Genre : Action aventure fantastique
Durée : 2h10
Avec Lily Collins (Clary), Jamie Campbell Bower (Jace), Kevin Zegers (Alec), Jemima West (Isabelle), Robert Sheehan (Simon), Robert Maillet (Blackwell), Kevin Durand (Pangborn), Godfrey Gao (Magnus Bane), Lena Headey (Jocelyn), Harry Van Gorkum (Alaric), CCH Pounder (Dorothea), Jared Harris (Hodge), Jonathan Rhys Meyers (Valentine), Aidan Turner (Luke), Stephen R. Hart (Brother Jeremiah), …
New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux... Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.
Oyez, oyez, jeunes (et moins jeunes) fantasticophiles. Effacez tout de suite la moue dubitative ou blasée que vous a provoqué la lecture du pitch. Car en dépit de ce dernier, et du fait qu’il s’agisse également de l’adaptation du premier volet d’une saga best-seller de Bit Lit, « The Mortal Instruments » n’a que peu à voir avec « Twilight ».
Plus rythmée, plus spectaculaire, plus fun, et surtout aucunement plombé par des choix graphiques d’une mièvrerie sans nom (vampires péroxydés et lous garous moumoutes une fois les poils venus), « The Mortal Instruments : La cité des ténèbres » vous embarque aux côtés de la jeune Clary (incarnée avec brio par Lily « Blanche Neige » Collins) dans un récit d’aventures fantastiques endiablés dans lequel s’affrontent dans une guerre invisible en plein New-York, démons et chasseurs d’ombres.
Le temps d’une rapide mise en place de Clary et des siens, et le ton gothique urbain est immédiatement donné via une virée en boite de nuit au cours de laquelle l’adolescente est témoin d’un règlement de compte entre les factions.
Désormais mêlée aux conflits, Clary, prise pour cible par les démons, trouve protection auprès de Jace (également interprété avec brio par Jamie Campbell Bower) et des chasseurs d’ombres. Mais moult événements et révélations vont amené la jeune Clary à prendre une part active dans le conflit.
Mis en scène par un Harald (« The Karate Kid ») Zwart inspiré, « The Mortal Instruments : La cité des ténèbres », pourtant long de plus de 2 heures, ne laisse que peu de temps morts.
Et s’il est bien aussi question, adolescence oblige, de premiers émois, ils ne prennent jamais, à l’inverse de « Twilight », le pas sur l’action (voir l’intrigue) mais se fonde avec elle(s).
Et des séquences de bravoures à effets spéciaux, de l’attaque de l’appartement des parents de Clary à l’attaque massive du manoir des chasseurs d’ombres, ce premier film ne manque pas.
A voir, et à revoir, en attendant la suite. Enfin, s’il y en a une. Le film n’a pas fait un super score outre atlantique. Les ados américains ont un gout de chiotte.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : The Mortal Instruments : City of bones
Réalisation : Harald Zwart
Scénario : Jessica Postigo d’après le roman de Cassandra Clare
Producteurs : Don Carmody, Robert Kulzer
Producteurs exécutifs : Michael Lynne, Martin Moszkowicz, Dylan Sellers, Robert Shaye
Musique originale : Atli Örvarsson
Image : Geir Hartly Andreassen
Montage : Joel Negron
Casting : Stephanie Corsalini
Création des décors : François Séguin
Direction artistique : Anthony A. Ianni
Décorateur de plateau : Patricia Larman
Costumes : Gersha Phillips
Coiffures : Karola Dirnberger
Maquillages : Paul Jones
Son : Christian Schaanning
Effets spéciaux : Tony Kenny, Mark Lawton
Effets visuels : Joanne Hughes, Edward Taylor IV
Distribution : UGC Distribution
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