Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Best Offer (The)
Film italien de Giuseppe Tornatore (2013)
16 avril 2014

****



Genre  : Thriller
Durée  : 2h11

Avec Geoffrey Rush (Virgil Oldman), Jim Sturgess (Robert), Sylvia Hoeks (Claire), Donald Sutherland (Billy Whistler), Philip Jackson (Fred), Dermot Crowley (Lambert), Kiruna Stamell (La fille du bar), Liya Kebede (Sarah), ...

Virgil Oldman (Geoffrey Rush) est un commissaire priseur renommé. Misogyne assumé, il n’a de relation intime qu’avec sa collection de tableau qu’il a su constituer secrètement au cours des années. Personne ne le connaît vraiment, même pas Billy (Donald Sutherland) son vieil ami marchand d’art. Mais lorsqu’une cliente (Sylvia Hoeks), qui ne veut lui parler qu’au téléphone, lui demande une expertise, la curiosité de Virgil est piquée au vif et il ne peut se résoudre à laisser tomber l’affaire ; Quand il la voit pour la première fois, il tombe violemment sous le charme…..

Pour son premier long métrage en langue anglaise, le réalisateur italien de « Cinéma Paradiso » réuni avec Geoffrey Rush, Jim Sturgess, Donald Sutherland et Sylvia Hoeks, un casting international de haute volée au service d’un thriller d’une grande élégance formelle baignant dans le monde des arts.

On serait même tenté de qualifier « The Best Offer » de thriller univers tant le choix de raconter l’histoire du point de vue de Virgil, glisse le spectateur dans la peau d’un commissaire priseur associable et maniaque, confronté à des circonstances aussi atypiques qu’intrigantes.

En effet, que penser d’une cliente qui n’ai jamais présente au rendez-vous qu’elle prend par téléphone et dont la maison, le bien a expertiser, regorge de pièces exceptionnelles, dont les restes éparpillés d’un automate. Virgil va d’ailleurs s’en confier à un ami horloger bricolo (Jim Strugess), qui tout autant intrigué, se lance dans la reconstitution de la machine.

Que penser de l’autiste qui répond à toutes les questions des clients du bar situé juste en face de la maison où Virgil guette, sans succès, les éventuelles allées venues de sa cliente invisible.

Que penser de Billy, peintre raté reconverti en marchand d’art, qui rachète pour le compte de Virgil les portraits d’exception qui passe dans la salle des ventes.

Que penser également de Virgil, capable de truquer une vente ou une expertise pour compléter sa propre collection enfermée dans une salle transformée en coffre fort où il s’enferme pendant des heures pour jouir de tous ses portraits le regardant dans les yeux.

Servi par des comédiens hors paris, une photographie magnifique, des cadrages à tomber, un rythme lent d’une élégance folle et d’un scénario multicouche, Giuseppe Tornatore balade un long premier temps le spectateur en zone incertaine, l’amenant même à s’interroger sur la nature de l’histoire qui lui contée, avant que la rencontre de Virgil avec sa cliente et surtout leur idylle ne remettent « The Best Offer » sur des rails plus classiques.

Et si, sur sa toute fin, « The Best Offer » se révèle beaucoup plus prévisible, cela ne gâte en rien le plaisir de voir un très bon film.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The Best Offer
Réalisation  : Giuseppe Tornatore
Scénario  : giuseppe Tornatore
iProducteurs  : Isabella Cocuzza, Arturo Paglia
Produteur exécutif : Enzo Sisti
Musique originale : Ennio Morricone
Image  : Fabio Zamarion
Montage  : Massimo Quaglia
Casting  : Reg Poerscout-Edgerton
Création des décors : Maurizio Sabatini
Direction artistique : Andrea Di Palma
Décorateur de plateau : Raffaella Giovannetti
Costumes  : Maurizio Millenotti
Maquillage  : Luigi Rocchetti
Production  : Paco Cinematografica, Warner Bros.
Distribution  : DistriB Films


Image : DistriB Films



Bruno Paul
16 avril 2014



JPEG - 26.4 ko



JPEG - 9.6 ko



JPEG - 11.5 ko



JPEG - 13 ko



JPEG - 9.1 ko



JPEG - 9.4 ko



JPEG - 10 ko



JPEG - 11.8 ko



Chargement...
WebAnalytics