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Samurai (T8) Frères de sang
Di Giorgio, Genêt et Rieu
Soleil

Mais dans quels ennuis son cher frère a pu entraîner Takeo ? Après avoir perdu son argent au jeu et s’être fait enfermé par un clan de yakusa, Akio devient l’enjeu de la prochaine mission imposée à Takeo. Ce dernier va devoir endosser un habit de voleur et dérober l’or du seigneur Tanabe. Pendant ce temps, la jeune Sayuri ne supporte plus les brimades qu’elle doit subir de son maître et décide de s’enfuir, pensant trouver refuge chez un peintre qu’elle avait croisé chez les teinturiers qui l’exploitent. L’homme est très gentil et accepte de la prendre sous sa protection. Mais la mère du peintre ne l’entend pas de la même oreille et ne tient pas à garder sous son toit cette graine de mauvaise fortune.



Takeo et son ami moine doivent rejoindre un allié infiltré chez le seigneur Tanabe. Cet allié est en fait une femme fatale, qu’il connaisse sous le nom de Vent des Sables. Cette femme est mortelle au premier sens du terme, n’hésitant pas à utiliser du poison pour éliminer un témoin gênant. Seulement, Takeo et son compère ne sont que des outils pour la jeune femme, des gros bras pour lui permettre d’atteindre une pièce secrète où Tanabe cache des lettres d’amours de sa maîtresse, des missives qui pourraient s’avérer très utiles aux moines du temple pour empêcher l’élection d’un inconnu à leur tète. Mais pendant ce temps, Takeo se retrouve comme pigeon devant permettre la fuite de la voleuse pendant qu’il sera poursuivi par la garde de Tanabe.

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Ce tome 8 de « Samurai » clôt ce nouveau diptyque qui voyait de nouveau réunis les deux frères Takeo et Akio. Et pourtant, on ne les verra que bien peu ensemble, le premier jouant les monte-en-l’air et le second étant emprisonné pour la bonne cause. Mais ce diptyque, sous couvert d’une petite histoire de vol, croisera nombre de scènes qui vont influer le destin de nos héros.

Bon, le fond de ce diptyque reste ce plan tordu monté par les moines du temple pour empêcher la nomination d’un père supérieur venu de l’extérieur. Takeo est entraîné dans ce vol malgré lui, et ce ne sera pas tout de suite lui qui sera mis en avant. Avant cela, nous allons en savoir plus sur celle qui se fait appeler Vent des Sables, surtout sur ses méthodes, peu orthodoxes, utilisant tous les moyens pour arriver à ses fins. Et il faut avouer que la technique d’empoisonnement pratiquée par la jeune femme est des plus vicieuses, mais cela crée une atmosphère idéale pour nous plonger dans ce vol du château du seigneur Tanabe. Un pur plaisir...

Un pur plaisir dû pour beaucoup aux dessins de Frédéric Genêt, toujours magnifiquement mis en valeur par la colorisation impeccable de Delphine Rieu. Encore une fois, je ne peux qu’encenser le travail de haute qualité de ce duo. C’est aussi tout l’intérêt de cette série : d’abord un scénario parvenant à générer le suspense nécessaire, les retournements de situation capables de mobiliser l’attention du lecteur, qui est ensuite maintenue par de très belles planches, mettant en valeur de la meilleure des façons le scénario. Ceux qui aiment cette époque nippone, les histoires de samouraïs et les beaux dessins ne peuvent qu’être enthousiasmés par cette série qui continue de passionner son lectorat, engendrant à chaque fois un cliffhanger de qualité pour donner envie de lire le tome suivant.

« Samurai » est maintenant une série de référence dans le genre, le rônin et son frère étant devenus des personnages qui touchent le lecteur et le séduisent sans difficulté. Une série à posséder impérativement.


(T8) Frères de sang
- Série : Samurai
- Scénario  : Jean-François Di Giorgio
- Dessin : Frédéric Genêt
- Couleurs : Delphine Rieu
- Éditeur : Soleil
- Dépôt légal : 17 octobre 2013
- Pagination : 48 pages couleurs
- Numéro ISBN : 9782302023796
- Prix public : 13,95 €


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Frédéric Leray
25 mars 2013




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