Saechika est aveuglé par sa soif de vengeance contre Rei, au point de se laisser dominer par sa Dark Side. Il en vient même à chercher à absorber l’énergie vitale de sa sœur. Mais cela n’a comme conséquence que d’activité la propre Dark Side de la jeune femme. Malheureusement pour nos héros, ce nouveau prince leur interdit de toucher à son petit frère, son adorable petit frère... son ordure de petit frère. Si Rui refuse que d’autres Code:Breakers l’affrontent, c’est tout simplement pour s’en occuper elle-même et pour cela, elle va devenir la véritable protectrice divine. Oui, ils ont souffert après la mort de leurs parents, mais en venir à mettre la vie d’innocents en danger pour assouvir une vengeance est stupide. Aoba a aussi une vengeance à appliquer mais cette fois, la mère de Sakura intervient car sa propre fille se retrouve en danger et surtout... les anges approchent !
Après la chasse au bras gauche de Rei, nous voila à courir après les demi Sakura. En fait, ce n’est qu’une excuse pour nous entraîner dans un nouveau parcours initiatique vers le quartier général de l’Eden. Ce parcours est un grand classique du genre, chaque étape imposant un duel où l’un des héros apprendra à utiliser un nouveau pouvoir. Yuki va se transformer en Super Saiyans. Suis-je en train de faire du mauvais esprit ? Pas du tout, c’est véritablement la première chose venant l’esprit en voyant la transformation de Yuki, c’en est même caricaturale au point que l’on peut se demander si Akimine Kamijyo nous l’a joué manque d’imagination ou hommage à Toriyama. En tout cas, ce n’est pas très innovant, cela abaisse le côté tragique du sacrifice des enfants. On retrouve ici l’absence de tabou chez les mangakas qui n’hésitent pas à nous montrer un charnier d’enfants si cela aide à provoquer de l’émotion chez le lecteur.
Si la transformation de Rei est dans la continuité du domptage de ces multiples feux, celui de Rui en protectrice divine est plus intéressant car graphiquement plus riche. Les différents designs des côtés obscurs sont très réussis, même si la notion de côté obscur n’est guère, encore une fois, originale. Toutefois, la mise en scène est réussie et le combat plutôt intéressant, servant de cliffhanger pour la fin du tome 19. Le tome 20 s’annonçait n’être que la continuité du précédents en introduisant peu à peu chaque Code:Name sans rien de nouveau sous le soleil car les sentiments que ressentent les différents protagonistes les uns pour les autres n’ont vraiment rien de nouveau ni d’exceptionnel. C’est alors que Akimine Kamijyo nous joue un nouveau « deus ex machina » avec l’arrivée des Anges.
Je vous laisse découvrir ce que sont ces nouveaux personnages et le rôle qu’ils ont joué dans le 32 décembre. Evidemment, la vérité sur cet épisode surprendra certains, ne fera que confirmer les certitudes d’autres, mais surtout nous amène à une question : mais où nous embarque encore une fois Akimine Kamijyo ? A chaque fois que le lecteur pense arriver enfin à la conclusion de cet arc, un nouveau bouleversement le ramène à zéro et ne fait que prolonger à l’infini les aventures des protagonistes sans, en réalité, que leur histoire progresse réellement. Certes, le 32 décembre n’aura plus de secret mais si Akimine Kamijyo voulait vraiment aller au bout de sa démonstration, il éliminerait certains des personnages principaux, mais le mangaka ne trouve pas le courage de le faire et on se retrouve avec une floppée de personnages, beaucoup trop !
Oui, on accroche toujours à « Code:Breaker » mais tout devient trop confus, un peu de nettoyage ne ferait pas de mal.
Code : Breaker (T19 et 20)
Auteur : Akimine Kamijyo
Traducteur : Taro Ochiaï
Éditeur français : Pika
Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 5 février et 2 avril 2014
Numéro IBSN : 9782811613655 ; 9782811614089
Prix : 6,95 €
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CODE : BREAKER © 2008 Akimine KAMIJYÔ / Kodansha Ltd.
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