Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Smuggler
Film japonais de Katsuhito Ishii (2011)
22 octobre 2011 (japon)

***



Genre  : Drame fantastique comédie
Durée  : 1h54

Avec Satoshi Tsumabuki, Masanobu Ando, Hikari Mitsushima, Masatoshi Nagase, Masahiro Takashima, Ryushin Tei, Shôta Matsuda, ...

Après avoir abandonné son rêve de devenir acteur, Kinuta s’est entièrement consacré au jeu compulsif, puis s’est finalement acoquiné avec les petites crapules qui sillonnent les salons de jeu. Résultat : Il se retrouve endetté jusqu’aux oreilles. Pour rembourser son usurier, il se voit confier un poste au sein d’une équipe de convoyage. Sa mission, transporter des colis hors de la ville pour les faire disparaitre à tout jamais. Mais rien ne va se passer comme prévu et il se retrouve bien vite aspiré en pleine guerre de gangs avec de multiples tueurs à gages psychopathes....

NAWAK !!!
Voilà en gros de quoi il s’agit.
J’ai parlé précédemment de « Tai Chi Zero » qui est aussi dans le registre manga/comics live. Mais là c’est encore « plus plus » si je puis dire. Difficile de ne pas les comparer étant donné que je les ai vu à quelques jours d’intervalles et qu’ils sont dans le même registre (oui je l’ai déjà dit je sais).
Là où « Tai Chi Zero » a un côté bon enfant, genre Disney on va dire, « Smuggler » est lui beaucoup plus sombre ET violent. Mais alors très violent, comme peuvent l’être certains mangas que l’on connaît, avec du sang, de bonnes fractures et de la douleur très explicite.
La douleur tiens parlons en.
On est pas loin du film d’horreur tellement les scènes sont violentes et douloureuses. En fait, on est proche du torture porn surtout pour la scène (SPOIL !) où le pauvre petit héros est à la place du psychopathe et se retrouve aux mains du chef de clan complètement taré, mais alors VRAIMENT très très barré dans sa tête de dingue !

Manga live dans la catégorie délire extrême, on nage en pleine exagération, donc très proche de la caricature, autant sur les personnages que l’histoire.
L’histoire en elle même n’est pas terrible mais on suit quand même les mésaventures de ce pauvre petit gars, gentil et mou mais surtout lâche et fainéant si vous voulez mon avis. Du coup, on pourrait dire qu’il n’a que ce qu’il mérite mais ça serait méchant d’en arriver là.
En parlant de mollesse, on retrouve ce rythme si particulier du cinéma japonais. Parfois à la limite du contemplatif, les plans se font longs, lents et presque soporifiques. La tension dramatique se fait un peu sentir mais il manque un petit quelque chose pour que l’on soit vraiment happé dans l’histoire.

Section Fight

C’est clean, on comprend sans difficulté ce qui se passe, d’autant plus que c’est l’utilisation très judicieuse des ralentis qui rend la lisibilité si aisée. En fait, c’est tellement bien fait qu’en fait on pourrait vraiment parler de planches de dessins et de graphisme plutôt que de mise en scène cinématographique. Bon par contre, on en a pas beaucoup mais comme ils sont plutôt de bonne qualité d’un point de vue chorégraphie et surtout bien mis en scène je trouve, ça compense.

En tout cas moi j’ai passé un bon moment devant de film un peu zarb mais au final amusant avec son style manga très prononcé.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Sumagurâ : Omae no mirai o hakobe
Réalisation : Katsuhito Ishii
Scénario  : Katsuhito Ishii, Masatoshi Yamaguchi et Kensuke Yamamoto d’après le manga de Shôhei Manabe
Musique originale  : Toshiro Nakagawa, Tatsuo Yamaguchi
Image  : Hiroshi Machida
Montage  : Katsuhito Ishii, Sayaka Noji
Direction artistique : Yuji Tsuzuki
Costumes  : Ikuko Utsunomiya
Maquillage  : Tomo Hyakutake
Effets spéciaux : Tomo Hyakutake
Cascades  : Tatsuro Koike
Production  : Django Film, Grasshoppa, Warner Bros.
Distribution  : Film inédit en France


© Django Film, Grasshoppa, Warner Bros.



OSJ \(^__^)/
6 août 2013



JPEG - 24.6 ko



JPEG - 8.3 ko



JPEG - 10.3 ko



JPEG - 9 ko



JPEG - 9.8 ko



JPEG - 5.6 ko



JPEG - 6.6 ko



JPEG - 6.5 ko



Chargement...
WebAnalytics