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Robert Wise nous a quittés !
Le 15 septembre 2005
Un grand monsieur du cinéma s’est envolé


Robert Wise


10 septembre 1914 - 15 septembre 2005

C’était incontestablement un des très grands réalisateurs d’Hollywood et un très grand bonhomme du cinéma, tout court.
Il avait fêté ses 91 ans, il y a peu, il avait un grand cœur mais celui-ci l’a lâché en ce triste 15 septembre 2005.

Robert Wise, l’homme aux 4 Oscars, avait réalisé plus d’une cinquantaine de films dont au moins une dizaine sont devenus des classiques du cinéma.

Pour mémoire, rappelons-nous de :

- « West Side Story »
- « La Mélodie du Bonheur »
- « La Cannonière du Yang-Tsé »
- « Nous Avons Gagné ce Soir »
- « Les Rats du Désert »
- « Audrey Rose »

Et pour ce qui nous concerne plus directement :

La Malédiction des Hommes Chats (1944)

Une suite étrange et poétique de « La Féline » de J. Tourneur qu’il co-réalisa avec Gunther von Fritsch. On n’est plus dans le registre de l’épouvante ou du frisson mais dans des ambiances de rêves étranges.

« Le Récupérateur de Cadavres » (1945)

Rien moins que Boris Karlof et Bela Lugosi dans le casting de cette adaptation d’un roman de R. L. Stevenson et première tentative en solitaire via les mythiques Studios de la RKO.

« Le Jour où la Terre s’arrêta » (1951)

Un classique de la SF, à la morale pacifiste en pleine vague US de chasse aux sorcières communistes. Ne pas rater les commentaires de Robert Wise sur l’édition DVD.

« La Maison du Diable » (1963)

Un classique du film fantastique de fantôme, une référence absolue. Un des très grands films du genre fantastique, rien n’a vieilli, tout fonctionne encore aujourd’hui.

« The Andromeda Strain » (1971)

Une des meilleures adaptations d’un roman de Michael Crichton. Une haletante histoire de contamination biologique et de virus tueur où Robert Wise épura son style à l’extrème.

« Star Trek Le Film » (1979)

Le premier volet de la saga Star Trek en cinémascope qui reste sans doute celui où les images du vaisseau Enterprise sont les plus belles et les plus “poétiques” (et le préféré du Yo-Master).

Il avait également été le chef monteur d’Orson Welles sur « Citizen Kane » dès 1941 bien qu’ayant débuté dans le cinéma en 1939.
Robert Wise toucha à tous les genres du septième art et réussit souvent à transfigurer les codes du moment pour les retailler à sa manière.

Mais Wise ne jouait pas l’esbrouffe et ceux qui écouteront ses commentaires sur l’édition DVD du « Jour où la Terre s’arrêta » seront scotchés par sa simplicité, sa logique cinématographique et la finesse de son style.

Bref, un grand monsieur est parti dans la discrétion, restent ses films, une œuvre intense et intelligente et des éditions DVD à se procurer d’urgence !


Stéphane Pons
16 septembre 2005



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