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Montage (T2)
Jun Watanabe
Big Kana

Yamato et Miku sont accusés du meurtre du loueur de bateaux. En fait, ils sont victimes de ce flic pourri : Sekiguchi. Ce dernier semble en savoir beaucoup sur le vol des 300 millions de yen, et il ne s’intéresse qu’à une chose : récupérer tout le fric. Sinon pourquoi aurait-il dessoudé le pauvre loueur et fait accuser les deux enfants capables de le mener à l’argent. Et il y a ses menaces larvées concernant les parents de Miku. Sont-ils prisonniers de ce psychopathe ? En tout cas, Yamato est sûr d’une chose : s’ils sont transférés au commissariat central où travaille Sekiguchi, ils sont condamnés. Leur dernière chance réside dans le professeur Suzuki, et un plan risqué.



Le moment tant redouté est arrivé. Les deux jeunes gens sont transférés au commissariat de Sekiguchi. Il est temps que Yamato mette en place son propre plan. Ils ont été manipulés depuis le début, maintenant, ils doivent reprendre l’avantage et le contrôle de leur vie, même si cela signifie devenir des fugitifs. Mais pour que son plan fonctionne, Yamato doit mettre Suzuki dans la confidence. S’enfuir d’une voiture de police n’a rien d’évident, sauf avec le coup de pouce d’un fumigène capable d’immobiliser les flics qui les escortent. Cette fois, Yamato a pris l’avantage et il ne compte pas le perdre. Toutes ses expériences l’ont rendu très méfiant et jouer au chat et à la souris avec Sekiguchi va demander d’être extrêmement malin.

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Deuxième tome de ce polar très prenant. Décidément, Jun Watanabe a un talent incroyable pour nous tenir en haleine. Le premier tome nous avait bien mis dans l’ambiance très noire de ce manga. Nous entrions dans un bon vieux polar, où les macchabées tombaient comme des mouches. Ajoutez-y un méchant bien haïssable comme ce salaud de Sekiguchi, deux adolescents pris dans une histoire qui les dépasse, un entourage rendant totalement paranoïaque. Et le mangaka n’arrange rien avec des personnages parfaitement expressifs qui nous donnent un maximum d’information sur leur façon de penser ou plutôt celle que Jun Watanabe veut que nous ayons pour nous forger une opinion prédéfinie. Je vous l’avais dit, c’est un malin.

Ce tome 2 lance la course poursuite entre nos héros et les méchants, qui ne sont pas toujours ceux que l’on pense car le mangaka va nous présenter chaque personne cherchant à retrouver ses deux ados comme des êtres peu estimables, poussés par des ambitions qui nous les rendent automatiquement antipathiques. Heureusement, il va aussi leur offrir des alliés. Le premier n’est malheureusement pas de toute confiance. Le professeur Suzuki est des plus suspects et ce n’est pas Yamato qui nous contredira. Le second est cette fille totalement éprise de notre jeune héros. Dans les deux cas, Yamato va les utiliser... Y-a-t-il vraiment un personnage dans cette histoire qui ne parait pas louche ? Décidément, quitte à paraître me répéter (même si je le fais exprès), Jun Watanabe est vraiment un fieffé malin pour nous mener ainsi en bateau.

Oui, « Montage » est une série incontournable de cette fin d’année, qui nous montre que le polar n’est pas mort et qu’il l’est encore moins au Japon.


Montage (T2)
- Auteur : Jun Watanabe
- Traducteur : Thibaud Desbief
- Éditeur français : Kana
- Collection : Big Kana
- Format : 127 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Nombre de pages : 192 pages
- Date de parution : 20 septembre 2013
- ISBN : 9782505018391
- Prix : 7,45€


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© Edition Kana - Tous droits réservés



Frédéric Leray
11 octobre 2013




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