Avant d’être arrêté, Black Fowl a révélé à Jules Verne la vérité sur ses origines. Dorénavant emprisonné dans la Tour de Londres, le papercut ayant terrorisé la capitale britannique n’acceptera de retirer son masque qu’uniquement en présence de Pierre Verne. Convaincu de la mort de son fils, Verne accepte d’affronter sa Némésis, même s’il est certain qu’il s’agit d’un piège. Et il ne s’attend pas du tout à ce qu’il découvre derrière le fameux masque de Black Fowl : tout simplement son double parfait. Parfait au point que personne ne semble capable de les différencier. Devant un tel dilemme, la reine Victoria ne fait pas dans la dentelle. Pour ne pas risquer de voir s’échapper un criminel, elle condamne à mort les deux Pierre Verne. Il n’en faut pas plus pour tirer de son silence ce cher Jules.
Impossible que Jules Verne abandonne son père à son triste sort et peu importe ce qu’il a découvert sur sa véritable nature, il se doit de le sauver de cette mort apparemment irrémédiable. Accompagné d’Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart, Jules part pour la Tour de Londres afin de tenter un ultime interrogatoire, ou plutôt il compte sur le talent d’espionne d’Amélia pour trouver les questions qui pourront différencier les deux Pierre Verne. La mission semble impossible, mais la jeune femme n’a pas encore montré tous ses talents et un peu de provocation peut toujours servir. Mais les deux sosies persistent à avoir exactement les mêmes réactions. Il reste toutefois un atout dans la manche de la demoiselle, une question pour laquelle il est impossible aux deux Pierre d’apporter la bonne réponse.
Nouvelle saison pour « City Hall » avec ce tome 4 dont les premières pages avaient déjà été révélées dans le tome 3. C’est donc sans surprise que l’on découvre le secret de Black Fowl : posséder le visage de Pierre Verne. Toutefois, il fallait une quête, un objectif pour relancer la série et celui-ci sera de taille : sauver Pierre Verne d’une exécution capitale. Nos héros ont donc un mois pour trouver la feuille cachée par le vrai Pierre Verne, une course poursuite digne d’une saison de « 24h ». Et bien évidemment, tout sera organisé pour mettre des bâtons dans les roues de notre trio d’enquêteurs. Nous allons aussi quitter Londres pour Paris. Retour en France mais notre duo d’auteurs ne doit pas vraiment apprécier notre chère capitale vu l’image qu’ils nous en donnent : une ville sous le poids de la pollution industrielle. Pauvre France !
Comme dans les premiers tomes, Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin vont nous présenter de nouveaux personnages célèbres dans des rôles parfois surprenant, comme ce Joseph Bell ressemblant à un Moriarty nouvelle formule ou encore un Arsène Lupin en pleine forme. Mais ce qui marquera ce tome, ce sera bien sûr la version très personnelle de l’Eurostar. Dès le premier coup d’oeil, on ne pense qu’à une chose : Space Mountain ! Et notre pauvre Arthur Conan Doyle ne sera pas au bout de ses frayeurs. En tout cas, notre duo d’auteurs est parvenu encore une fois à nous surprendre par leur inventivité, cette touche d’originalité qui manquait fortement au tome 3. Cette deuxième saison repart sur les bonnes bases du premier volume, rivalisant d’inventivité.
« City Hall » reprend sur un très bon pied, relançant avec le brio attendu la série pour de nouvelles aventures.
City Hall (T4)
Auteur : Guillaume Lapeyre, Rémi Guérin
Éditeur : Ankama
Collection : Kuri
Format : 130x180 mm
Dépôt légal : 24 octobre 2013
Pagination : 192 pages
Numéro ISBN : 978-2-35910-456-1
Prix public : 7,95 €
A lire sur la Yozone :
City Hall (T1)
City Hall (T2)
City Hall (T3)
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