« Jazz est le fils de Billy Dent, le plus sanglant tueur en série que les Etats-Unis aient connu depuis longtemps.
Après avoir aidé la police de Lobo’s Nod à capturer l’Impressionniste, un redoutable meurtrier, Jazz accepte de seconder un enquêteur new-yorkais dans la traque d’un mystérieux criminel.
Se sentant coupable d’avoir facilité malgré lui l’évasion de son père, Jazz va redoubler d’énergie pour apaiser le climat d’angoisse qui tétanise la ville.
Mais les rues de New York réservent bien des surprises, et il n’est pas impossible que Jazz croise à nouveau la route de son illustre père… »
L’auteur américain Barry Lyga remet les mains dans le cambouis des tueurs en série plus foldingues les uns que les autres.
Avec son personnage original qui n’est rien moins que le rejeton d’un serial killer redoutable, ce second tome quitte l’Amérique profonde pour prendre le chemin de la grosse pomme. Et ça risque de saigner sec !
La boucherie commence ainsi :
« Des cris, mais pas de larmes.
Voilà le souvenir qu’il garderait de celle-ci, songea-t-il. Il ne se rappellerait pas la couleur de ses cheveux ou de ses yeux. Il ne se souviendrait ni du dessin de ses lèvres, ni de la courbe de ses hanches. Non, rien de tout cela. Pas même de son nom.
Elle avait crié et imploré ce ciel indifférent piqué d’étoiles. Elles criaient toutes, car n’importe qui aurait crié. Mais elle, elle n’avait pas pleuré. »
Le frisson s’empare de vous.
Et ça promet d’être aussi noir sur 485 pages.
