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Désordres
Film français de Etienne Faure (2012)
17 avril 2013

**,5



Genre  : Thriller
Durée  : 1h40

Avec Isasch de Bankolé (Vincent), Sonia Rolland (Marie), Niels Schneider (Thibaut), Lucien Guignard (Jacky), Jean-Christophe Bouvet (Le proviseur), Dominique Frot (aide soignante), Yannick Debain (Lucas Klein), Delphine Montaigne (l’avocate), Noé Nijenhuis (Raphael), ….

Vincent et sa femme Marie viennent d’emménager dans une vieille demeure. Lui est professeur d’histoire-géographie, elle pianiste de renom. C’est Vincent qui est à l’origine de ce déménagement dans le sud-ouest de la France. Il aspire désormais à un vie moins stressante, plus proche de la nature. Marie n’était pas vraiment pour, mais quand Vincent a reçu sa mutation, elle a finalement accepté de le suivre. Mais à peine Vincent a-t-il repris les cours, que Thibault, un de ses élèves, s’immisce peu à peu dans la vie du couple.

Trois ans après le remarqué « Des illusions », Etienne Faure signe avec « Désordres » son premier thriller. Un thriller psychologique made-in-France, dans lequel un couple d’étrangers se retrouve victime des manipulations perverses d’une bande de jeunes locaux.

Et, si l’on fait exception de la performance totalement à côté de la plaque d’Isaac de Bankolé (qui joue inexplicablement ici faux de chez faux), le réalisateur de « In Extremis » s’en tire pas trop mal, sans vraiment tout à fait convaincre.
Il installe tout d’abord un climat d‘ambiguïté et de mystère. Ambiguïté, sur la nature de la sexualité de Thibault, sur l’amour de Marie pour Vincent. Et de mystère, car on ne sait pas encore si la machination en route est un simple jeu ou en lien avec un secret du passé. Mais, il désamorce, malheureusement, l‘angoisse qui pourrait aller avec, en empruntant trop de lieux communs et d’artifices déjà usités (pourquoi la séquence du coupage de bois, je vous le demande).

Mais il finit, heureusement, par se rattraper sur la fin, non pas en raison d’une soudaine virtuosité de mise en scène, mais par le biais d’une révélation finale inattendue

C’est le jeune Niels Schneider (« Les amours imaginaires ») qui incarne l’inquiétant Thibault, une gueule d’ange aux sombres pensées, ce qu’il fait assez bien sans en rajouter. Mais c’est Sonia Rolland, surprenante ex-miss France, qui tire le mieux son épingle du jeu avec sa composition d’épouse vénéneusement sexy qui n’aime plus son mari et veut lui faire payer.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation  : Etienne Faure
Scénario  : Etienne Faure
Producteur  : Etienne Faure
Coproducteur  : Patrick Hernandez
Producteur associé : Lionel Gonzalez
Musique originale  : Laurent Perez
Image  : Christophe Larue
Montage  : Gérald Bouget
Décorateur de plateau  : Philippe Barthelemy
Costumes  : Esther Pillot
Maquillages  : Sophie Dauchez
Production  : Eivissa Productions, Bagan Films, Baghera Films, C’est au 4
Distribution  : RE-Distribution


image © Re-Distribution - Tous droits réservés



Bruno Paul
17 avril 2013



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