véritable méchant est bien Atavaka. Ce dernier représente le mal incarné ou plus exactement le dieu du mal car son but est tout simplement de prendre la place d’Hadès dans les enfers. Son temple ressemble à l’intérieur de la maison de Masque de Mort car comme lui, il emprisonne les âmes de ces victimes, qui sont tout simplement celles des morts arrivant dans les enfers. Asmita et Atavaka vont donc opposer deux conceptions de l’éveil, deux conceptions du bien. Ce qui peut paraître terrifiant est qu’Atavaka n’est pas loi d’avoir la même philosophie que Shaka. Atavaka se dit le plus proche du dieu des enfers, mais il se cache comme Masque de Mort derrière les âmes qu’il a emprisonnées. Il va surtout forcer Asmita à s’interroger un peu plus sur sa quête de l’éveil et lui ouvrir une nouvelle voie.
Ce tome 8 dédié à Asmita fait partie des meilleurs de la saga car comprenant tout ce que le lecteur attend de ces volumes devant nous éclairer sur les Saints d’Or ayant combattu auprès de Dohko.
Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T8)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 8 janvier 2015
Numérotation ISBN : 9782368521212
Prix : 6,80€
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