Tsukuba vient d’intégrer la prestigieuse école d’élite Saikaô alors qu’elle n’a ni le niveau, ni la fortune pour y parvenir. Apprenant que sa mère est alitée et que l’entreprise de son père a fait faillite, elle tente de rentrer chez elle mais ceci se révèle impossible : aucun élève ne peut quitter l’école avant la fin de sa scolarité, seuls les internes spéciaux obtiennent des permissions. Ces internes spéciaux sont tous des élèves avec des dons surnaturels... comme Tsukuba ! Mais pourquoi cette école rassemble-t-elle autant de personnes exceptionnelles ?
Tsukuba vient d’intégrer une école d’élites alors que ni ses résultats scolaires, ni la fortune de son père ne devraient le lui permettre. Oui mais Tsukuba a un don ! Depuis toute petite, elle voit certaines choses que les autres ne voient pas. Il s’avère qu’elle n’est pas la seule à avoir un don surnaturel dans cette école. Et son don risque d’être sa seule chance pour pouvoir rentrer chez elle car, à Saikaô, on ne rentre pas chez soi avant d’avoir fini sa scolarité (soit pas avant sept ans !). Seuls les internes spéciaux obtiennent des permissions, mais ces élèves sont vraiment...spéciaux ! Tsukuba va devoir mener l’enquête pour découvrir les secrets de cette école.
Si le résumé du tome au dos de la couverture est très prometteur, l’intérieur est plutôt décevant. Cette école aussi étrange et mystérieuse est en effet passionnante. Même si on comprend vite pourquoi Tsukuba a été recrutée, l’idée de ne pas savoir ce qu’il se passe vraiment est excitant et le lecteur est ravi que Tsukuba mène l’enquête. Mais les personnages principaux sont plutôt déplaisants : Tsukuba est violente (autant en gestes qu’en paroles), Kazusa semble être un peu masochiste (il passe son temps à se faire maltraiter par Tsukuba, lui dit qu’il déteste cela et reste toujours auprès d’elle) et Nomiya est complètement fade avec son caractère effacé. Le seul à être réellement sympathique est Uji mais il a, pour l’instant, davantage un second rôle qu’un rôle principal.
Graphiquement, les dessins ne sont pas très soignés. Il n’y a aucun travail approfondi sur les vêtements, ni sur les expressions des personnages qui se révèlent assez basiques. Même si les personnages sont plutôt beaux, le lecteur n’est visuellement pas vraiment séduit car ils manquent de profondeur. C’est peut-être intentionnel car les caractères des personnages sont difficiles à cerner. On a l’impression que Tsukuba et Kazusa refusent de montrer leur véritable personnalité.
Ce premier tome s’avère donc peu encourageant. On espère que la suite sera meilleure car pour l’instant, l’histoire et les personnages ne sont pas très sympathiques. Peut-être finira-t-on par davantage découvrir la personnalité de Tsukuba et Kazusa et s’attacher à eux ? C’est ce que laisse sous-entendre la fin de ce tome.
Baroque Knights (T1)
Auteur : Maki Fujita
Traducteur : Julie Gerriet
Editeur français : Soleil manga
Collection : Gothic
Format : 118 x 172 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 185 pages
Date de parution : 27 février 2013
Numéro ISBN : 978-2302027657
Prix : 6,99 €
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